Au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu, le 23 juin à Williamsville, M. Ekissi Achy, secrétaire général du Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire, a réclamé la réouverture du dossier Habbib Dodo. A en croire ses propos, Habbib Dodo, 1er Secrétaire Général de la jeunesse dudit parti et également membre fondateur de l’Association Générale de la jeunesse de ce Parti Communiste, a été enlevé, torturé, puis assassiné par une bande se réclamant de la Fesci. Après 7 années de procédure sans suite et la disparition du dossier Habbib Dodo du parquet d’Abidjan, M. Ekissi Achy réclame au nouveau gouvernement la réouverture de ce dossier pour que justice soit faite. Il a donc souligné que « le camarade Kouadio Kouadio Richard, également membre de l’Ageeci a été assassiné dans les mêmes conditions. Pour les auteurs de ces crimes, ces jeunes devaient arborer comme eux, le drapeau de la Fesci, c’est-à- dire empêcher les élèves et étudiants de remettre en cause la descente aux enfers de l’école ivoirienne. Alors les ennemis de l’école ivoirienne, de la liberté et de la démocratie les ont déclarés persona non grata ». Pour s’enquérir des nouvelles de ce dossier, M. Ekissi Achy accompagné du président provisoire du collectif de lutte contre l’impunité, Shérif Drissa et du secrétaire général de l’Ageeci Séka Jules, se sont rendus au parquet d’Abidjan. Mais contre toute attente, il a été porté à leur connaissance, la disparition du dossier. Il a donc signifié ceci : « nous ne sommes pas étonnés par cette information, car déjà en 2008, les grands parrains de la Fesci, rassuraient les accusés que le dossier était clos au niveau de la justice ».Selon les dires de ce dernier, une notion de réouverture du dossier sera remise au procureur de la République et au ministre d’Etat, pour que justice soit faite sur ce crime. Car a-t-il, dit le devoir de mémoire, s’impose à tous, les criminels doivent rendre compte de leurs forfaits. Le secrétaire général de l’Ageeci, Séka Jules a réaffirmé la poursuite du combat entamé par Habbib en vue de parvenir à l’ouverture totale des libertés, la pratique démocratique en milieu éducatif, la cessation de toutes les formes de violences et le jugement de tous les crimes commis en milieu éducatif. Poursuivant, il a précisé que c’est dans ce sens, qu’un collectif de lutte contre l’impunité a été mis en place. Le président provisoire de ce collectif, Shérif Drissa, invite les victimes à se faire recenser pour que réparation soit faite aux victimes afin de se prémunir contre d’autres actes criminels.
Larissa G
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