En prélude à la Journée internationale de la lutte contre la torture, le siège de la convention de la société civile ivoirienne à Cocody, a le jeudi 23 juin dernier, été le cadre pour l’ACAT (action des chrétiens pour l’abolition de la torture), de dénoncer les exactions perpétrées en Côte d’Ivoire. Selon son président Paul Angaman, aucune circonstance quelle qu’elle soit, qu’il s’agisse de l’état de guerre ou de menace de guerre, d’instabilité politique intérieure ou de tout autre état d’exception, ne saurait être invoquée pour justifier la torture. Or, plusieurs témoignages et enquêtes révèlent selon lui, qu’à la suite de la présidentielle du 28 novembre 2010, que des violations massives des droits de l’Homme, ont été commises dont des cas de tortures, de traitements cruels, de viols et surtout des exécutions sommaires, sans compter les brûlés vifs (art.125 qui veut dire 100francs essence et 25 francs allumettes). C’est pourquoi, il invite, l’Etat de Côte d’Ivoire à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la torture le 26 juin prochain, à sanctionner toutes les personnes coupables d’exactions, de créer un centre d’assistance pour les victimes et surtout prendre une loi pour que les victimes de guerre obtiennent réparations. Et de rappeler le président de l’ACAT que la Côte d’Ivoire a ratifié depuis le 18 décembre 1995, la convention contre la torture et l’a introduite dans sa constitution de 2000, en son article 3. A cette occasion, Ali Ouattara, président de CI-CPI (coalition ivoirienne de la Cour pénale ivoirienne) dont l’ACAT est membre, a, selon lui qu’a précisé que depuis l’année dernière, ces deux structures de défense des droits Humains s’associent pour célébrer le 26 juin. L’ACAT-Côte d’Ivoire, créée en 1990 et affiliée à la FIACAT (fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture) est implantée dans trente-trois (33) pays, dont le siège mondial se trouve à Paris.
M. Ouattara
M. Ouattara