Le commandant d’escadron blindé d’Agban, Abéhi Jean Noël, a pris la fuite, hier. Il est sorti très tôt à bord de deux véhicules de type 4x4 de couleur blanche aux vitres fumées respectivement immatriculés 252 PKB 11 et 383 WW 01. Aidé par ses «lieutenants», l’ancien homme fort de l’escadron blindé de la caserne de gendarmerie d’Agban a donc choisi la fuite pour échapper, croit-il, au tribunal militaire. Selon une source proche de la gendarmerie nationale, l’ancien chef de l’escadron blindé a refusé à deux reprises de répondre à la convocation du tribunal militaire d’Abidjan. Le Lt-colonel Ange Kessi, commissaire du gouvernement, devait l’auditionner dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes et liées aux événements de la crise post-électorale. Abéhi aurait demandé aux enquêteurs de se rendre à Agban pour l’entendre. Dans la mesure où il aurait affirmé que sa sécurité n’était pas garantie en se déplaçant à la tour A, 17ème étage, où se trouve le tribunal militaire. En guise de réponse, le procureur militaire a menacé d’aller le prendre de force à la caserne pour le mettre sous mandat de dépôt. Aussi, le commissaire du gouvernement devait-il mettre à exécution la menace en suspendant la solde du soldat Abéhi dès ce mois.
Hier, nous nous sommes rendus à son domicile au camp. C’est une villa, située en face du bâtiment A. Et, nous nous sommes rendus aussi à l’église où Abéhi passe le plus clair de son temps à «méditer ?». Mme Abéhi et ses enfants sont là. Elle n’a pas pris la fuite comme son époux. Sa voiture de marque Toyota immatriculée 1620AC01 de couleur blanche a été aperçue dans la cour de la villa. Hier, avant de quitter les lieux, à 18h11, le groupe de « lieutenants» qui avait escorté dans la matinée l’ex-chef de l’escadron blindé est revenu à Agban à bord du véhicule, 383 WW 01, de type 4x4 de couleur blanche. Le 16 mai dernier, Konan Banny, président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation’’, avait conduit le Cdt Abéhi à la primature pour rencontrer le Premier ministre, Soro Guillaume. Au sortir de la rencontre, le conciliateur s’est adressé à la presse. Il avait déclaré : « Aujourd’hui(le 16 mai dernier, ndlr), je suis venu avec un des fils de Côte d’Ivoire, qui s’est battu pour la République. Et aujourd’hui, je suis venu avec lui dans mes fonctions de président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Je l’ai emmené pour voir le Premier ministre, pour qu’il se mette à la disposition de la République. Je veux parler du commandant Abéhi Jean Noël, (chef du groupe d’escadron de la Gendarmerie Nationale basé à Agban) et de ses hommes». Quelques semaines plus tard, le chemin de la cavale emprunté par celui, qualifié par le premier ministre Banny, comme un exemple de fils qui s’est battu pour la République, est sans issue. Le Cdt Abéhi sera rattrapé par la Justice tôt au tard.
Bahi K.
Hier, nous nous sommes rendus à son domicile au camp. C’est une villa, située en face du bâtiment A. Et, nous nous sommes rendus aussi à l’église où Abéhi passe le plus clair de son temps à «méditer ?». Mme Abéhi et ses enfants sont là. Elle n’a pas pris la fuite comme son époux. Sa voiture de marque Toyota immatriculée 1620AC01 de couleur blanche a été aperçue dans la cour de la villa. Hier, avant de quitter les lieux, à 18h11, le groupe de « lieutenants» qui avait escorté dans la matinée l’ex-chef de l’escadron blindé est revenu à Agban à bord du véhicule, 383 WW 01, de type 4x4 de couleur blanche. Le 16 mai dernier, Konan Banny, président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation’’, avait conduit le Cdt Abéhi à la primature pour rencontrer le Premier ministre, Soro Guillaume. Au sortir de la rencontre, le conciliateur s’est adressé à la presse. Il avait déclaré : « Aujourd’hui(le 16 mai dernier, ndlr), je suis venu avec un des fils de Côte d’Ivoire, qui s’est battu pour la République. Et aujourd’hui, je suis venu avec lui dans mes fonctions de président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Je l’ai emmené pour voir le Premier ministre, pour qu’il se mette à la disposition de la République. Je veux parler du commandant Abéhi Jean Noël, (chef du groupe d’escadron de la Gendarmerie Nationale basé à Agban) et de ses hommes». Quelques semaines plus tard, le chemin de la cavale emprunté par celui, qualifié par le premier ministre Banny, comme un exemple de fils qui s’est battu pour la République, est sans issue. Le Cdt Abéhi sera rattrapé par la Justice tôt au tard.
Bahi K.