Décédé tragiquement le 12 mars dernier, le Colonel- Major Dosso Adama a eu droit à tous les honneurs au cours d’une cérémonie militaire qui s’est déroulée le mardi 05 juillet 2011 à la Base Aérienne d’Abidjan (ex- GATL). Entre solennité et émotion, c’était-là, l’ambiance qui a prévalu hier à la Base Aérienne d’Abidjan au cours de l’hommage des Armées à l’un des leurs. Trois temps forts ont meublé cet évènement : la mise en place et le salut du portrait du défunt, la lecture des oraisons funèbres et le défilé pédestre. Ce sont pour l’Armée, les généraux Philippe Mangou, Soumaïla Bakayoko, Gueu Michel, Albert Kassaraté, Guiai Bi Poin et du général de corps d’armée de l’Air Gaviard faisant partie de la promotion 1971 du défunt, qui sont venus s’incliner devant son portrait. Du côté des civils, on a noté la présence de l’ex- Premier ministre Charles Banny, de l’Ambassadeur
Georges Ouégnin, de l’Ambassadeur de France Jean- Marc Simon, des ministres Bleu Lainé et Lamine Fadiga. A cette occasion, l’envoyé du ministre délégué à la Défense a offert la gerbe de fleurs du Président de la République à la famille. Les oraisons funèbres ont été dites par le colonel-major Monnet Antoine, ancien pilote de l’armée de l’air et ami du défunt et par M. Dosso Aruna, membre de la famille. Le premier, son ami depuis 30 ans, a fait l’éloge du parcours scolaire et professionnel du colonel Dosso. Il a indiqué qu’après de brillantes études à la faculté de mathématiques d’Abidjan, Dosso Adama a été admis à l’Ecole nationale de l’aviation civile de France en 1971. Il a eu une brillante carrière de pilote avec un total de 8500 heures de vol dont 6200 comme Commandant de Bord sur jets modernes. Il a participé à la création de la compagnie Air Ivoire et a été de 2000 à 2001, Commandant des Forces Aériennes de Côte d’Ivoire.
Du côté de la famille du défunt, on a loué son sens de la cordialité et des valeurs morales. C’est avec la voix étreinte de douleur, que Dosso Aruna a indiqué qu’ils ont tous prié en espérant le revoir vivant après sa disparition au cours des combats de la crise postélectorale, pensant qu’il s’était réfugié quelque part. Seulement, la nouvelle de son meurtre les a tous plongés dans l’incompréhension et une souffrance indescriptible. Toutefois, la famille se dit prête à reprendre son chemin, fait de travail et d’espoir en l’humanité. C’est pourquoi, la cérémonie du jour est pour elle, une preuve de la reconnaissance de l’Etat en la valeur du disparu. Après quoi, les troupes constituées de trois sections des forces aériennes et de la musique des forces républicaines sous les ordres du lieutenant-colonel Touré Fama ont défilé pour l’hommage au disparu. Et c’est par la remise du drapeau national à sa veuve, que s’est achevée la cérémonie.
Olivier Guédé
Georges Ouégnin, de l’Ambassadeur de France Jean- Marc Simon, des ministres Bleu Lainé et Lamine Fadiga. A cette occasion, l’envoyé du ministre délégué à la Défense a offert la gerbe de fleurs du Président de la République à la famille. Les oraisons funèbres ont été dites par le colonel-major Monnet Antoine, ancien pilote de l’armée de l’air et ami du défunt et par M. Dosso Aruna, membre de la famille. Le premier, son ami depuis 30 ans, a fait l’éloge du parcours scolaire et professionnel du colonel Dosso. Il a indiqué qu’après de brillantes études à la faculté de mathématiques d’Abidjan, Dosso Adama a été admis à l’Ecole nationale de l’aviation civile de France en 1971. Il a eu une brillante carrière de pilote avec un total de 8500 heures de vol dont 6200 comme Commandant de Bord sur jets modernes. Il a participé à la création de la compagnie Air Ivoire et a été de 2000 à 2001, Commandant des Forces Aériennes de Côte d’Ivoire.
Du côté de la famille du défunt, on a loué son sens de la cordialité et des valeurs morales. C’est avec la voix étreinte de douleur, que Dosso Aruna a indiqué qu’ils ont tous prié en espérant le revoir vivant après sa disparition au cours des combats de la crise postélectorale, pensant qu’il s’était réfugié quelque part. Seulement, la nouvelle de son meurtre les a tous plongés dans l’incompréhension et une souffrance indescriptible. Toutefois, la famille se dit prête à reprendre son chemin, fait de travail et d’espoir en l’humanité. C’est pourquoi, la cérémonie du jour est pour elle, une preuve de la reconnaissance de l’Etat en la valeur du disparu. Après quoi, les troupes constituées de trois sections des forces aériennes et de la musique des forces républicaines sous les ordres du lieutenant-colonel Touré Fama ont défilé pour l’hommage au disparu. Et c’est par la remise du drapeau national à sa veuve, que s’est achevée la cérémonie.
Olivier Guédé