Les récentes pluies ont démontré que les routes ivoiriennes sont danger. En plus de la dégradation très avancée, cette année, plusieurs voies étaient coupées à la circulation à cause des pluies diluviennes. Si rien n’est fait dans les prochaines années dans l’urgence, la ville d’Abidjan risque de connaître de sérieux problèmes de déplacement. Par exemple, le boulevard Mitterrand a été récemment inondé et coupée à la circulation, au niveau de la Riviera II et de la Riviera III. La Riviera Palmeraie poursuit son isolement des autres quartiers, notamment d’Angré et de Cocody-centre. A Treichville, le pont de Belleville continue d’être bouffé sur le côté. Sur le Boulevard De Gaulle, de profonds nids de poule se multiplient. Celui qui existait déjà sur le pont De Gaulle continue de s’agrandir. Le Boulevard Botreau Roussel, au Plateau, garde lui aussi ses gros trous. Au niveau de la CNPS, quelqu’un y a même planté un drapeau Orange-Blanc-Vert. Comme pour dire que le danger à cet endroit est désormais officiel. A Marcory, le boulevard Valéry Giscard D’Estaing a connu des inondations au niveau du carrefour Prima. A Abobo, les usagers de l’axe menant à Alépé ont dû revoir leurs agendas. Des glissements de terrain sont venus obstruer la voie, ces derniers jours.
Yopougon. C’est peut-être le sommet du désagrégement que la route ait connu ces dernières semaines. L’Autoroute du Nord a connu une double coupure. D’abord, au niveau de la forêt du Banco, où la chaussée est passée régulièrement sous l’eau. Empêchant tout trafic, mais surtout causant des dégâts. Ensuite, un éboulement gigantesque à la sortie du corridor de Gesco, coupant là aussi la route à tous les usagers se rendant au Centre ou au Nord du pays. Enfin la route Abobo- Yopougon par la prison civile, très sollicitée ces derniers temps, mais dont l’état et la congestion fait perdre des heures aux usagers. L’Autoroute coupée, la Route de l’Est impraticable : il ne reste donc plus que la route de Dabou. Malheureusement, les nouvelles venant de cet axe routier sont aussi mauvaises. Plusieurs usagers expriment leur crainte de voir cette route devenir inopérante d’ici peu, « Si les pluies ne s’arrêtent pas maintenant ». Autant dire que nous courons vers un isolement total de la grande métropole qu’est Abidjan. Tous ces faits sont graves et nous poussent vers le désespoir. Des Experts ont attiré l’attention sur les deux ponts et ont particulièrement mis en exergue l’état de dégradation le pont Houphouët-Boigny. Là aussi, on ne sent pas les autorités se presser pour nous épargner d’un drame et des journées de deuil national. En définitive, après les crises politiques, ce qui menace les Ivoiriens, ce sont nos infrastructures routières inexistantes, mal faites où mal entretenues.
B.S
Yopougon. C’est peut-être le sommet du désagrégement que la route ait connu ces dernières semaines. L’Autoroute du Nord a connu une double coupure. D’abord, au niveau de la forêt du Banco, où la chaussée est passée régulièrement sous l’eau. Empêchant tout trafic, mais surtout causant des dégâts. Ensuite, un éboulement gigantesque à la sortie du corridor de Gesco, coupant là aussi la route à tous les usagers se rendant au Centre ou au Nord du pays. Enfin la route Abobo- Yopougon par la prison civile, très sollicitée ces derniers temps, mais dont l’état et la congestion fait perdre des heures aux usagers. L’Autoroute coupée, la Route de l’Est impraticable : il ne reste donc plus que la route de Dabou. Malheureusement, les nouvelles venant de cet axe routier sont aussi mauvaises. Plusieurs usagers expriment leur crainte de voir cette route devenir inopérante d’ici peu, « Si les pluies ne s’arrêtent pas maintenant ». Autant dire que nous courons vers un isolement total de la grande métropole qu’est Abidjan. Tous ces faits sont graves et nous poussent vers le désespoir. Des Experts ont attiré l’attention sur les deux ponts et ont particulièrement mis en exergue l’état de dégradation le pont Houphouët-Boigny. Là aussi, on ne sent pas les autorités se presser pour nous épargner d’un drame et des journées de deuil national. En définitive, après les crises politiques, ce qui menace les Ivoiriens, ce sont nos infrastructures routières inexistantes, mal faites où mal entretenues.
B.S
