Les autorités administratives de Danané ont entrepris une sensibilisation de la chefferie traditionnelle sur les dangers de "l’épreuve de vérité", pratique coutumière de détection de sorciers dans le département, qui constitue, selon elles, un frein à la cohésion sociale et passible de poursuites judiciaires.
Selon le code pénal de 1981, la pratique de l’épreuve de vérité est condamnée à de peines allant d’un an à 20 ans de prison ferme et d’une amende de 50.000 à 1.000.000 FCFA.
"Dans le cas de meurtre, le coupable peut être condamné à vie", a prévenu, le 21 juillet, le sous-préfet central de Danané, Yohou Casimir, qui avait à ses côtés le président du tribunal, lors d’une rencontre avec la chefferie traditionnelle.
"L’épreuve de vérité" est une pratique qui consiste à détecter, par un charlatan, les présumés sorciers, coupables du décès d’un individu, et à les livrer à la vindicte populaire, explique-t-on.
(AIP)
Selon le code pénal de 1981, la pratique de l’épreuve de vérité est condamnée à de peines allant d’un an à 20 ans de prison ferme et d’une amende de 50.000 à 1.000.000 FCFA.
"Dans le cas de meurtre, le coupable peut être condamné à vie", a prévenu, le 21 juillet, le sous-préfet central de Danané, Yohou Casimir, qui avait à ses côtés le président du tribunal, lors d’une rencontre avec la chefferie traditionnelle.
"L’épreuve de vérité" est une pratique qui consiste à détecter, par un charlatan, les présumés sorciers, coupables du décès d’un individu, et à les livrer à la vindicte populaire, explique-t-on.
(AIP)