Il n'est pas toujours prudent pour une femme de se confier à des hommes, quand elle n'a pas la ferme assurance d'avoir affaire à des personnes de bonne moralité. Les populations de Gouékangouiné, village situé dans la sous-préfecture de Bogouiné, à Logoualé, ont eu à le vérifier. Ce, avec la mésaventure subie par une jeune fille à qui nous attribuons les initiales de N.O. Pour les détails, des sources indiquent que N.O, originaire du village de Botongouiné, lie amitié avec V.T, un jeune homme, natif de Gouékangouiné. Les choses vont assez vite entre les deux. Et comme il est de coutume en pays Dan pour engager le processus de mariage, un groupe de jeunes ressortissants de Gouékangouiné part aider la belle-famille dans les travaux champêtres. Pour ce voyage, le fiancé de N.O s'appuie sur des amis du village. Une fois ce contact noué entre les deux familles, les deux amoureux sont alors autorisés à se fréquenter. Et donc récemment, N.O entreprend de se rendre dans le village de son fiancé où elle compte passer la nuit. Quelques instants plus tard, elle rencontre B. Augustin, un des camarades de son homme. Il était au nombre des accompagnateurs de ce dernier au cours des travaux champêtres chez sa mère. Lui aussi se rend justement à Gouékagouiné sa destination à elle. Comme la nuit tombait, la jeune fille est heureuse de savoir qu'elle ne fera pas le chemin toute seule. Et de plus, c'est en compagnie d'un « frère » à son mari. Mais au lieu de s'en aller tout de suite, B. Augustin, qui est en compagnie de trois autres, perd énormément de temps. C'est seulement aux alentours de minuit que la jeune fille et ses quatre compagnons se lancent à l'assaut des 5 km séparant Botongouiné le lieu de départ de Gouékagouiné, la destination. Il est 1h du matin, quand tous parviennent à destination. Mais N.O n'est pas au bout de ses peines. Car, plutôt que de la conduire directement auprès de son mari, Augustin et ses amis entraînent la jeune fille dans un endroit obscur du village. Ils l'y maîtrisent, avant de la soumettre à un viol collectif. Fort heureusement, la bande est un peu plus tard surprise par des couche-tard. Alors que N.O, sous les yeux de son Jules complètement choqué, est évacuée à l'hôpital de Man pour des soins, les Frci sont saisies. Les agents des forces de l'ordre qui se déportent sur les lieux épinglent deux des violeurs. Les deux autres, ayant réussi à se fondre dans la nature.
Camille SIABA (Correspondant)
Camille SIABA (Correspondant)