Le général Georges Guiai Bi Poin, l`un des hommes forts du régime de Laurent Gbagbo, a été arrêté samedi dans le cadre d`une enquête sur un charnier et des fausses communes découverts à l’école de gendarmerie.
«Je suis parti de l’école (de gendarmerie) depuis le jeudi 31 mars 2011. C’est le commandant Séka Séka qui y est resté avec les sous-officiers », affirme le général Guiai Bi Poin samedi juste après son arrestation. Il prend place à bord du véhicule 4X4 qui devait le conduire au camp commando de Koumassi, son lieu de détention. Encadré par des gendarmes ‘’bérets-rouges’’, le véhicule démarre et prend la direction de Koumassi. L’ex-commandant de l’école nationale de gendarmerie a été mis aux arrêts, à 12 heures précises, au sein même de l’établissement par le colonel-major Vako Bamba, sur ordre du général Gervais Kouassi, commandant supérieur de la gendarmerie. Son arrestation intervient suite à une enquête sur la découverte de fosses communes, de tombes et d’un charnier dans les sous-bois de l’école. C’est en présence des autorités politiques, du procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio, et des responsables de la gendarmerie que le chef de l’ex-Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) a été conduit en prison. Guiai Bi Poin a été convoqué par un message du Commandant supérieur en second de la gendarmerie, le colonel-major Vako Bamba, lui demandant de se présenter à l’école de gendarmerie d’Abidjan pour être entendu. Le général a répondu favorablement à cette convocation en se présentant, samedi à 9h, au bureau du nouveau commandant-école Alexandre Appalo Touré. Il a souhaité la présence de son avocat, maître Thomas Moularé, avant de répondre à tout interrogatoire. Finalement, à 12h, on lui a signifié son arrestation. Créée depuis le 12 juin 1961, l’école de gendarmerie d’Abidjan a été dirigée par 12 officiers, 5 Français et 7 Ivoiriens. Guiai Bi Poin en a été le 14ème commandant. Après la chute de Laurent Gbagbo, il avait fait allégeance au pouvoir d`Alassane Ouattara. « Je suis venu apporter le message de réconciliation parce que je crois fermement à la Côte d’Ivoire. C’est un nouveau départ pour tous les Ivoiriens », avait déclaré l’officier supérieur de la gendarmerie, le mercredi 13 avril 2011, au sortir d’une audience chez le Premier ministre et ministre de la Défense, Guillaume Soro.
Bahi K.
«Je suis parti de l’école (de gendarmerie) depuis le jeudi 31 mars 2011. C’est le commandant Séka Séka qui y est resté avec les sous-officiers », affirme le général Guiai Bi Poin samedi juste après son arrestation. Il prend place à bord du véhicule 4X4 qui devait le conduire au camp commando de Koumassi, son lieu de détention. Encadré par des gendarmes ‘’bérets-rouges’’, le véhicule démarre et prend la direction de Koumassi. L’ex-commandant de l’école nationale de gendarmerie a été mis aux arrêts, à 12 heures précises, au sein même de l’établissement par le colonel-major Vako Bamba, sur ordre du général Gervais Kouassi, commandant supérieur de la gendarmerie. Son arrestation intervient suite à une enquête sur la découverte de fosses communes, de tombes et d’un charnier dans les sous-bois de l’école. C’est en présence des autorités politiques, du procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio, et des responsables de la gendarmerie que le chef de l’ex-Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) a été conduit en prison. Guiai Bi Poin a été convoqué par un message du Commandant supérieur en second de la gendarmerie, le colonel-major Vako Bamba, lui demandant de se présenter à l’école de gendarmerie d’Abidjan pour être entendu. Le général a répondu favorablement à cette convocation en se présentant, samedi à 9h, au bureau du nouveau commandant-école Alexandre Appalo Touré. Il a souhaité la présence de son avocat, maître Thomas Moularé, avant de répondre à tout interrogatoire. Finalement, à 12h, on lui a signifié son arrestation. Créée depuis le 12 juin 1961, l’école de gendarmerie d’Abidjan a été dirigée par 12 officiers, 5 Français et 7 Ivoiriens. Guiai Bi Poin en a été le 14ème commandant. Après la chute de Laurent Gbagbo, il avait fait allégeance au pouvoir d`Alassane Ouattara. « Je suis venu apporter le message de réconciliation parce que je crois fermement à la Côte d’Ivoire. C’est un nouveau départ pour tous les Ivoiriens », avait déclaré l’officier supérieur de la gendarmerie, le mercredi 13 avril 2011, au sortir d’une audience chez le Premier ministre et ministre de la Défense, Guillaume Soro.
Bahi K.