Paul Biya a signé le 30 Août 2011, le décret portant convocation du corps électoral en vue de l’élection du Président de la République. Cette élection ne laissera sans doute pas indifférents certains Ivoiriens qui suivront avec beaucoup d’attention.
Au plus fort de la crise postélectorale ivoirienne, le Président de la République camerounaise, Paul Biya, s’était imposé un devoir de non-ingérence, au point de fâcher les deux camps ivoiriens, RHDP et LMP qui attendaient de lui un soutien, en tant qu’un doyen du syndicat africain des Présidents de la République. Là où la position de Sassou N’guesso, Ali Bongo Ondimba, Idriss Deby Itno, était quasiment affichée en faveur du Président élu par la voix des urnes. Se contentant, en cette période cruciale de la vie d’une nation frère, de déclarer au cours de la fête nationale camerounaise : « Que la Côte d’Ivoire suive l’exemple de la Guinée (NDLR Guinée -Conakry) », où Alpha Condé venait d’accéder au pouvoir après un second tour face à Seydou Dalein Diallo. Une déclaration jugée à l’époque trop diplomatique et équilibriste, empreinte d’une grande prudence. Toutefois, les Ivoiriens qui avaient suivi, de bout en bout, les débats souverainistes sur les chaînes privées de ce pays d’Afrique centrale, les manifestations de certaines sociétés civiles contre ce qu’ils ont appelé, une ingérence trop forte de l’Occident dans des affaires ivoiro-ivoiriennes, ont aujourd’hui une occasion de voir les Camerounais appliquer cette liberté d’expression pour l’essor de la démocratie vraie dans leur pays. Des débats comme ceux initiés par Jules Domché, directeur Afrique Centrale d’Africavox, qui n’hésitait pas à soutenir des thèses proches de l’argumentaire de LMP, sont attendus des Ivoiriens.
K.Hyacinthe
Au plus fort de la crise postélectorale ivoirienne, le Président de la République camerounaise, Paul Biya, s’était imposé un devoir de non-ingérence, au point de fâcher les deux camps ivoiriens, RHDP et LMP qui attendaient de lui un soutien, en tant qu’un doyen du syndicat africain des Présidents de la République. Là où la position de Sassou N’guesso, Ali Bongo Ondimba, Idriss Deby Itno, était quasiment affichée en faveur du Président élu par la voix des urnes. Se contentant, en cette période cruciale de la vie d’une nation frère, de déclarer au cours de la fête nationale camerounaise : « Que la Côte d’Ivoire suive l’exemple de la Guinée (NDLR Guinée -Conakry) », où Alpha Condé venait d’accéder au pouvoir après un second tour face à Seydou Dalein Diallo. Une déclaration jugée à l’époque trop diplomatique et équilibriste, empreinte d’une grande prudence. Toutefois, les Ivoiriens qui avaient suivi, de bout en bout, les débats souverainistes sur les chaînes privées de ce pays d’Afrique centrale, les manifestations de certaines sociétés civiles contre ce qu’ils ont appelé, une ingérence trop forte de l’Occident dans des affaires ivoiro-ivoiriennes, ont aujourd’hui une occasion de voir les Camerounais appliquer cette liberté d’expression pour l’essor de la démocratie vraie dans leur pays. Des débats comme ceux initiés par Jules Domché, directeur Afrique Centrale d’Africavox, qui n’hésitait pas à soutenir des thèses proches de l’argumentaire de LMP, sont attendus des Ivoiriens.
K.Hyacinthe
