Triste scène ce mercredi 6 septembre 2011 à la gare routière de Yamoussoukro. Un jeune homme en tenue Frci a arraché à un voyageur la coquette somme de 800.000 francs et se serait enfui si chef Taylor n’était pas intervenu.
« Ou c’est un voleur qui s’est habillé en élément des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ou alors, c’est un soldat indigne de la tenue et de l’arme qu’il porte. Heureusement que Taylor n’était pas loin. » Ces mots sont d’un des vendeurs de carburant et d’huile qui squattent la gare routière de Yamoussoukro d’où ils ont été déguerpis dans l’espoir d’un recasement. Comme des centaines de personnes, il a assisté en spectateur impuissant, à la triste scène. Depuis le déguerpissement, les Massa et autres Dyna desservant Yamoussoukro travaillent à partir de la gare des gros camions où les différentes lignes ont des places. C’est là qu’est descendu d’un véhicule, un homme d’une trentaine d’années qui cherche un lieu pour se soulager d’un besoin pressant. Au lieu d’aller au WC public de la gare, le voyageur traverse la gare, passe par un des couloirs de ‘’Tatchienbougou’’ pour aller se soulager dans le caniveau derrière la Mission protestante. Il est d’abord hélé par une des prostituées du coin à qui il ne répond pas et va s’accroupir au-dessus du caniveau. Dès qu’il a fini de se soulager, l’homme qui veut retourner à la gare est accosté par un autre en tenue militaire. « Le soi-disant militaire était sorti de la chambrette de la prostituée. Il accuse le monsieur d’être un fumeur de drogue puis, sans autre forme de procès, le fait tomber et le fouille», explique notre source, témoin oculaire de l’action. Le ‘’soldat’’, ajoute-t-il, sort de la poche de sa victime une liasse d’argent et sa carte d’identité malienne qu’il confisque. « Pour pouvoir se sauver avec l’argent en dispersant les badauds et sa victime, il sort son arme et tire 4 coups de feu », poursuit notre source. Ce sont ces tirs qui attirent chef Taylor, chargé de la sécurité à Yamoussoukro qui n’était pas loin des lieux. Ce dernier arrive immédiatement, fait rattraper le ‘’soldat’’ qui tentait de fuir. Il embarque en même temps que le voyageur pour le camp de la Garde républicaine.
Le soi-disant Frci ne mettra aucun mal à reconnaître les faits. Mieux, il aidera les hommes de Taylor à récupérer l’argent qu’il avait caché en deux endroits différents : 500.000 francs sous des briques au quartier 220 logements et le reste dans les broussailles quelque part dans le même quartier. Des sommes qui seront remises au voyageur par le chef Taylor.
Ousmane Diallo
« Ou c’est un voleur qui s’est habillé en élément des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ou alors, c’est un soldat indigne de la tenue et de l’arme qu’il porte. Heureusement que Taylor n’était pas loin. » Ces mots sont d’un des vendeurs de carburant et d’huile qui squattent la gare routière de Yamoussoukro d’où ils ont été déguerpis dans l’espoir d’un recasement. Comme des centaines de personnes, il a assisté en spectateur impuissant, à la triste scène. Depuis le déguerpissement, les Massa et autres Dyna desservant Yamoussoukro travaillent à partir de la gare des gros camions où les différentes lignes ont des places. C’est là qu’est descendu d’un véhicule, un homme d’une trentaine d’années qui cherche un lieu pour se soulager d’un besoin pressant. Au lieu d’aller au WC public de la gare, le voyageur traverse la gare, passe par un des couloirs de ‘’Tatchienbougou’’ pour aller se soulager dans le caniveau derrière la Mission protestante. Il est d’abord hélé par une des prostituées du coin à qui il ne répond pas et va s’accroupir au-dessus du caniveau. Dès qu’il a fini de se soulager, l’homme qui veut retourner à la gare est accosté par un autre en tenue militaire. « Le soi-disant militaire était sorti de la chambrette de la prostituée. Il accuse le monsieur d’être un fumeur de drogue puis, sans autre forme de procès, le fait tomber et le fouille», explique notre source, témoin oculaire de l’action. Le ‘’soldat’’, ajoute-t-il, sort de la poche de sa victime une liasse d’argent et sa carte d’identité malienne qu’il confisque. « Pour pouvoir se sauver avec l’argent en dispersant les badauds et sa victime, il sort son arme et tire 4 coups de feu », poursuit notre source. Ce sont ces tirs qui attirent chef Taylor, chargé de la sécurité à Yamoussoukro qui n’était pas loin des lieux. Ce dernier arrive immédiatement, fait rattraper le ‘’soldat’’ qui tentait de fuir. Il embarque en même temps que le voyageur pour le camp de la Garde républicaine.
Le soi-disant Frci ne mettra aucun mal à reconnaître les faits. Mieux, il aidera les hommes de Taylor à récupérer l’argent qu’il avait caché en deux endroits différents : 500.000 francs sous des briques au quartier 220 logements et le reste dans les broussailles quelque part dans le même quartier. Des sommes qui seront remises au voyageur par le chef Taylor.
Ousmane Diallo