Le ministre d’Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Ahoussou Jeannot, a eu une séance de travail, hier, vendredi 09 septembre 2011, à son cabinet, avec une délégation de l’Organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire (Ofaci)
129 femmes décédées, 71 cas de viols, 215 femmes en cessation d’activités, 110 cas de violences physiques et 241 cas d’autres formes d’exactions. Tel est le bilan de l’enquête sur les violations des droits de la femme établi par l’Ofaci sur 16 localités, durant la crise postélectorale. Ce rapport a été présenté hier, au ministre de la justice, par Mme Naminata Sangaré et les membres de son bureau et ce, en prélude au séminaire de formation national de l’Ofaci qui se tiendra du 12 au 14 septembre 2011 prochain, en présence de 160 femmes venant de 80 localités du pays. Après avoir indiqué au ministre les motivations de la tenue du séminaire qui se résument à la sensibilisation des femmes sur leurs droits et à l’amélioration de leurs conditions de vie, une brochure sur les instruments de droit en faveur des femmes a été remise à Me Ahoussou Jeannot. Ce document comporte des recommandations dont la prise en charge des femmes violées ainsi que des enfants de celles qui sont décédées. Par ailleurs, les femmes de l’Ofaci ont invité le ministre de la Justice à faire en sorte que les conventions et résolutions internationales, nationales et régionales, en rapport avec les droits de la femme que la Côte d’Ivoire n’a pas encore ratifiées, le soient. Il s’agit, entre autres, de la déclaration solennelle des chefs d’Etats africains de 2007 qui s’engage à faire la promotion des femmes à des postes de responsabilité, la résolution sur le développement économique des femmes et le statut de Rome de la Cour pénale. Le ministre Ahoussou Jeannot a d’abord félicité et encouragé l’initiative des femmes de l’Ofaci, avant de les inviter à aller au-delà des campagnes de sensibilisation pour poser des actes concrets de justice. « Il s’agit de rechercher les auteurs de ces crimes car la peine de sanction est pédagogique. Nous avons la responsabilité de rapprocher la justice de l’esprit des justiciables. Il y a du travail intellectuel à faire quant à l’harmonisation des instruments non ratifiés avec nos lois », a-t-il indiqué. Signalons qu’après le ministre de la Justice, Mme Naminata Sangaré et son équipe seront reçus en audience, dans le même cadre, par le Premier Ministre, Soro Guillaume et par le président de la République.
ADAYE KOUAKOU
129 femmes décédées, 71 cas de viols, 215 femmes en cessation d’activités, 110 cas de violences physiques et 241 cas d’autres formes d’exactions. Tel est le bilan de l’enquête sur les violations des droits de la femme établi par l’Ofaci sur 16 localités, durant la crise postélectorale. Ce rapport a été présenté hier, au ministre de la justice, par Mme Naminata Sangaré et les membres de son bureau et ce, en prélude au séminaire de formation national de l’Ofaci qui se tiendra du 12 au 14 septembre 2011 prochain, en présence de 160 femmes venant de 80 localités du pays. Après avoir indiqué au ministre les motivations de la tenue du séminaire qui se résument à la sensibilisation des femmes sur leurs droits et à l’amélioration de leurs conditions de vie, une brochure sur les instruments de droit en faveur des femmes a été remise à Me Ahoussou Jeannot. Ce document comporte des recommandations dont la prise en charge des femmes violées ainsi que des enfants de celles qui sont décédées. Par ailleurs, les femmes de l’Ofaci ont invité le ministre de la Justice à faire en sorte que les conventions et résolutions internationales, nationales et régionales, en rapport avec les droits de la femme que la Côte d’Ivoire n’a pas encore ratifiées, le soient. Il s’agit, entre autres, de la déclaration solennelle des chefs d’Etats africains de 2007 qui s’engage à faire la promotion des femmes à des postes de responsabilité, la résolution sur le développement économique des femmes et le statut de Rome de la Cour pénale. Le ministre Ahoussou Jeannot a d’abord félicité et encouragé l’initiative des femmes de l’Ofaci, avant de les inviter à aller au-delà des campagnes de sensibilisation pour poser des actes concrets de justice. « Il s’agit de rechercher les auteurs de ces crimes car la peine de sanction est pédagogique. Nous avons la responsabilité de rapprocher la justice de l’esprit des justiciables. Il y a du travail intellectuel à faire quant à l’harmonisation des instruments non ratifiés avec nos lois », a-t-il indiqué. Signalons qu’après le ministre de la Justice, Mme Naminata Sangaré et son équipe seront reçus en audience, dans le même cadre, par le Premier Ministre, Soro Guillaume et par le président de la République.
ADAYE KOUAKOU