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Société Publié le lundi 19 septembre 2011 | Notre Voie

Attaque meurtrière de Taï/Le bilan s’alourdit : 23 morts

Le bilan de l’attaque menée par des hommes armés non identifiés, le vendredi 16 septembre dernier, contre le village de Ziriglo dans la sous-préfecture de Taï (650 km d’Abidjan, extrême Ouest), s’est alourdi. Les dernières informations recueillies sur place, hier, font état de 23 morts dont un combattant des Frci. Les victimes civiles sont constituées de femmes, d’enfants et d’hommes. Le village lui-même a été saccagé et incendié par les assaillants à en croire les témoignages. Selon des sources proches des autorités sous-préfectorales de Taï, «la nature des hommes armés qui ont attaqué reste inconnue dans la mesure où ceux-ci se sont évanouis dans la nature après leur forfaiture. Il serait donc hasardeux d’indexer qui que ce soit. Il faut se garder d’indexer qui que ce soit à l’heure actuelle des choses». Allusion faite à certaines tribunes qui ont vite fait d’attribuer l’attaque aux «Libériens ou miliciens pro-Gbagbo». Les pistes pour comprendre cette attaque sont variées. Pendant que le régime Ouattara pointe du doigt des « Libériens », d’autres pistes convergent notamment vers l’existence de bandes armées que soutiendraient des Frci. Des bandes armées exerçant illégalement dans les forêts classées et s’évertuant à protéger, par la force, leurs intérêts relatifs à l’exploitation illicite de l’or. «Il y a des gens qui exploitent l’or à la frontière ivoiro-libérienne, on y trouve des Ivoiriens, des Libériens, des Nigérians et des Burkinabés. Depuis que les Frci sont arrivées sur la plate-forme, les exploitants ne paient plus de taxe. Et cela n’est pas du goût de celui qui se dit propriétaire de la mine d’or. Cette situation peut favoriser des scènes de règlement de compte», soutiennent des personnes interrogées à Taï, à 35 km de Ziriglo. Quant aux combattants des Frci installés sur place, ils estiment que cette situation d’insécurité galopante est liée à la réduction drastique de leurs barrages par le gouvernement. Les autorités municipales de Taï, elles ne sont pas de cet avis. Elles pensent, par contre, que sur le terrain, ni les gendarmes, ni les agents des Eaux et Forêts n’ont le moindre moyen de locomotion ni d’armes pour faire face à l’insécurité criarde.

Félix Téha Dressrait
envoyé spécial à l’Ouest
dessrait@yahoo.fr
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