Le 17 septembre dernier, les enquêteurs du bureau des services de contrôle interne des Nations Unies (OIOS), situé à New York, ont débarqué en Côte d’Ivoire pour mener leurs investigations suite aux allégations ‘’d’exploitations et abus sexuels’’, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, impliquant des soldats et policiers de l’Onuci. Même si rien n’a filtré des résultats des enquêtes menées par les experts de l’ONU, tout porte à croire, selon le confrère La Lettre du Continent, que les mis en cause seraient les soldats des contingents béninois et malawites. Outre ceux-ci, plusieurs Pakistanais, fonctionnaires réguliers des Nations Unies, seraient également visés. Aux experts de l’OIOS, il avait été adjoint des enquêteurs spécialement dépêchés à Abidjan, par les autorités béninoises et malawites, précise le confrère. Car ils devaient travailler en étroite collaboration avec les experts de l’OIOS, étant donné que toute investigation touchant un membre des contingents sus cités, relevant de la responsabilité des Etats contributeurs. Puis de revenir sur les conclusions du rapport de la première mission d’évaluation présente dans l’Ouest ivoirien du 24 au 29 août, qui sont accablantes. Celles-ci, poursuit le canard français, font état de l’ouverture de ‘’maisons closes’’ dans le périmètre de certaines casernes de l’Onuci. Pis, révèle-t-on, dans certains cas, des mineures auraient été entraînées par des soldats contre rétribution, dans les forêts avoisinantes…Il est même question, dit-on, de subordination de témoins. Plusieurs soldats mis en cause auraient aussi tenté de faire pression sur des victimes ou leurs ayants-droit.
Source La Lettre du Continent
A.Dedi
Source La Lettre du Continent
A.Dedi