Les commerçants chassés du tronçon qui relie la Pâtisserie au Pont vagabond au marché de Yopougon Sicogi ne sont pas loin d’obstruer à nouveau la voie.
Les marchands du marché de Yopougon Sicogi ont pendant longtemps occupé une partie de la voie reliant la place Wakouboué au pont Vagabond. Obligeant les automobilistes à faire de grands détours pour rallier les deux lieux. L’opération de déguerpissement initiée par la ministre de la Salubrité, Anne Désirée Ouloto, a permis de rendre cette voie à nouveau praticable. Une action saluée par les nombreux usagers. Mais après cette action d’éclat, les occupants déguerpis, reviennent peu à peu. Chaque jour, ils avancent de quelques centimètres sur le goudron. Les jeunes filles qui tiennent des étals de poisson, légumes et autres denrées refusent d’entrer dans le marché. Ce qui rend la circulation difficile en ce lieu. Les gbaka et taxis communaux qui empruntent cette voie depuis sa ‘’libération’’ n’ont pas la tâche facile. Il faut manœuvrer pour éviter d’envoyer un client ou un commerçant au sol. Les trottoirs étant occupés, les automobilistes sont obligés de garer sur la voie pour embarquer les passagers. « Lorsqu’un véhicule va renverser quelqu’un, ils vont s’en prendre au chauffeur, pourtant on leur a demandé de quitter les lieux », a fait remarquer un chauffeur de gbaka. Outre cela, les magasins de fortune, construits sur les caniveaux, les bouchant pratiquement, reviennent sous d’autres formes. En effet, les propriétaires exposent leurs marchandises sur des étals placés aux mêmes endroits devant les magasins construits selon les règles. Cette situation risque de créer des palabres entre commerçants. « Ces gens qui viennent s’installer devant nos magasins ne payent pas de loyer. Pourtant, nous avons-nous des loyers de 30 voire 40 mille Fcfa sans que nos magasins soient visibles par les clients », se plaint Christophe Ametch, un ressortissant nigérian dont la boutique se situe au-delà du caniveau. Quant à Lyke H, il salue l’opération de déguerpissement et demande qu’elle se poursuive. « S’il le faut, il faut mettre une police pour les obliger à entrer dans le marché », préconise-t-il. Cependant, les ‘’hors-la-loi’’ persistent. « A l’intérieur du marché, les choses ne marchent pas, les gens préfèrent acheter dehors que d’entrer dans le marché. C’est pourquoi nous restons ici », explique une jeune dame. Et une autre d’ajouter : « Nous n’avons pas de place dans le marché ».
K. Anderson
Les marchands du marché de Yopougon Sicogi ont pendant longtemps occupé une partie de la voie reliant la place Wakouboué au pont Vagabond. Obligeant les automobilistes à faire de grands détours pour rallier les deux lieux. L’opération de déguerpissement initiée par la ministre de la Salubrité, Anne Désirée Ouloto, a permis de rendre cette voie à nouveau praticable. Une action saluée par les nombreux usagers. Mais après cette action d’éclat, les occupants déguerpis, reviennent peu à peu. Chaque jour, ils avancent de quelques centimètres sur le goudron. Les jeunes filles qui tiennent des étals de poisson, légumes et autres denrées refusent d’entrer dans le marché. Ce qui rend la circulation difficile en ce lieu. Les gbaka et taxis communaux qui empruntent cette voie depuis sa ‘’libération’’ n’ont pas la tâche facile. Il faut manœuvrer pour éviter d’envoyer un client ou un commerçant au sol. Les trottoirs étant occupés, les automobilistes sont obligés de garer sur la voie pour embarquer les passagers. « Lorsqu’un véhicule va renverser quelqu’un, ils vont s’en prendre au chauffeur, pourtant on leur a demandé de quitter les lieux », a fait remarquer un chauffeur de gbaka. Outre cela, les magasins de fortune, construits sur les caniveaux, les bouchant pratiquement, reviennent sous d’autres formes. En effet, les propriétaires exposent leurs marchandises sur des étals placés aux mêmes endroits devant les magasins construits selon les règles. Cette situation risque de créer des palabres entre commerçants. « Ces gens qui viennent s’installer devant nos magasins ne payent pas de loyer. Pourtant, nous avons-nous des loyers de 30 voire 40 mille Fcfa sans que nos magasins soient visibles par les clients », se plaint Christophe Ametch, un ressortissant nigérian dont la boutique se situe au-delà du caniveau. Quant à Lyke H, il salue l’opération de déguerpissement et demande qu’elle se poursuive. « S’il le faut, il faut mettre une police pour les obliger à entrer dans le marché », préconise-t-il. Cependant, les ‘’hors-la-loi’’ persistent. « A l’intérieur du marché, les choses ne marchent pas, les gens préfèrent acheter dehors que d’entrer dans le marché. C’est pourquoi nous restons ici », explique une jeune dame. Et une autre d’ajouter : « Nous n’avons pas de place dans le marché ».
K. Anderson