Jacob Zuma, le défenseur hier de l’Afrique digne et souverainiste, chantre de la détestation de la communauté internationale, à l’image de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, ne veut-il plus de ce combat ? Son pays, l’Afrique du Sud, vient de refuser un visa d’entrée sur le territoire sud-africain au Dalaï Lama, sur ordre de la Chine.
L’information a provoqué une onde de choc et de réprobation à travers le monde. L’Afrique du Sud, un pays qui a connu hier les affres de l’apartheid, de la discrimination raciale et qui a combattu pour une nation multiraciale, une, indivisible, a oublié son passé douloureux fait d’injustices, de brimades, d’humiliations et de développement séparé pour refuser un visa d’entrée sur son sol au Dalaï Lama dont la tête a été mise à prix par la Chine. Combattant intrépide de l’autonomie de son peuple, ce guide Tibétain est déclaré persona non grata en Chine. Et les autorités de ce pays s’évertuent à communiquer aux Etats qui entretiennent des relations diplomatiques, économiques avec leur gouvernement, leur haine viscérale contre l’homme. L’Afrique du Sud vient de tomber dans le jeu des dirigeants chinois. Ce pays d’Afrique australe vient de dire niet à la délivrance d’un visa d’entrée au Dalaï Lama. Le chef spirituel Tibétain devait tenir une conférence inaugurale ‘’Desmond, Tutu pour la paix’’, samedi au Cap. Une cérémonie organisée par l’archevêque honoraire pour son 80ème anniversaire. Le Président Jacob Zuma, connu pour être un souverainiste, un représentant de l’Afrique dite digne vient de tourner le dos à ce combat de restauration de l’honneur et de la dignité du continent. A-t-il décidé de tourner la page pour ne pas subir à son tour le courroux de la communauté internationale ? Il vient de réciter la leçon à lui dictée par la Chine. Et de se mettre à sa solde. En opposant au Dalaï Lama accusé de visées séparatistes par Pékin qui tente d’entraver tous ses déplacements à l’étranger, le refus catégorique d’un visa d’entrée sur son sol. Pour ne pas s’attirer la foudre de la Chine. Le Président Félix Houphouët-Boigny disait de son vivant : ‘’La solidarité dans le mal, non ! La solidarité dans le malheur, oui’’. Refuser d’accorder un visa au Dalaï Lama, c’est exécuter ses ordres et ses désirs de puissance, d’écrasement et de conquête. Zuma a dû oublier, aujourd’hui au pouvoir, la longue lutte des noirs sud-africains contre l’apartheid ou le développement séparé, pour qu’un noir préside de nos jours aux destinées de la nation arc-en-ciel. Ce seul regard dans le rétroviseur aurait suffi pour ne pas persécuter le Dalaï Lama. Une question tout de même au Président sud-africain, Jacob Zuma. A quoi cela sert-il de dire un non retentissant à l’Occident pour se cacher dans son pays et se vendre moins cher aux Chinois ? S’est-il engagé auprès de la Chine pour combattre désormais la démocratie ? Les dirigeants africains ne cesseront jamais de nous surprendre. Toujours négativement. Au gré de leurs intérêts personnels. Pauvre Afrique ! Elle est vraiment très mal partie avec des dirigeants qui prennent leurs ordres auprès des puissances étrangères.
Igor Wawayou et Charles Kouassi
L’information a provoqué une onde de choc et de réprobation à travers le monde. L’Afrique du Sud, un pays qui a connu hier les affres de l’apartheid, de la discrimination raciale et qui a combattu pour une nation multiraciale, une, indivisible, a oublié son passé douloureux fait d’injustices, de brimades, d’humiliations et de développement séparé pour refuser un visa d’entrée sur son sol au Dalaï Lama dont la tête a été mise à prix par la Chine. Combattant intrépide de l’autonomie de son peuple, ce guide Tibétain est déclaré persona non grata en Chine. Et les autorités de ce pays s’évertuent à communiquer aux Etats qui entretiennent des relations diplomatiques, économiques avec leur gouvernement, leur haine viscérale contre l’homme. L’Afrique du Sud vient de tomber dans le jeu des dirigeants chinois. Ce pays d’Afrique australe vient de dire niet à la délivrance d’un visa d’entrée au Dalaï Lama. Le chef spirituel Tibétain devait tenir une conférence inaugurale ‘’Desmond, Tutu pour la paix’’, samedi au Cap. Une cérémonie organisée par l’archevêque honoraire pour son 80ème anniversaire. Le Président Jacob Zuma, connu pour être un souverainiste, un représentant de l’Afrique dite digne vient de tourner le dos à ce combat de restauration de l’honneur et de la dignité du continent. A-t-il décidé de tourner la page pour ne pas subir à son tour le courroux de la communauté internationale ? Il vient de réciter la leçon à lui dictée par la Chine. Et de se mettre à sa solde. En opposant au Dalaï Lama accusé de visées séparatistes par Pékin qui tente d’entraver tous ses déplacements à l’étranger, le refus catégorique d’un visa d’entrée sur son sol. Pour ne pas s’attirer la foudre de la Chine. Le Président Félix Houphouët-Boigny disait de son vivant : ‘’La solidarité dans le mal, non ! La solidarité dans le malheur, oui’’. Refuser d’accorder un visa au Dalaï Lama, c’est exécuter ses ordres et ses désirs de puissance, d’écrasement et de conquête. Zuma a dû oublier, aujourd’hui au pouvoir, la longue lutte des noirs sud-africains contre l’apartheid ou le développement séparé, pour qu’un noir préside de nos jours aux destinées de la nation arc-en-ciel. Ce seul regard dans le rétroviseur aurait suffi pour ne pas persécuter le Dalaï Lama. Une question tout de même au Président sud-africain, Jacob Zuma. A quoi cela sert-il de dire un non retentissant à l’Occident pour se cacher dans son pays et se vendre moins cher aux Chinois ? S’est-il engagé auprès de la Chine pour combattre désormais la démocratie ? Les dirigeants africains ne cesseront jamais de nous surprendre. Toujours négativement. Au gré de leurs intérêts personnels. Pauvre Afrique ! Elle est vraiment très mal partie avec des dirigeants qui prennent leurs ordres auprès des puissances étrangères.
Igor Wawayou et Charles Kouassi