Les sections des syndicats de santé, tous corps confondus, du Chu de Treichville
ont décidé, hier, au cours d’une assemblée générale, d’observer un arrêt de travail
jusqu’à ce que la sécurité soit rétablie sur leur lieu de travail. « Nous, personnel (
médecins, infirmiers, sages-femmes, techniciens, aides-soignants, filles et garçons
de salle, assistants sociaux et personnels administratifs) réunis en assemblée
générale, ce jeudi 13 octobre 2011, de 10h à 12h, à la salle de conférences du Chu
de Treichville : décidons d’un arrêt de travail étendu à tous les services du Chu de
Treichville à compter de ce jour 13 octobre, à partir de 14h et ce jusqu’à nouvel
ordre », peut-on lire dans la note d’information adressée au directeur général du Chu
de Treichville dont Notre Voie a reçu copie. Aussitôt décidé, le personnel est passé
à la phase d’application de la mesure. Ainsi, a-t-on pu constater aux urgences que
tous les nouveaux malades qui arrivaient étaient priés de se rediriger vers les autres
Chu et centres de santé. Seuls les malades venus avant la décision reçoivent des
soins. Toutefois, les lits sont dans leur grande majorité vides. « Nous travaillons pour
vite les libérer », témoigne un infirmier. « Où sont les infirmiers », demande une fille
de salle à un monsieur certainement du corps médical. Celui-ci répond : « Ils sont de
l’autre côté, mais ils ont enlevé leur blouse». Le personnel est très remonté et jure
de reprendre le travail que « si les mesures sécuritaires sont effectives et assurées
par les forces de police ou de gendarmerie ». En outre, ils ont à nouveau demandé à
leur tutelle « d’éviter d’accuser l’ensemble du personnel de vol de médicaments, car
de tels propos jettent le discrédit et créent un climat de suspicion entre la population
et le personnel de santé ». Le personnel invite le ministre de la santé, professeur
N’Dri Yoman, qui est annoncé au Chu de Treichville aujourd’hui, à œuvrer « à
créer un climat de confiance et non de défiance entre la population et le personnel
de santé. » C’est donc tout le Chu de Treichville qui est paralysé pour une durée
indéfinie. Le personnel proteste contre la bastonnade de leurs collègues par des
éléments des Frci d’Alassane Dramane Ouattara, lundi dernier, à 23h, aux urgences
du Chu de Treichville.
Coulibaly Zié Oumar
ont décidé, hier, au cours d’une assemblée générale, d’observer un arrêt de travail
jusqu’à ce que la sécurité soit rétablie sur leur lieu de travail. « Nous, personnel (
médecins, infirmiers, sages-femmes, techniciens, aides-soignants, filles et garçons
de salle, assistants sociaux et personnels administratifs) réunis en assemblée
générale, ce jeudi 13 octobre 2011, de 10h à 12h, à la salle de conférences du Chu
de Treichville : décidons d’un arrêt de travail étendu à tous les services du Chu de
Treichville à compter de ce jour 13 octobre, à partir de 14h et ce jusqu’à nouvel
ordre », peut-on lire dans la note d’information adressée au directeur général du Chu
de Treichville dont Notre Voie a reçu copie. Aussitôt décidé, le personnel est passé
à la phase d’application de la mesure. Ainsi, a-t-on pu constater aux urgences que
tous les nouveaux malades qui arrivaient étaient priés de se rediriger vers les autres
Chu et centres de santé. Seuls les malades venus avant la décision reçoivent des
soins. Toutefois, les lits sont dans leur grande majorité vides. « Nous travaillons pour
vite les libérer », témoigne un infirmier. « Où sont les infirmiers », demande une fille
de salle à un monsieur certainement du corps médical. Celui-ci répond : « Ils sont de
l’autre côté, mais ils ont enlevé leur blouse». Le personnel est très remonté et jure
de reprendre le travail que « si les mesures sécuritaires sont effectives et assurées
par les forces de police ou de gendarmerie ». En outre, ils ont à nouveau demandé à
leur tutelle « d’éviter d’accuser l’ensemble du personnel de vol de médicaments, car
de tels propos jettent le discrédit et créent un climat de suspicion entre la population
et le personnel de santé ». Le personnel invite le ministre de la santé, professeur
N’Dri Yoman, qui est annoncé au Chu de Treichville aujourd’hui, à œuvrer « à
créer un climat de confiance et non de défiance entre la population et le personnel
de santé. » C’est donc tout le Chu de Treichville qui est paralysé pour une durée
indéfinie. Le personnel proteste contre la bastonnade de leurs collègues par des
éléments des Frci d’Alassane Dramane Ouattara, lundi dernier, à 23h, aux urgences
du Chu de Treichville.
Coulibaly Zié Oumar