La ministre de l’Education nationale a décidé de la suppression du syndicalisme en milieu scolaire et universitaire. Loin d’aller contre cette décision, des étudiants réunis autour d’Angeline Ganhoulou, alias ‘’Two-Face la fille de la FESCI’’, se proposent de contribuer au développement de la Côte d’Ivoire. Des anciens de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, élèves et étudiants pour la plupart, ont salué la volonté de Mme Kandia Camara de soigner l’école ivoirienne, à travers sa mesure de suppression d’activités syndicales. Cependant, Ganhoulou Angeline et ses amis pensent que la liberté d’association ne doit être déniée aux élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. «Nous souhaiterions que la liberté d’association des individus élèves soit sauvegardée et qu’on leur permette de jouir pleinement de cette liberté», a suggéré Angeline Ganhoulou, étudiante en criminologie à l’Université de Cocody. Selon elle, la FESCI s’est détournée de son objectif, ces dix dernières années en s’immisçant dans la vie politique. « Ce qui lui a valu toutes les accusations. Mais, comme l’a dit le camarade Mian Augustin, justice sera faite le moment venu et les responsabilités seront situées », a-t-elle ajouté, en appelant les étudiants à la vigilance pour éviter que les palabres de leadership ne conduisent à une nouvelle guerre des machettes. Au lieu de chercher à tuer la FESCI, ces étudiants proposent plutôt que cette association soit «repensée pour qu’elle soit un instrument de développement», dans une Côte d’Ivoire en chantier avec le Président Alassane Ouattara.
O.D
O.D