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Politique Publié le jeudi 20 octobre 2011 | Nord-Sud

Achat d’armes, recel de cadavres, …Mangou auditionné pendant 4 heures

© Nord-Sud Par Prisca
Ecole nationale de police: 1.537 nouveaux policiers de la promotion 2010-2012 présentés au drapeau, en présence du ministre Désiré Tagro
Lundi 26 juillet 2010. Abidjan, Ecole nationale de police (Enp). 208 recrues féminines, 15 élèves commissaires, 200 officiers et 1.323 sous-officiers, instruits sur la valeur du drapeau national. Photo: le général de division Philippe Mangou, chef d`état-major des Fanci
L’ancien chef d’état-major des armées, le général Philippe Mangou, a été entendu, mardi dernier, par le juge d’instruction militaire, le lieutenant Roger Koffi.


4 heures d’horloge. C’est le temps qu’a duré l’audition du général de corps d’armées, Philippe Mangou. C’était mardi dernier au 17éme étage de la tour A, siège du tribunal militaire d’Abidjan (Tma). L’ex-chef d’état-major a été entendu par le juge d’instruction militaire, le lieutenant Roger Koffi. Le général est arrivé en ces lieux à 7 heures, accompagné par son chauffeur et de son garde du corps. Il était en tenue civile (TC). Selon notre source c’est à 8 heures 30 que l’audition a débuté pour prendre fin à 12 heures 30. L’ex-chef d’état-major, a donné sa version sur les faits de détournement de deniers publics et de matériels publics, d’achat, de commerce , de détention et de cession illicite d’armes et de munitions de guerre, d’arrestation illégale et de séquestration, de meurtre et enfin de recel de cadavre. Il faut rappeler qu’il y a quelques mois après l’arrestation de l’ex-président Laurent Gbagbo le 11 avril dernier dans la crise post- électorale, le nouveau chef d’Etat, Alassane Ouattara, a procédé à la restructuration de l’armée devenue Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) avec la nomination à sa tête d’un nouveau chef d’état-major, le général Soumaïla Bakayoko, ex-patron des soldats des Forces nouvelles. La chute du «boulanger» d’Abidjan a poussé plusieurs de ses proches dont des officiers et sous-officiers de l’ex-armée, des Forces de défense et de sécurité (Fds), à s’exiler dans des pays de la sous-région ouest-africaine.
Face à des projets de déstabilisation, le nouveau gouvernement a encouragé et ramené à Abidjan certains de ces officiers pro-Gbagbo en exil à Accra.
Sur les 60 militaires pro-Gbagbo inculpés pour séquestration, détention d’armes et atteinte à la sûreté de l’Etat, 49 sont aujourd’hui derrière les barreaux. La dernière arrestation en date est celle du commandant Séka Séka l’aide de camp de Simone Gbagbo le 15 octobre.

Bahi. K.
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