Comment sont-ils faits ? Qu’est-ce que Dieu-le-Père a mis à la place de leurs cœurs avant de les envoyer sur terre parmi les humains. Les refondateurs sont des êtres cyniques. Ils font du mal aux autres avec le sourire aux lèvres. Pour eux, la mort n’est rien. Tuer et torturer, ce sont-là des jeux de société auxquels ils s’adonnent avec plaisir. Quand ils étaient aux affaires, c’était à qui ferait le plus de torts à ses prochains, à qui ferait passer de vie à trépas, le maximum de personnes. Pendant les heures glorieuses des escadrons de la mort, le bon peuple de Côte d’Ivoire a ouïe dire qu’ils choisissaient leurs victimes du jour sur une liste bien établie au palais du chef de la refondation. Et les soirs, comme des chasseurs de gibier, les tueurs se retrouvaient pour faire le bilan des différentes missions expéditives.
Chacun brandissait son trophée de chasse et recevait les félicitations du chef. Ce dernier tirait les oreilles à celui ou ceux revenu(s) bredouilles, les exhortant à améliorer leurs scores.
Des criminels, rien que des criminels ! Le bon peuple de Côte d’Ivoire croyait à un jeu politique quand les commanditaires de ces actes niaient les faits. Pour eux, le charnier de Yopougon était un montage. Les morts que l’on présentait au public étaient des poupées gonflables. Pour eux, en mars 2004, il n’y avait eu aucun massacre. Les opposants trouvés morts étaient des partisans du suicide collectif. Le cynisme de ses êtres sans cœur a atteint le paroxysme après les chars lancés contre les femmes manifestant à Abobo. Tout le monde a vu le sang coulé, une manifestante faisant rassemblant toutes ses forces pour revenir à la vie, sans succès. Aux sans-cœur d’affirmer, sans considération pour l’Homme, que les militants s’étaient aspergés de « bissap » et que l’agonisante jouait un numéro de cirque. Méchants, ils sont méchants ! Malgré leur double défaite électorale et militaire, ils ne reculent devant aucune négation. Ceux- là mêmes qui étaient à la baguette des actes de tueries continuent d’insulter l’intelligence du bon peuple de Côte d’Ivoire. Hier, il a été donné de lire dans un quotidien de la place, une littérature produite par l’un d’entre eux qui est un ramassis de négations, un tissu d’irresponsabilités. Il faut être sorti des ténèbres pour raconter ce que cet ancien caïd de la refondation a osé écrire. Ici, celui qui a lui a permis de se moquer des victimes de leurs barbaries est aussi irresponsable que lui. Ce n’est pas parce que le nouveau président de la République prône le pardon, la tolérance qu’il faut continuer de torturer les parents des victimes et de traiter ces morts comme des moins que rien, des âmes qui ne méritent aucune considération. Si tout le monde était comme ces refondateurs, méchants, cyniques et irresponsables, la Côte d’Ivoire ne connaîtrait pas la tranquillité. Les enfants du bon Dieu ne sont point des canards boiteux. Ne l’oublions pas
Chacun brandissait son trophée de chasse et recevait les félicitations du chef. Ce dernier tirait les oreilles à celui ou ceux revenu(s) bredouilles, les exhortant à améliorer leurs scores.
Des criminels, rien que des criminels ! Le bon peuple de Côte d’Ivoire croyait à un jeu politique quand les commanditaires de ces actes niaient les faits. Pour eux, le charnier de Yopougon était un montage. Les morts que l’on présentait au public étaient des poupées gonflables. Pour eux, en mars 2004, il n’y avait eu aucun massacre. Les opposants trouvés morts étaient des partisans du suicide collectif. Le cynisme de ses êtres sans cœur a atteint le paroxysme après les chars lancés contre les femmes manifestant à Abobo. Tout le monde a vu le sang coulé, une manifestante faisant rassemblant toutes ses forces pour revenir à la vie, sans succès. Aux sans-cœur d’affirmer, sans considération pour l’Homme, que les militants s’étaient aspergés de « bissap » et que l’agonisante jouait un numéro de cirque. Méchants, ils sont méchants ! Malgré leur double défaite électorale et militaire, ils ne reculent devant aucune négation. Ceux- là mêmes qui étaient à la baguette des actes de tueries continuent d’insulter l’intelligence du bon peuple de Côte d’Ivoire. Hier, il a été donné de lire dans un quotidien de la place, une littérature produite par l’un d’entre eux qui est un ramassis de négations, un tissu d’irresponsabilités. Il faut être sorti des ténèbres pour raconter ce que cet ancien caïd de la refondation a osé écrire. Ici, celui qui a lui a permis de se moquer des victimes de leurs barbaries est aussi irresponsable que lui. Ce n’est pas parce que le nouveau président de la République prône le pardon, la tolérance qu’il faut continuer de torturer les parents des victimes et de traiter ces morts comme des moins que rien, des âmes qui ne méritent aucune considération. Si tout le monde était comme ces refondateurs, méchants, cyniques et irresponsables, la Côte d’Ivoire ne connaîtrait pas la tranquillité. Les enfants du bon Dieu ne sont point des canards boiteux. Ne l’oublions pas
