Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, a inauguré le 28 octobre 2011, le siège de l’institution de microfinance, Microcred. Au cours de cette cérémonie, il a dressé un diagnostic desdites structures.
Microcred est la dernière née dans le secteur de la microfinance. En tant que structure de financement et de refinancement, elle veut être plus proche de la population et participer à la lutte contre la pauvreté. François Xavier Poste, son Directeur général, l’a fait savoir hier, vendredi, à l’inauguration de ladite structure. Selon lui, Microcred vise comme cibles, le monde rural, les agriculteurs et les micro-entrepreneurs. Se réjouissant de la présence de cette institution, née sous l’impulsion de ‘’Planet Finance’’, le ministre Charles Diby Koffi a prodigué des conseils aux acteurs du secteur de la microfinance. «Les exigences de gestion que les banques observent, les microfinances doivent les respecter», a-t-il conseillé. Ce souhait du ministre vient du constat suivant : « il y a beaucoup de microfinances qui sont devenues systémiques dans leur gestion. Et j’ai peur que l’Etat ne soit en dernier ressort le prêteur ». Toutefois, estime-t-il, cet évènement traduit l’engagement commun de l’Etat et des opérateurs économiques à bâtir une nation forte et prospère, en prenant un pari sur l’avenir. « Il nous faut donc relever avec l’ensemble des acteurs du secteur de la microfinance, les défis du relèvement du taux de bancarisation, notamment au niveau des couches sociales les plus défavorisées, par la promotion des services financiers diversifiés, novateurs, attractifs et accessibles», a-t-il indiqué. Pour lui, l’actionnariat composite et important de cette institution, marque certes un changement positif dans le paysage financier ivoirien, mais plus, ‘’suscite un espoir en termes de capacité de mobilisation de l’épargne pour le financement des activités économiques. Microcred a un capital de 2.295.960.000FCFA et compte le porter à 3.3 milliards de FCFA avec l’entrée respective de la BAD et de la BEI. Sa décision d’octroi se base sur une analyse du cash-flow du client et de sa capacité de remboursement.
K.Hyacinthe
Microcred est la dernière née dans le secteur de la microfinance. En tant que structure de financement et de refinancement, elle veut être plus proche de la population et participer à la lutte contre la pauvreté. François Xavier Poste, son Directeur général, l’a fait savoir hier, vendredi, à l’inauguration de ladite structure. Selon lui, Microcred vise comme cibles, le monde rural, les agriculteurs et les micro-entrepreneurs. Se réjouissant de la présence de cette institution, née sous l’impulsion de ‘’Planet Finance’’, le ministre Charles Diby Koffi a prodigué des conseils aux acteurs du secteur de la microfinance. «Les exigences de gestion que les banques observent, les microfinances doivent les respecter», a-t-il conseillé. Ce souhait du ministre vient du constat suivant : « il y a beaucoup de microfinances qui sont devenues systémiques dans leur gestion. Et j’ai peur que l’Etat ne soit en dernier ressort le prêteur ». Toutefois, estime-t-il, cet évènement traduit l’engagement commun de l’Etat et des opérateurs économiques à bâtir une nation forte et prospère, en prenant un pari sur l’avenir. « Il nous faut donc relever avec l’ensemble des acteurs du secteur de la microfinance, les défis du relèvement du taux de bancarisation, notamment au niveau des couches sociales les plus défavorisées, par la promotion des services financiers diversifiés, novateurs, attractifs et accessibles», a-t-il indiqué. Pour lui, l’actionnariat composite et important de cette institution, marque certes un changement positif dans le paysage financier ivoirien, mais plus, ‘’suscite un espoir en termes de capacité de mobilisation de l’épargne pour le financement des activités économiques. Microcred a un capital de 2.295.960.000FCFA et compte le porter à 3.3 milliards de FCFA avec l’entrée respective de la BAD et de la BEI. Sa décision d’octroi se base sur une analyse du cash-flow du client et de sa capacité de remboursement.
K.Hyacinthe