La Côte d’Ivoire était coupée en deux suite à la crise de 2002. Les zones centre, nord et ouest étaient sous contrôle de la rébellion armée. Et les autres zones c'est-à-dire le sud et l’est étaient sous l’autorité gouvernementale. Contrairement à la zone sud, les zones sous contrôle des forces nouvelles, connaissaient des difficultés surtout au niveau de l’école. Car les enseignants avaient fui ces zones pour se refugier dans les villes du sud et de l’est. Face à cette situation, les acteurs de l’Education se sont battus pour que l’école reprenne dans les zones Cno. Ainsi, des enseignants bénévoles ont été recrutés pour enseignés les élèves. Certes, certains n’avaient pas de diplômes universitaires. Mais les élèves étaient contraints de les accepter car leurs enseignants les avaient abandonnés. Cahin-caha, certains élèves ont pu décrocher le Bac et le Bepc. Mais force est de reconnaitre que sans leur détermination l’école n’aurait pas fonctionné dans les zones CNO. Mais aujourd’hui, avec l’avènement du Dr Alassane Ouattara à la magistrature suprême les parents souhaitent que leurs enfants soient enseignés par des enseignants de l’Etat pour donner plus de crédit aux diplômes ivoiriens. Certains boudent même les enseignants bénévoles. « Nous ne voulons plus des enseignants bénévoles. Ils n’ont même pas de diplômes d’enseignement. Aujourd’hui, nous avons besoin d’enseignants expérimentés», a confié Bakayoko Mamadou élève en classe de Terminale au Lycée Moderne de Séguéla.
Fofana Zoumana (Stagiaire)
Fofana Zoumana (Stagiaire)