Les opérateurs de la filière café-cacao du département de Daloa dénoncent la résurgence du racket et des tracasseries routières de la part des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
Convoqués par le préfet de région, président du comité de suivi de la filière, dans le cadre des dispositions à prendre pour le bon déroulement de la campagne de commercialisation, les opérateurs de la filière ont évoqué le problème récurrent des rackets qu’ils subissent sur les corridors et particulièrement sur les pistes avec les nombreux barrages érigés par les éléments des FRCI.
Pour réduire l’ardeur des FRCI qui réclament parfois 20, 30 ou même 50.000 francs à chaque barrage, des responsables de coopératives dont M. Kouakou Philippe, PCA de la coopérative agricole de Luénoufla (S/P) de Bédiala, ont souhaité l’institution d’un ticket à tarif unique, pour faciliter le passage des barrages.
Le préfet de la région du Haut-Sassandra et du département de Daloa qui ne voudrait pas que les opérateurs prêtent le flanc à la pratique du racket, d’ailleurs interdit, a indiqué qu’en tant que président du comité de suivi de la filière, il se fera fort de traiter la question des tracasseries routières avec les chefs militaires, également membres dudit comité, afin que des instructions soient prises pour que cessent ces pratiques peu recommandables.
A cet effet, Il a communiqué des numéros verts pour que tout sachant puisse saisir le comité de suivi face à une situation de racket.
Par ailleurs, le problème d’insécurité avec la réapparition des coupeurs de route et la mauvaise interprétation du prix bord champ ont été également abordés au cours de cette rencontre.
(AIP)
YY/kp
Convoqués par le préfet de région, président du comité de suivi de la filière, dans le cadre des dispositions à prendre pour le bon déroulement de la campagne de commercialisation, les opérateurs de la filière ont évoqué le problème récurrent des rackets qu’ils subissent sur les corridors et particulièrement sur les pistes avec les nombreux barrages érigés par les éléments des FRCI.
Pour réduire l’ardeur des FRCI qui réclament parfois 20, 30 ou même 50.000 francs à chaque barrage, des responsables de coopératives dont M. Kouakou Philippe, PCA de la coopérative agricole de Luénoufla (S/P) de Bédiala, ont souhaité l’institution d’un ticket à tarif unique, pour faciliter le passage des barrages.
Le préfet de la région du Haut-Sassandra et du département de Daloa qui ne voudrait pas que les opérateurs prêtent le flanc à la pratique du racket, d’ailleurs interdit, a indiqué qu’en tant que président du comité de suivi de la filière, il se fera fort de traiter la question des tracasseries routières avec les chefs militaires, également membres dudit comité, afin que des instructions soient prises pour que cessent ces pratiques peu recommandables.
A cet effet, Il a communiqué des numéros verts pour que tout sachant puisse saisir le comité de suivi face à une situation de racket.
Par ailleurs, le problème d’insécurité avec la réapparition des coupeurs de route et la mauvaise interprétation du prix bord champ ont été également abordés au cours de cette rencontre.
(AIP)
YY/kp
