Un homme d'affaires français vivant à Abidjan
est détenu depuis la mi-octobre en raison de ses "relations financières" avec
l'ex-chef de la sécurité de l'ancienne Première dame ivoirienne Simone Gbagbo,
appréhendé il y a trois semaines, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Pierre Chaudron, responsable de la structure financière Apex Holdings Côte
d'Ivoire, a été arrêté après l'interpellation le 15 octobre du commandant
Anselme Séka Yapo, proche de Mme Gbagbo, et est entendu depuis lors à la
Direction de la surveillance du territoire (DST), a-t-on appris de source
sécuritaire ivoirienne.
"On a trouvé des preuves de relations financières entre les deux hommes",
a-t-on expliqué.
"Chaudron est +branché+ avec Séka", a confirmé à l'AFP une source proche du
dossier, évoquant une collaboration au sein d'une société.
Le commandant Séka, ancien chef de la sécurité de l'épouse du président
déchu Laurent Gbagbo, a été arrêté le 15 octobre dans un avion de ligne à
Abidjan, où il était en transit pour Conakry après plusieurs mois de fuite.
Qualifié par un journal ivoirien de "boîte noire" du régime Gbagbo, il
intéresse fortement la justice ivoirienne en raison de son implication
présumée dans de nombreuses exactions, notamment dans le cadre d'"escadrons de
la mort".
Le juge français Patrick Ramaël, à Abidjan depuis fin octobre, l'avait
entendu comme témoin en 2009 dans le cadre de son enquête sur la disparition
du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer en 2004 en Côte d'Ivoire.
Sous couvert d'anonymat, un membre de la famille de Pierre Chaudron a
dénoncé une détention "arbitraire" de l'homme d'affaires, vice-président de la
Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire.
"Chaque semaine, on lui promet qu'il sera remis en liberté en fin de
semaine et chaque fois il est maintenu à la DST", a protesté ce proche,
assurant que "le dossier est vide, l'atteinte à la sûreté de l'Etat n'a pas
été établie".
Laurent et Simone Gbagbo ont été arrêtés le 11 avril après une crise de
plus de quatre mois née du refus de l'ex-président de reconnaître sa défaite à
la présidentielle de novembre 2010, et qui a fait quelque 3.000 morts.
est détenu depuis la mi-octobre en raison de ses "relations financières" avec
l'ex-chef de la sécurité de l'ancienne Première dame ivoirienne Simone Gbagbo,
appréhendé il y a trois semaines, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Pierre Chaudron, responsable de la structure financière Apex Holdings Côte
d'Ivoire, a été arrêté après l'interpellation le 15 octobre du commandant
Anselme Séka Yapo, proche de Mme Gbagbo, et est entendu depuis lors à la
Direction de la surveillance du territoire (DST), a-t-on appris de source
sécuritaire ivoirienne.
"On a trouvé des preuves de relations financières entre les deux hommes",
a-t-on expliqué.
"Chaudron est +branché+ avec Séka", a confirmé à l'AFP une source proche du
dossier, évoquant une collaboration au sein d'une société.
Le commandant Séka, ancien chef de la sécurité de l'épouse du président
déchu Laurent Gbagbo, a été arrêté le 15 octobre dans un avion de ligne à
Abidjan, où il était en transit pour Conakry après plusieurs mois de fuite.
Qualifié par un journal ivoirien de "boîte noire" du régime Gbagbo, il
intéresse fortement la justice ivoirienne en raison de son implication
présumée dans de nombreuses exactions, notamment dans le cadre d'"escadrons de
la mort".
Le juge français Patrick Ramaël, à Abidjan depuis fin octobre, l'avait
entendu comme témoin en 2009 dans le cadre de son enquête sur la disparition
du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer en 2004 en Côte d'Ivoire.
Sous couvert d'anonymat, un membre de la famille de Pierre Chaudron a
dénoncé une détention "arbitraire" de l'homme d'affaires, vice-président de la
Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire.
"Chaque semaine, on lui promet qu'il sera remis en liberté en fin de
semaine et chaque fois il est maintenu à la DST", a protesté ce proche,
assurant que "le dossier est vide, l'atteinte à la sûreté de l'Etat n'a pas
été établie".
Laurent et Simone Gbagbo ont été arrêtés le 11 avril après une crise de
plus de quatre mois née du refus de l'ex-président de reconnaître sa défaite à
la présidentielle de novembre 2010, et qui a fait quelque 3.000 morts.