L’Agence ivoirienne de coopération francophone veut sensibiliser les Ivoiriens sur les dangers de la division. Elle a organisé une conférence publique en vue de définir le rôle des médias dans l’union des populations.
Comment amener la presse ivoirienne à une couverture rationnelle et professionnelle des prochaines élections législatives ? C’est la problématique qui a réuni, jeudi dernier, les invités de l’Agence ivoirienne de coopération francophone (Aicf), à son siège, à Cocody. Et, pour joindre l’utile à l’utile, c’est un homme des médias qui a été appelé au pupitre. Directeur de publication du quotidien le Nouveau Réveil et conseiller à l’Olped, Eddy Péhé, a entretenu l’auditoire sur le thème : « rôle des médias dans la consolidation de la cohésion nationale par la prévention des conflits ». Reconnaissant l’impact des écrits des journalistes sur le comportement des citoyens, il a regretté que les journaux d’information générale en soient réduits à des nouvelles politiques. « Des journaux ont été créés par des partis politiques. Ceux-ci ne pouvaient pas se démarquer des actions politiques de leurs partis », a-t-il déploré. De ce fait, les news relayées, pense-t-il, ne se faisaient pas dans le but de la cohésion sociale. Et de noter que la presse a créé des clivages entre les obédiences politiques mais aussi entre les populations. Ce qui a permis de cataloguer les Ivoiriens. Une division qui a pris de l’ampleur loin des journaux, dans les foyers. Mais, a-t-il mis un bémol, s’il est vrai que le journaliste est celui qui a versé de l’huile sur le feu, quelqu’un a sans doute allumé ce feu. Aux lecteurs, Eddy Péhé a demandé qu’ils soient des artisans de l’apaisement. « Il y a des lecteurs qui appellent dans les rédactions pour nous dire que leur Une n’est pas forte », a-t-il dénoncé. Selon lui, les journalistes reconnaissent leur part de responsabilité et s’attellent à améliorer leurs écrits à travers des séminaires. La directrice de l’agence francophone a annoncé que, la semaine prochaine, un panel de synthèse sur le rôle des femmes dans les processus électoraux et celui des médias, aura lieu. Pour elle, « l’autre en face n’est pas pire que nous et sur certains points, il peut parfois avoir raison ».
Sanou A.
Comment amener la presse ivoirienne à une couverture rationnelle et professionnelle des prochaines élections législatives ? C’est la problématique qui a réuni, jeudi dernier, les invités de l’Agence ivoirienne de coopération francophone (Aicf), à son siège, à Cocody. Et, pour joindre l’utile à l’utile, c’est un homme des médias qui a été appelé au pupitre. Directeur de publication du quotidien le Nouveau Réveil et conseiller à l’Olped, Eddy Péhé, a entretenu l’auditoire sur le thème : « rôle des médias dans la consolidation de la cohésion nationale par la prévention des conflits ». Reconnaissant l’impact des écrits des journalistes sur le comportement des citoyens, il a regretté que les journaux d’information générale en soient réduits à des nouvelles politiques. « Des journaux ont été créés par des partis politiques. Ceux-ci ne pouvaient pas se démarquer des actions politiques de leurs partis », a-t-il déploré. De ce fait, les news relayées, pense-t-il, ne se faisaient pas dans le but de la cohésion sociale. Et de noter que la presse a créé des clivages entre les obédiences politiques mais aussi entre les populations. Ce qui a permis de cataloguer les Ivoiriens. Une division qui a pris de l’ampleur loin des journaux, dans les foyers. Mais, a-t-il mis un bémol, s’il est vrai que le journaliste est celui qui a versé de l’huile sur le feu, quelqu’un a sans doute allumé ce feu. Aux lecteurs, Eddy Péhé a demandé qu’ils soient des artisans de l’apaisement. « Il y a des lecteurs qui appellent dans les rédactions pour nous dire que leur Une n’est pas forte », a-t-il dénoncé. Selon lui, les journalistes reconnaissent leur part de responsabilité et s’attellent à améliorer leurs écrits à travers des séminaires. La directrice de l’agence francophone a annoncé que, la semaine prochaine, un panel de synthèse sur le rôle des femmes dans les processus électoraux et celui des médias, aura lieu. Pour elle, « l’autre en face n’est pas pire que nous et sur certains points, il peut parfois avoir raison ».
Sanou A.