Les indices ne manquent pas. Le FPI et ses alliés se remuent dans l’ombre pour faire encore parler d’eux. Une telle situation n’entrevoit pas une immédiateté conviviale. Que préparent Blé Goudé et ses amis ? Que sous-entend la non participation du FPI aux législatives malgré des assurances données au parti ? En tout cas, à la vue du conclave d’Accra ce week-end entre les activistes du défunt régime, et après l’attaque en règle d’un convoi des Forces républicaines sur l’axe Duekoué-Bangolo, l’on est fondé de dire que les pièces du puzzle se mettent en place pour une action d’envergure en vue d’espérer la libération de Laurent Gbagbo et ses amis, et de saboter le processus de réconciliation et les futures législatives.
Le monde change. La Côte d’Ivoire aussi. Mais certains tristement célèbres « patriotes » ne changeront peut-être jamais. Et c’est dommage. Refugiés au Ghana, un pays frère qui leur a fait l’amitié de les accueillir, ceux-ci se montrent plus remuants que jamais. Sans humilité, ces patriotes qui ont quitté leur pays par des moyens parfois bien cocasses, lancent en termes explicites, des mots d’ordre bellicistes. Qui n’a pas en mémoire les sorties musclées d’un Koné Katinan ou l’activisme ouvert d’un Assoa Adou ? En tout cas, après l’échec d’un soulèvement espéré le 15 octobre dernier, les Frontistes et leurs alliés en exil, remettent le couvert. Avec leurs habituels exécutants des plus ridicules besognes, ils s’organisent pour probablement un boycott actif des législatives et des actions d’éclat pour la libération de leur champion Laurent Gbagbo.
Damana Pickass en première ligne !
Le contraire aurait sûrement étonné. Même en plein Accra, ceux-là même qui ont impulsé et coordonné la souffrance des Ivoiriens sont encore à la tâche. Après son acte de vandalisme devant le monde entier à la Cei, Damana Pickass est toujours dans le sillage, avec comme seul projet de s’opposer à la volonté de 54% des Ivoiriens. Ce samedi au cœur d’Accra, ces para frontistes en exil se sont réunis pour coordonner leurs activités contre le régime en place. Selon nos correspondants sur place, c’est à l’initiative de Watchard Kédjébo et de Yssouf Fofana que ce conclave a été organisé. Avec d’autres « patriotes » venus du Togo, ils ont décidé de porter leur choix sur Damana Pickass pour diriger ce qu’ils appellent la Coalition des patriotes en exil. Ces patriotes veulent ainsi fédérer leurs forces pour, disent-ils, obtenir la libération de Laurent Gbagbo et implicitement mener le boycott actif des élections législatives qui se profilent à l’horizon sous de bons auspices. Selon des témoins oculaires, les patriotes en exil ont lu deux motions de soutien aux activistes du Fpi en Europe d’une part, et à Koua Justin, président intérimaire du Fpi, et ses camarades d’autre part.
Après l’épisode Séka Séka, Blé Goudé ne veut plus prendre l’avion ?
Si la réunion d’Accra ce week-end n’a rien de surprenant quand on a parfaite conscience qu’ils sont sans remords après l’application sans réserve de l’article « 125 », l’absence de Charles Blé Goudé a été tout de même la grande curiosité. Pourquoi Zadi Bapê Grégoire, l’homme des foules, a-t-il décidé de s’abstenir dans sa cachette gambienne ? Pourquoi n’est-il pas venu galvaniser les troupes dans la capitale ghanéenne ? En clair, pour le citoyen lambda, c’était sûrement une simple absence. Que non ! Charles Blé Goudé sait très bien que ses faits et gestes sont suivis par les services secrets à ses trousses. Même s’il bénéficie actuellement d’une certaine complaisance des autorités qui l’accueillent, il faut dire qu’il s’éloigne quand il le faut des aéroports et aérodromes. Après l’arrestation du Commandant Séka Séka, avec qui il avait sûrement des projets communs de déstabilisation, la trouille s’est emparée du génie de Kpô. C’est la principale raison pour laquelle il n’a pas effectué le voyage à Accra. Comme on le voit, il est devenu quasiment impossible pour les Refondateurs en exil de voyager par voie aérienne après la triste expérience de l’homme à tout faire de Simone Gbagbo.
Zoé Débah
zoedebah2@yahoo.fr
Le monde change. La Côte d’Ivoire aussi. Mais certains tristement célèbres « patriotes » ne changeront peut-être jamais. Et c’est dommage. Refugiés au Ghana, un pays frère qui leur a fait l’amitié de les accueillir, ceux-ci se montrent plus remuants que jamais. Sans humilité, ces patriotes qui ont quitté leur pays par des moyens parfois bien cocasses, lancent en termes explicites, des mots d’ordre bellicistes. Qui n’a pas en mémoire les sorties musclées d’un Koné Katinan ou l’activisme ouvert d’un Assoa Adou ? En tout cas, après l’échec d’un soulèvement espéré le 15 octobre dernier, les Frontistes et leurs alliés en exil, remettent le couvert. Avec leurs habituels exécutants des plus ridicules besognes, ils s’organisent pour probablement un boycott actif des législatives et des actions d’éclat pour la libération de leur champion Laurent Gbagbo.
Damana Pickass en première ligne !
Le contraire aurait sûrement étonné. Même en plein Accra, ceux-là même qui ont impulsé et coordonné la souffrance des Ivoiriens sont encore à la tâche. Après son acte de vandalisme devant le monde entier à la Cei, Damana Pickass est toujours dans le sillage, avec comme seul projet de s’opposer à la volonté de 54% des Ivoiriens. Ce samedi au cœur d’Accra, ces para frontistes en exil se sont réunis pour coordonner leurs activités contre le régime en place. Selon nos correspondants sur place, c’est à l’initiative de Watchard Kédjébo et de Yssouf Fofana que ce conclave a été organisé. Avec d’autres « patriotes » venus du Togo, ils ont décidé de porter leur choix sur Damana Pickass pour diriger ce qu’ils appellent la Coalition des patriotes en exil. Ces patriotes veulent ainsi fédérer leurs forces pour, disent-ils, obtenir la libération de Laurent Gbagbo et implicitement mener le boycott actif des élections législatives qui se profilent à l’horizon sous de bons auspices. Selon des témoins oculaires, les patriotes en exil ont lu deux motions de soutien aux activistes du Fpi en Europe d’une part, et à Koua Justin, président intérimaire du Fpi, et ses camarades d’autre part.
Après l’épisode Séka Séka, Blé Goudé ne veut plus prendre l’avion ?
Si la réunion d’Accra ce week-end n’a rien de surprenant quand on a parfaite conscience qu’ils sont sans remords après l’application sans réserve de l’article « 125 », l’absence de Charles Blé Goudé a été tout de même la grande curiosité. Pourquoi Zadi Bapê Grégoire, l’homme des foules, a-t-il décidé de s’abstenir dans sa cachette gambienne ? Pourquoi n’est-il pas venu galvaniser les troupes dans la capitale ghanéenne ? En clair, pour le citoyen lambda, c’était sûrement une simple absence. Que non ! Charles Blé Goudé sait très bien que ses faits et gestes sont suivis par les services secrets à ses trousses. Même s’il bénéficie actuellement d’une certaine complaisance des autorités qui l’accueillent, il faut dire qu’il s’éloigne quand il le faut des aéroports et aérodromes. Après l’arrestation du Commandant Séka Séka, avec qui il avait sûrement des projets communs de déstabilisation, la trouille s’est emparée du génie de Kpô. C’est la principale raison pour laquelle il n’a pas effectué le voyage à Accra. Comme on le voit, il est devenu quasiment impossible pour les Refondateurs en exil de voyager par voie aérienne après la triste expérience de l’homme à tout faire de Simone Gbagbo.
Zoé Débah
zoedebah2@yahoo.fr