Le général Désiré Adjoussou en est plus que convaincu : la collecte et la destruction des Alpc permettra de « lutter efficacement contre l’insécurité ». Le président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-Ci) a réitéré sa position, hier à l’hôtel Novotel, à l’occasion de la clôture de l’atelier de sensibilisation et de renforcement des capacités des journalistes sur les armes légères et de petit calibre (Alpc) tenu, pendant trois jours, par la ComNat et la Cedeao. De l’avis du général, il est un devoir commun de lutter contre ce fléau en cette période post-crise. La veille, il a développé le thème « Les initiatives nationales de lutte contre la prolifération des Alpc : cas de la Côte d’Ivoire ». Il avait soutenu que « la collecte et la destruction des Alpc permettra de renforcer la sécurité des communautés ». S’il reconnaît que la création de la commission est la matérialisation de la volonté politique d’enrayer le fléau, le président de la ComNat regrette, toutefois, l’insuffisance de la législation ivoirienne. Pour Albert Caramés de la division Ddr/ Rss de l’Onuci qui a exposé sur le « Ddr/ Rss et les liens avec la ComNat pour la promotion de la sécurité collective », l’enjeu final des programmes post-crise doit être d’instaurer la sécurité collective. La ComNat espère la ratification urgente par la Côte d’Ivoire de la convention de la Cedeao relative aux armes légères.
Bamba K. Inza
Bamba K. Inza