x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le samedi 26 novembre 2011 | Nord-Sud

Affaire ‘’vol de bébé à la maternité de Yopougon Attié’’ : Les victimes pour une justice transparente

«La famille reste convaincue qu’une action vigoureuse et indépendante de la justice en qui elle a totalement confiance permettra de situer les responsabilités et peut- être d’identifier et appréhender les coupables. » Tels sont les propos de Soumaïla Dabonné, oncle du nouveau-né Dabonné Aminata, fille aînée de ses parents, enlevée moins d’une heure après sa naissance le 08 novembre 2011 à la maternité de l’hôpital général de Yopougon-Attié  communément appelé Pmi. Pour eux, la remise en liberté des membres du personnel de la maternité dont la responsabilité est engagée, cache des zones d’ombre. C’est ce qu’a déclaré Soumaïla, porte-parole de la famille au cours d’une conférence de presse, hier, à Marcory. En effet, les sages-femmes au nombre de trois et la fille de salle de permanence avaient été mises aux arrêts, le samedi 19 novembre, et détenues au violon du parquet de Yopougon sur ordre du procureur. S’en est suivi un vaste mouvement de protestations du personnel soignant qui a abouti à la libération des femmes le lundi suivant. Les parents se demandent si la décision de laisser finalement libres les personnes identifiées lors de l’enquête préliminaire, a un lien avec le mouvement de contestations ou la forte présence d’une délégation du ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida lors de l’audition des femmes interpellées. « Nous demandons que l’affaire soit dépassionnée pour permettre au procureur, au juge d’instruction et aux enquêteurs de faire toute la lumière sur cette affaire. C’est la seule façon d’éviter qu’un autre bébé soit volé dans les mêmes conditions dans une de nos nombreuses maternités », a signifié l’oncle du bébé volé. Notons que, juste après l’accouchement, Aliman Kaboré, la mère a été transférée à la chambre 7 avec son bébé. C’est ainsi que la voleuse d’enfant, une femme de teint noir, de taille et de forme imposantes, selon les descriptions de la mère et vêtue d’une blouse à petits carreaux blanc-rose, a demandé aux parents du nouveau-né de lui remettre l’enfant sous prétexte qu’elle va lui administrer des gouttes de vitamine K.

Adélaïde Konin
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ