Les violences observées autour de la campagne des législatives, ne seraient pas sans lien avec les partisans de Laurent Gbagbo qui ont l’intention de faire prospérer la chienlit.
Le bras armé de Gbagbo veut endeuiller les législatives du 11 décembre prochain, selon une source proche des renseignements généraux ivoiriens. Le premier test a été fait, mercredi dernier, à Grand-Lahou. Des miliciens embusqués dans une cour commune avec la complicité des habitants ont lancé une roquette qui s’est écrasée devant le quartier général de campagne de Jean Djaya, candidat du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (Pdci) aux élections législatives. L`explosion de l’arme de guerre a causé la mort sur-le-champ de trois personnes. La foule réunie préparait un meeting prévu ce jour-là. Mardi, c’est-à-dire un jour avant le drame de Grand-Lahou, lors du meeting du candidat du Rassemblement des républicains(Rdr), Sess Soukou Mohamed, dans le village du ministre René Diby, à Akradjo, des partisans du Front populaire ivoirien(Fpi), armés de flèches, de machettes, de bâtons ont mis sens dessus-dessous le rassemblement politique. Selon eux, tant que Gbagbo sera détenu à la Cour pénale internationale(Cpi), il n’y aura pas d’élection dans leurs villages. Chauffés à blanc, les jeunes gens ont cassé tout sur leur passage : chaises, bâches et autres. D’après nos sources, il n’y a pas que ces deux villes qui préparent la chienlit et la violence meurtrière. Dans la forêt de M’Bérie sous-préfecture de Grand-Morié, à 70 km d’Agboville, des miliciens lourdement armés avec un char surmonté d’un canon 12/7 qui appartenait à l’escadron de Daoukro pendant la crise, des lance-roquettes, des fusils mitraillettes(Fm), des kalachnikovs, sont prêts à cracher un déluge de feu sur tout le département d’Agboville. Empêchant ainsi le déroulement du scrutin du dimanche. Joint par téléphone, un responsable des forces républicaines de Côte d’Ivoire(Frci) de la région du Tiassa-Agnéby, sous le couvert de l’anonymat, reconnaît la présence de ces groupes armés dissimilés dans les forêts. « Nous n’avons pas d’engins roulants pour les déloger. Néanmoins, nous avons informé l’état-major de la présence dans cette forêt d’individus lourdement armés. Notre problème, c’est que la population n’est pas solidaire. Elle refuse de coopérer avec les responsables de la sécurité », a-t-il souligné. Autre lieu même décor. Dans la forêt de Taï, les Rg signalent la présence d’éléments armés. Entre Divo et Guitry, dans des cocoteraies qui mènent à la forêt, des miliciens et mercenaires armés par les barons du Fpi opèrent des attaques ciblées contre les populations. En un mot, ils sèment la terreur. Un afflux d’hommes en armes se signale aussi à Man. Ceux-ci étaient réfugiés au Libéria et au Ghana. L’objectif : créer le chaos le jour des élections législatives. L’état-major général des armées est en alerte maximum.
Bahi K.
Le bras armé de Gbagbo veut endeuiller les législatives du 11 décembre prochain, selon une source proche des renseignements généraux ivoiriens. Le premier test a été fait, mercredi dernier, à Grand-Lahou. Des miliciens embusqués dans une cour commune avec la complicité des habitants ont lancé une roquette qui s’est écrasée devant le quartier général de campagne de Jean Djaya, candidat du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (Pdci) aux élections législatives. L`explosion de l’arme de guerre a causé la mort sur-le-champ de trois personnes. La foule réunie préparait un meeting prévu ce jour-là. Mardi, c’est-à-dire un jour avant le drame de Grand-Lahou, lors du meeting du candidat du Rassemblement des républicains(Rdr), Sess Soukou Mohamed, dans le village du ministre René Diby, à Akradjo, des partisans du Front populaire ivoirien(Fpi), armés de flèches, de machettes, de bâtons ont mis sens dessus-dessous le rassemblement politique. Selon eux, tant que Gbagbo sera détenu à la Cour pénale internationale(Cpi), il n’y aura pas d’élection dans leurs villages. Chauffés à blanc, les jeunes gens ont cassé tout sur leur passage : chaises, bâches et autres. D’après nos sources, il n’y a pas que ces deux villes qui préparent la chienlit et la violence meurtrière. Dans la forêt de M’Bérie sous-préfecture de Grand-Morié, à 70 km d’Agboville, des miliciens lourdement armés avec un char surmonté d’un canon 12/7 qui appartenait à l’escadron de Daoukro pendant la crise, des lance-roquettes, des fusils mitraillettes(Fm), des kalachnikovs, sont prêts à cracher un déluge de feu sur tout le département d’Agboville. Empêchant ainsi le déroulement du scrutin du dimanche. Joint par téléphone, un responsable des forces républicaines de Côte d’Ivoire(Frci) de la région du Tiassa-Agnéby, sous le couvert de l’anonymat, reconnaît la présence de ces groupes armés dissimilés dans les forêts. « Nous n’avons pas d’engins roulants pour les déloger. Néanmoins, nous avons informé l’état-major de la présence dans cette forêt d’individus lourdement armés. Notre problème, c’est que la population n’est pas solidaire. Elle refuse de coopérer avec les responsables de la sécurité », a-t-il souligné. Autre lieu même décor. Dans la forêt de Taï, les Rg signalent la présence d’éléments armés. Entre Divo et Guitry, dans des cocoteraies qui mènent à la forêt, des miliciens et mercenaires armés par les barons du Fpi opèrent des attaques ciblées contre les populations. En un mot, ils sèment la terreur. Un afflux d’hommes en armes se signale aussi à Man. Ceux-ci étaient réfugiés au Libéria et au Ghana. L’objectif : créer le chaos le jour des élections législatives. L’état-major général des armées est en alerte maximum.
Bahi K.
