Après s’être rendu à Grand-Lahou constater ce qui s’est réellement passé où il y a eu trois morts et trois blessés, mercredi dernier, le ministre-délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, était sur le plateau de la Télévision ivoirienne, pour faire des mises au point.
Nous avons été informés que trois personnes auraient perdu la vie à Grand-Lahou, à l’occasion de la campagne électorale. Cette campagne électorale a démarré depuis samedi dernier, à minuit et nous sommes très soucieux de la sécurisation de ce processus. Et à cette occasion, nous avons à ce jour constaté une bonne campagne apaisée. Malheureusement, elle a été émaillée par quelques incidents, dont un candidat Rdr qui a perdu la vie, parce que le matin on l’a retrouvé brûlé ; malheureusement, il a succombé à ses blessures. Et ce week-end, nous avons constaté la perte d’un individu et de deux jeunes du village d’Obrou, dans le département de Dabou. Nous avons constaté ces trois pertes en vie humaine. Alors, de quoi s’agit-il ? Un des candidats Pdci devrait organiser son meeting. Pendant que les organisateurs préparaient les bâches, un individu non identifié a ouvert le feu, à partir d’une roquette qu’il a lancée d’une cour jusqu’au lieu du meeting. Arrivées sur place, les forces de l’ordre ont constaté six victimes dont trois pertes en vies humaines et trois blessés. Le chef de l’Etat, soucieux d’avoir une élection apaisée, nous a donc instruit d’aller sur les lieux, ce que nous avons fait. Et nous nous sommes effectivement rendu compte que contrairement à ce qui avait été dit, ce n’était pas une grenade, mais une roquette. C’est l’occasion pour nous de présenter les condoléances du gouvernement à l’ensemble des victimes, notamment à leurs parents, à leurs proches et aussi aux populations. Mais c’est aussi l’occasion d’interpeller les leaders politiques, les candidats, les populations, mais aussi nos hommes, les forces de sécurité et de défense. En ce qui concerne les candidats, malgré nos appels à la rupture, notamment à ne pas utiliser les forces armées, en particulier les forces armées non officielles, nous avons fait le constat que certains candidats n’ont pas respecté ces consignes et se font accompagner par des hommes en arme. Et lorsque vous le faites, je tiens à dire, cela correspond exactement à ce qu’on appelle une milice. Encore une fois, le gouvernement en appelle à la responsabilité des candidats. Il n’est pas question d’utiliser des hommes armés, pour vous accompagner dans vos campagnes. Le gouvernement va sévir et nous serons en mesure, si cela est nécessaire, de demander à la Commission électorale indépendante d’invalider des scrutins où des candidats auraient utilisé les hommes en armes. Nous interpellons nos hommes qui ont été réquisitionnés, ils sont soumis à l’astreinte et toute absence doit faire l’objet d’une autorisation spéciale de leur chef d’unité et de leur chef de corps. Seuls sont tenus d’être dans des meetings, dans des réunions, pour sécuriser des activités, ceux qui sont affectés par le chef d’état-major, le commandant supérieur de la gendarmerie, le directeur général de la police. Nous allons prendre des sanctions contre ceux qui n’obéiraient pas à ces ordres. Et enfin, vis-à-vis des populations, soyez en harmonie avec les hommes armés qui sont affectés à ces opérations ; soyez rassurés, nous veillons au grain et les menaces de déstabilisation ne doivent pas vous effrayer. C’est une campagne fair-play, que nous voulons apaisée.
Propos recueillis sur
Rt1 par STC (stagiaire)
Nous avons été informés que trois personnes auraient perdu la vie à Grand-Lahou, à l’occasion de la campagne électorale. Cette campagne électorale a démarré depuis samedi dernier, à minuit et nous sommes très soucieux de la sécurisation de ce processus. Et à cette occasion, nous avons à ce jour constaté une bonne campagne apaisée. Malheureusement, elle a été émaillée par quelques incidents, dont un candidat Rdr qui a perdu la vie, parce que le matin on l’a retrouvé brûlé ; malheureusement, il a succombé à ses blessures. Et ce week-end, nous avons constaté la perte d’un individu et de deux jeunes du village d’Obrou, dans le département de Dabou. Nous avons constaté ces trois pertes en vie humaine. Alors, de quoi s’agit-il ? Un des candidats Pdci devrait organiser son meeting. Pendant que les organisateurs préparaient les bâches, un individu non identifié a ouvert le feu, à partir d’une roquette qu’il a lancée d’une cour jusqu’au lieu du meeting. Arrivées sur place, les forces de l’ordre ont constaté six victimes dont trois pertes en vies humaines et trois blessés. Le chef de l’Etat, soucieux d’avoir une élection apaisée, nous a donc instruit d’aller sur les lieux, ce que nous avons fait. Et nous nous sommes effectivement rendu compte que contrairement à ce qui avait été dit, ce n’était pas une grenade, mais une roquette. C’est l’occasion pour nous de présenter les condoléances du gouvernement à l’ensemble des victimes, notamment à leurs parents, à leurs proches et aussi aux populations. Mais c’est aussi l’occasion d’interpeller les leaders politiques, les candidats, les populations, mais aussi nos hommes, les forces de sécurité et de défense. En ce qui concerne les candidats, malgré nos appels à la rupture, notamment à ne pas utiliser les forces armées, en particulier les forces armées non officielles, nous avons fait le constat que certains candidats n’ont pas respecté ces consignes et se font accompagner par des hommes en arme. Et lorsque vous le faites, je tiens à dire, cela correspond exactement à ce qu’on appelle une milice. Encore une fois, le gouvernement en appelle à la responsabilité des candidats. Il n’est pas question d’utiliser des hommes armés, pour vous accompagner dans vos campagnes. Le gouvernement va sévir et nous serons en mesure, si cela est nécessaire, de demander à la Commission électorale indépendante d’invalider des scrutins où des candidats auraient utilisé les hommes en armes. Nous interpellons nos hommes qui ont été réquisitionnés, ils sont soumis à l’astreinte et toute absence doit faire l’objet d’une autorisation spéciale de leur chef d’unité et de leur chef de corps. Seuls sont tenus d’être dans des meetings, dans des réunions, pour sécuriser des activités, ceux qui sont affectés par le chef d’état-major, le commandant supérieur de la gendarmerie, le directeur général de la police. Nous allons prendre des sanctions contre ceux qui n’obéiraient pas à ces ordres. Et enfin, vis-à-vis des populations, soyez en harmonie avec les hommes armés qui sont affectés à ces opérations ; soyez rassurés, nous veillons au grain et les menaces de déstabilisation ne doivent pas vous effrayer. C’est une campagne fair-play, que nous voulons apaisée.
Propos recueillis sur
Rt1 par STC (stagiaire)