Mais la seule certitude avant le rendez-vous de ce 11 décembre, était la faiblesse du taux de participation en comparaison avec ceux des premier et second tours de la présidentielle 2010. Même avec la présence du Front populaire ivoirien, il serait faible. Les législatives, c’est fini ! Et maintenant ? La grande interrogation. L’absence du FPI au parlement va-t-il empêcher Alassane Ouattara de dérouler son programme ? Non. Cette absence peut-elle être un frein au développement de la Côte d’Ivoire ? Encore non.
La preuve, après seulement quel ques mois de gestion, le nouveau régime s’est attaqué à de gros chantiers. La réhabilitation de la voirie est bien visible. La reprise économique est bien palpable. Les bailleurs de fonds refont confiance à cette Côte d’Ivoire anémiée, il n’y a pas si longtemps. Le pays est redevenu fréquentable. Sur le plan de la diplomatie, la Côte d’Ivoire est en train de retrouver ses lettres de noblesse. Elle redevient aussi la plaque-tournante de la sous-région.
A ce rythme, dans les mois à venir, les Ivoiriens pourraient regretter le fait qu’Alassane Ouattara ne soit pas venu beaucoup plus tôt au pouvoir. Ils auront compris qu’il est le président, qu’il faut à ce pays. Et qu’il est vraiment l’homme de la situation. Est-ce à dire aussi que nous ne sommes pas dans une république démocratique ? Non. En 2000, le Rassemblement des Républicains avait boycotté les législatives, mais cela n’a pas empêché Gbagbo et ses hommes de gouverner.
Et, personne n’a parlé d’un parlement anti - démocratique. Le refus du Fpi de participer à cette élection, est aussi un acte démocratique. Ce week-end, nous avons lu, quelque part que la démocratie est morte. Si tel était le cas, elle était donc morte depuis une décennie. Mais franchement, il faut le dire tout net. Le parti de Laurent Gbagbo vient de commettre une grosse faute politique en ne participant pas à ce scrutin. L’occasion lui était donné de démontrer sa force et sa puissance dans une situation de crise.
Lui ‘’le parti de la démocratie et des élections’’. Mais à la vérité, il n’avait plus les moyens financiers de s’attaquer à tel défi. En cas d’échec, il était sûr qu’il lui serait difficile de se relancer dans le débat. Dans une telle position, il aura la grosse voix et pourra brandir sa puissance, car son absence aura provoqué un tel taux de participation. Ce qui est totalement faux. D’ailleurs, nous en parlons dans ces colonnes ce matin.
L’autre gros défi de ce 11 décembre, était forcément la sécurisation de ce scrutin. Mais les Ivoiriens ont très vite compris que la paix n’a pas de prix. Tout s’est déroulé dans le calme. Ce matin, les vainqueurs des matches d’hier continuent de savourer leurs victoires. Ils ont pris rendez-vous avec l’histoire. Dans les mois à venir, ils seront les représentants du peuple à l’hémicycle. Ils auront la lourde tâche de redonner à cette institution ses lettres de noblesse et démontrer que notre pays est sur la bonne voie.
Et, que c’est ensemble, qu’ils doivent écrire les pages de son histoire nouvelle. Après donc la députation, rendez-vous pour les municipales en 2012. Un autre scrutin singulier. Et cette fois, peut-être que le Fpi, qui se serait remis de ses états d’âme, sera prêt pour ce nouveau combat. Il aura peut-être un peu digéré la capture, l’emprisonnement puis le transfèrement de son mentor à la Cour pénale internationale.
Par Choilio Diomandé
La preuve, après seulement quel ques mois de gestion, le nouveau régime s’est attaqué à de gros chantiers. La réhabilitation de la voirie est bien visible. La reprise économique est bien palpable. Les bailleurs de fonds refont confiance à cette Côte d’Ivoire anémiée, il n’y a pas si longtemps. Le pays est redevenu fréquentable. Sur le plan de la diplomatie, la Côte d’Ivoire est en train de retrouver ses lettres de noblesse. Elle redevient aussi la plaque-tournante de la sous-région.
A ce rythme, dans les mois à venir, les Ivoiriens pourraient regretter le fait qu’Alassane Ouattara ne soit pas venu beaucoup plus tôt au pouvoir. Ils auront compris qu’il est le président, qu’il faut à ce pays. Et qu’il est vraiment l’homme de la situation. Est-ce à dire aussi que nous ne sommes pas dans une république démocratique ? Non. En 2000, le Rassemblement des Républicains avait boycotté les législatives, mais cela n’a pas empêché Gbagbo et ses hommes de gouverner.
Et, personne n’a parlé d’un parlement anti - démocratique. Le refus du Fpi de participer à cette élection, est aussi un acte démocratique. Ce week-end, nous avons lu, quelque part que la démocratie est morte. Si tel était le cas, elle était donc morte depuis une décennie. Mais franchement, il faut le dire tout net. Le parti de Laurent Gbagbo vient de commettre une grosse faute politique en ne participant pas à ce scrutin. L’occasion lui était donné de démontrer sa force et sa puissance dans une situation de crise.
Lui ‘’le parti de la démocratie et des élections’’. Mais à la vérité, il n’avait plus les moyens financiers de s’attaquer à tel défi. En cas d’échec, il était sûr qu’il lui serait difficile de se relancer dans le débat. Dans une telle position, il aura la grosse voix et pourra brandir sa puissance, car son absence aura provoqué un tel taux de participation. Ce qui est totalement faux. D’ailleurs, nous en parlons dans ces colonnes ce matin.
L’autre gros défi de ce 11 décembre, était forcément la sécurisation de ce scrutin. Mais les Ivoiriens ont très vite compris que la paix n’a pas de prix. Tout s’est déroulé dans le calme. Ce matin, les vainqueurs des matches d’hier continuent de savourer leurs victoires. Ils ont pris rendez-vous avec l’histoire. Dans les mois à venir, ils seront les représentants du peuple à l’hémicycle. Ils auront la lourde tâche de redonner à cette institution ses lettres de noblesse et démontrer que notre pays est sur la bonne voie.
Et, que c’est ensemble, qu’ils doivent écrire les pages de son histoire nouvelle. Après donc la députation, rendez-vous pour les municipales en 2012. Un autre scrutin singulier. Et cette fois, peut-être que le Fpi, qui se serait remis de ses états d’âme, sera prêt pour ce nouveau combat. Il aura peut-être un peu digéré la capture, l’emprisonnement puis le transfèrement de son mentor à la Cour pénale internationale.
Par Choilio Diomandé