Assurément s’il y avait un mois qu’on devait adorer, ce serait sans faille le mois de décembre. Mais au moment où l’actualité nationale est prédominée par les élections législatives, et que l’année 2011, certes éprouvante, tire à sa fin, les familles ivoiriennes pourront-elles s’offrir des fêtes de fin d’année grandioses ? Notre équipe de reportage s’est rendue dans quelques marchés pour avoir un élément de réponse.
L’ambiance générale
La première escale nous a conduit dans la commune de Cocody, notamment à la place Saint-Jean. En cette période de décembre, un premier constat saute aux yeux : le centre commercial de cette célèbre place ne grouille pas de monde. Les commerçants sont assis seuls dans leurs magasins, pour ceux qui ne s’affairent pas à faire autre chose. Normal, puisque les clients ne sont pas au rendez-vous. Et pourtant, les magasins sont pleins de marchandises. Dire que certains parmi ces commerçants ont été victimes de pillages lors de la crise postélectorale, comme nous l’a confié Mlle Nana. Au grand marché de Treichville, on a pu noter la même ambiance. Là encore, ce n’est pas la grande bousculade dans les splendides magasins de vêtements et de jouets. Signe qui l’atteste, le parking, d’ordinaire rempli de véhicules de luxe, était presque vide. Une gérante de magasin que nous avons trouvé en train de manger, a laissé entendre ceci : «les années précédentes, en cette période, je n’ai même pas le temps de manger un morceau de pain, à cause de la clientèle. Mais cette année, je peux prendre mon temps pour terminer un plat de riz».
La crise, et encore la crise…
Du centre commercial de la place Saint-Jean à Cocody au grand marché de Treichville, tous les commerçants sont unanimes pour dire que ce manque d’affluence est principalement dû à la crise postélectorale de 2010. Bien que notre pays retrouve progressivement la normalité, la crise n’a pas encore fini d’affecter les revenus des ménages. Les commerçants, eux, assurent qu’il n’y a eu aucune surenchère sur les articles et que les magasins sont suffisamment approvisionnés pour satisfaire les clients. Pour preuve, une cliente rencontrée dans un magasin de jouets et de vêtements pour enfants nous a confié qu’elle y était, il y a deux semaines de cela. Faute de moyens suffisants, elle n’avait pas pu se procurer les articles de son choix. Une autre, dans le même magasin, a mis du temps pour se trouver un produit à la hauteur de ses moyens.
Malgré tout, on garde espoir
Le scrutin législatif vient de prendre fin. Aussi, tous les partenaires techniques et financiers mettent les bouchées doubles pour une véritable relance de la machine économique. Pour toutes ces raisons, les commerçants sont optimistes pour ces deux dernières semaines. Et cela, d’autant plus que les Ivoiriens sont férus de belles fêtes, même dans des contextes plus difficiles. «On espère que dans les deux dernières semaines, ça va aller», s’est voulu confiant El Hadj Abourahman Olota, propriétaire d’un grand magasin à Treichville.
HT (Stagiaire)
L’ambiance générale
La première escale nous a conduit dans la commune de Cocody, notamment à la place Saint-Jean. En cette période de décembre, un premier constat saute aux yeux : le centre commercial de cette célèbre place ne grouille pas de monde. Les commerçants sont assis seuls dans leurs magasins, pour ceux qui ne s’affairent pas à faire autre chose. Normal, puisque les clients ne sont pas au rendez-vous. Et pourtant, les magasins sont pleins de marchandises. Dire que certains parmi ces commerçants ont été victimes de pillages lors de la crise postélectorale, comme nous l’a confié Mlle Nana. Au grand marché de Treichville, on a pu noter la même ambiance. Là encore, ce n’est pas la grande bousculade dans les splendides magasins de vêtements et de jouets. Signe qui l’atteste, le parking, d’ordinaire rempli de véhicules de luxe, était presque vide. Une gérante de magasin que nous avons trouvé en train de manger, a laissé entendre ceci : «les années précédentes, en cette période, je n’ai même pas le temps de manger un morceau de pain, à cause de la clientèle. Mais cette année, je peux prendre mon temps pour terminer un plat de riz».
La crise, et encore la crise…
Du centre commercial de la place Saint-Jean à Cocody au grand marché de Treichville, tous les commerçants sont unanimes pour dire que ce manque d’affluence est principalement dû à la crise postélectorale de 2010. Bien que notre pays retrouve progressivement la normalité, la crise n’a pas encore fini d’affecter les revenus des ménages. Les commerçants, eux, assurent qu’il n’y a eu aucune surenchère sur les articles et que les magasins sont suffisamment approvisionnés pour satisfaire les clients. Pour preuve, une cliente rencontrée dans un magasin de jouets et de vêtements pour enfants nous a confié qu’elle y était, il y a deux semaines de cela. Faute de moyens suffisants, elle n’avait pas pu se procurer les articles de son choix. Une autre, dans le même magasin, a mis du temps pour se trouver un produit à la hauteur de ses moyens.
Malgré tout, on garde espoir
Le scrutin législatif vient de prendre fin. Aussi, tous les partenaires techniques et financiers mettent les bouchées doubles pour une véritable relance de la machine économique. Pour toutes ces raisons, les commerçants sont optimistes pour ces deux dernières semaines. Et cela, d’autant plus que les Ivoiriens sont férus de belles fêtes, même dans des contextes plus difficiles. «On espère que dans les deux dernières semaines, ça va aller», s’est voulu confiant El Hadj Abourahman Olota, propriétaire d’un grand magasin à Treichville.
HT (Stagiaire)