La nouvelle est tombée comme un coup de massue sur la rédaction, ce mercredi 07 décembre. Le Mandat suspendu pour six parutions à compter de la date de notification de la mesure aux responsables de l’organe. Motif évoqué, la publication d’images dégradantes de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo. Deux autres confrères, à savoir ‘’Aujourd’hui’’ et ‘’Le temps’’, pour d’autres motifs, sont également frappés par des mesures d’interdiction de parution. La nouvelle, tombée à un moment où on s’y attendait le moins, a fortement ébranlé les journalistes, pour la plupart déployés à l’intérieur du pays dans le cadre de la couverture de l’élection législative. Passé le choc de la sanction, notre premier reflexe a été de tenter de sauver le contrat de confiance scellé avec nos lecteurs et partenaires en les informant, par une méthode plus élégante, de notre retrait momentané du marché et surtout au moment où s’ouvre la campagne des législatives. Cela s’est traduit par un recours en grâce, introduit auprès du Conseil national de la presse, Cnp, auteur de la suspension, non pas pour annuler la peine, mais la différer de sorte à permettre à Le Mandat de respecter ses engagements avec les annonceurs et lecteurs, quitte à purger cette peine après le scrutin législatif.
Malheureusement, notre demande n’a pas eu d’écho favorable auprès de l’organe de régulation et nos lecteurs ont été brutalement sevrés. Cette sanction que nous jugeons sévère et inopportune, quoique justifiée dans le fond, est lourde de conséquences. Les moyens déployés par la direction générale pour quadriller le territoire national d’envoyés spéciaux, afin de donner les échos de la campagne dans les moindres détails aux lecteurs ont été ’’grillés’’ ; les candidats de tous bords politiques qui ont choisi notre support pour relayer leurs messages ont été muselés et, la mort dans l’âme, nous avons annulé tous les contrats qui couraient sur la période avec lesdits annonceurs. Au-delà des pertes financières subies, notre tristesse a été davantage accentuée par le préjudice moral causé à nos lecteurs et partenaires pendant cette période cruciale, préjudice qui se mesure au nombre impressionnant d’appels qui ont fusé de toutes les régions du pays, mais aussi des organisations de défense des journalistes. Témoignages de soutien, protestations, déceptions en étaient l’essentiel des contenus. C’est pourquoi, au moment où nous reprenons nos activités, nous nous imposons le devoir de leur témoigner notre reconnaissance et les remercier pour ce soutien qui a allégé le poids de la peine. Le Mandat revient prendre sa place pour continuer de les servir avec la même passion du métier. Nous plaçons cette interruption de parution sous le sceau de la volonté divine. Notre détermination ne s’est nullement effritée, loin s’en faut, et notre recherche effrénée de l’information de première main qui fait de nous le journal fédérateur des Ivoiriens s’est davantage développée. Merci encore pour le soutien. La lutte pour le développement de la démocratie par la presse continue. Elle s’impose à nous, au nom de l’équilibre de l’information, du respect des règles de déontologie et des nombreux paramètres qui entrent en ligne de compte dans le cadre de la gestion d’une entreprise de presse. Nous en relèverons le défi.
Malheureusement, notre demande n’a pas eu d’écho favorable auprès de l’organe de régulation et nos lecteurs ont été brutalement sevrés. Cette sanction que nous jugeons sévère et inopportune, quoique justifiée dans le fond, est lourde de conséquences. Les moyens déployés par la direction générale pour quadriller le territoire national d’envoyés spéciaux, afin de donner les échos de la campagne dans les moindres détails aux lecteurs ont été ’’grillés’’ ; les candidats de tous bords politiques qui ont choisi notre support pour relayer leurs messages ont été muselés et, la mort dans l’âme, nous avons annulé tous les contrats qui couraient sur la période avec lesdits annonceurs. Au-delà des pertes financières subies, notre tristesse a été davantage accentuée par le préjudice moral causé à nos lecteurs et partenaires pendant cette période cruciale, préjudice qui se mesure au nombre impressionnant d’appels qui ont fusé de toutes les régions du pays, mais aussi des organisations de défense des journalistes. Témoignages de soutien, protestations, déceptions en étaient l’essentiel des contenus. C’est pourquoi, au moment où nous reprenons nos activités, nous nous imposons le devoir de leur témoigner notre reconnaissance et les remercier pour ce soutien qui a allégé le poids de la peine. Le Mandat revient prendre sa place pour continuer de les servir avec la même passion du métier. Nous plaçons cette interruption de parution sous le sceau de la volonté divine. Notre détermination ne s’est nullement effritée, loin s’en faut, et notre recherche effrénée de l’information de première main qui fait de nous le journal fédérateur des Ivoiriens s’est davantage développée. Merci encore pour le soutien. La lutte pour le développement de la démocratie par la presse continue. Elle s’impose à nous, au nom de l’équilibre de l’information, du respect des règles de déontologie et des nombreux paramètres qui entrent en ligne de compte dans le cadre de la gestion d’une entreprise de presse. Nous en relèverons le défi.
