Porte-voix de l’ONG ICN (Institut des Civilisations Noires), le groupe artistique ‘’Le Thian Téré Band’’ vient de sortir un opus intitulé « L’ère de la vérité ». Entre deux répétitions, nous avons recueilli leur vision de la musique dans leur fief au Plateau-Dokui.
«Notre musique se veut d’abord une musique africaine ouverte sur le monde. C’est pourquoi, vous constatez tout au long de l’album que les instruments africains - d’origine mandingue - côtoient allègrement ceux de l’Occident», laisse entendre Tche-Kiss, lead vocal de ce groupe d’instrumentistes.
Ouverture certes, mais ce groupe s’est donné une vocation claire : valoriser les chercheurs africains et (ou) d’origine africaine dont le talent, les inventions ont toujours été mis sous le boisseau par l’Occident. Cette bataille pour la reconnaissance du mérite des Africains transparaît dans le titre ‘’Christophe Colomb’’, figurant sur «L’ère de la vérité». Dans cette composition, le ‘’band de la vérité’’
– comme Burning Spear – rappelle à l’Occident que la découverte de l’Amérique n’a jamais été l’œuvre de Christophe Colomb, mais plutôt d’Abou Bakr I. Ajoutant même au passage que l’invention de l’ascenseur est l’œuvre d’un Noir. Mieux, une place est consacrée à l’empire mandingue, à Soundjata Kéita. Outre le rappel des inventions des fils de l’Afrique, le ‘’Thian Téré Band’’, appelle à la restauration et à la pratique des valeurs de sociabilité qui ont toujours caractérisé l’Afrique.
Et ce, à travers le titre ‘’Voisin’’. Sur des airs de World music à forte coloration mandingue, le mélomane découvrira l’amour à travers ‘’Djarabi’’ et bien d’autres compositions – où la Kora remplace la guitare, pendant que le N’goni joue sa partition. Dans ce voyage sonore, au cœur de l’Afrique (culturelle), une pose est faite après le titre «Fo n’ga wah» (immigration) pour raconter ‘’Haïti’’ et ses douleurs. « Avec le ‘’Thian Téré Band’’, il n’y a pas d’à peu près. L’album a été entièrement enregistré en live.
Nous estimons que le playback est signe d’amateurisme. C’est pourquoi, nous faisons toujours les répétitions ici dans notre centre. Avec cet album, nous voulons donner au monde l’occasion d’écouter une musique d’ouverture, d’intégration faite par des Africains», souligne Chérif Oumar, le producteur dudit groupe artistique. Qui précise : «Au-delà de la musique de brassage et d’échange culturel entre le nord et le sud, le ‘’Thian Téré Band’’ a pour vocation de rétablir certaines vérités historiques et culturelles concernant l’Afrique». En attendant de finaliser le projet de son studio d’enregistrement, les actions de promotion se poursuivent pour cet album de 13 titres.
K. Hyacinthe
«Notre musique se veut d’abord une musique africaine ouverte sur le monde. C’est pourquoi, vous constatez tout au long de l’album que les instruments africains - d’origine mandingue - côtoient allègrement ceux de l’Occident», laisse entendre Tche-Kiss, lead vocal de ce groupe d’instrumentistes.
Ouverture certes, mais ce groupe s’est donné une vocation claire : valoriser les chercheurs africains et (ou) d’origine africaine dont le talent, les inventions ont toujours été mis sous le boisseau par l’Occident. Cette bataille pour la reconnaissance du mérite des Africains transparaît dans le titre ‘’Christophe Colomb’’, figurant sur «L’ère de la vérité». Dans cette composition, le ‘’band de la vérité’’
– comme Burning Spear – rappelle à l’Occident que la découverte de l’Amérique n’a jamais été l’œuvre de Christophe Colomb, mais plutôt d’Abou Bakr I. Ajoutant même au passage que l’invention de l’ascenseur est l’œuvre d’un Noir. Mieux, une place est consacrée à l’empire mandingue, à Soundjata Kéita. Outre le rappel des inventions des fils de l’Afrique, le ‘’Thian Téré Band’’, appelle à la restauration et à la pratique des valeurs de sociabilité qui ont toujours caractérisé l’Afrique.
Et ce, à travers le titre ‘’Voisin’’. Sur des airs de World music à forte coloration mandingue, le mélomane découvrira l’amour à travers ‘’Djarabi’’ et bien d’autres compositions – où la Kora remplace la guitare, pendant que le N’goni joue sa partition. Dans ce voyage sonore, au cœur de l’Afrique (culturelle), une pose est faite après le titre «Fo n’ga wah» (immigration) pour raconter ‘’Haïti’’ et ses douleurs. « Avec le ‘’Thian Téré Band’’, il n’y a pas d’à peu près. L’album a été entièrement enregistré en live.
Nous estimons que le playback est signe d’amateurisme. C’est pourquoi, nous faisons toujours les répétitions ici dans notre centre. Avec cet album, nous voulons donner au monde l’occasion d’écouter une musique d’ouverture, d’intégration faite par des Africains», souligne Chérif Oumar, le producteur dudit groupe artistique. Qui précise : «Au-delà de la musique de brassage et d’échange culturel entre le nord et le sud, le ‘’Thian Téré Band’’ a pour vocation de rétablir certaines vérités historiques et culturelles concernant l’Afrique». En attendant de finaliser le projet de son studio d’enregistrement, les actions de promotion se poursuivent pour cet album de 13 titres.
K. Hyacinthe