La population de San-Pedro est en effervescence depuis quelques jours. A l'origine, les fêtes de Noël et de fin d'année. La ville grouille de monde. Les populations viennent chaque jour des localités de Tabou, Grand-Béréby, SOGB, Gabiadji et des villages de producteurs de café cacao pour leurs emplettes. Les taxis-villes sont surchargés. Deux passagers aux côtés du chauffeur et trois à l'arrière, font leurs incessantes navettes, véritables baromètres de ce regain de vitalité. La voie principale menant au marché est pratiquement noire de monde. Devant des magasins, des marchandises de tous genres : jouets d'enfants, habits d'hommes et de dames. Les vendeurs de friperie appellent d'éventuels clients pour découvrir leurs ''nouveautés''.
Des vendeurs ambulants circulent dans tous les sens avec des produits de toutes sortes entassés dans des brouettes. Les magasins et dépôts de boisson sont à peine visibles derrière les casiers de boissons superposés. Les salons de coiffure ne désemplissent pas. Et toutes les femmes veulent se faire belles pour ces premières fêtes de Noël et de fin d'année sous l'ère Ouattara. Même ambiance dans les ateliers de couture. « Cela fait plusieurs jours et nuits que nous travaillons sans repos. Les clientes sont nombreuses et exigeantes.
Surtout que toutes les commandes sont pour les mêmes dates : avant Noël pour certaines et avant le 30 décembre pour d'autres », nous confie un couturier, le nez enfoui dans son ouvrage. Bien que la fin du mois soit encore pour quelques jours, à San-Pedro, l'argent n'est pas rare. En plus la ville a l'avantage d'abriter non seulement de nombreuses sociétés qui paient leurs travailleurs à la semaine mais aussi des planteurs.
SORY BLINTIAKA (Correspondant)
Des vendeurs ambulants circulent dans tous les sens avec des produits de toutes sortes entassés dans des brouettes. Les magasins et dépôts de boisson sont à peine visibles derrière les casiers de boissons superposés. Les salons de coiffure ne désemplissent pas. Et toutes les femmes veulent se faire belles pour ces premières fêtes de Noël et de fin d'année sous l'ère Ouattara. Même ambiance dans les ateliers de couture. « Cela fait plusieurs jours et nuits que nous travaillons sans repos. Les clientes sont nombreuses et exigeantes.
Surtout que toutes les commandes sont pour les mêmes dates : avant Noël pour certaines et avant le 30 décembre pour d'autres », nous confie un couturier, le nez enfoui dans son ouvrage. Bien que la fin du mois soit encore pour quelques jours, à San-Pedro, l'argent n'est pas rare. En plus la ville a l'avantage d'abriter non seulement de nombreuses sociétés qui paient leurs travailleurs à la semaine mais aussi des planteurs.
SORY BLINTIAKA (Correspondant)
