La direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique a lancé la première cotation de son emprunt obligataire 2011-2016. Le ministre de l’Economie et des Finances en a profité pour annoncer de bonnes nouvelles.
Superbes cadeaux de fin d’année aux travailleurs. Le chef de l’Etat a décidé de payer par anticipation les salaires afin de permettre à ses concitoyens de passer les fêtes dans des conditions plutôt joyeuses. «Sur instruction du président de la République, je demande au directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Adama Koné, de lancer immédiatement les salaires des Ivoiriens. Le président souhaite qu’avant le 22 de ce mois, et pour les fêtes de fin d’année, tous les fonctionnaires et tous ceux qui bénéficient des fonds publics comme élément de salaire soient réglés, que ce soit à l’intérieur du pays ou à l’extérieur, c’est-à-dire même dans nos ambassades», annonce le ministre de l’Economie et des finances en marge de la cérémonie de lancement de la première cotation de l’emprunt émis par le trésor public. Mais les agents du public ne seront pas les seuls à faire bombance pendant ces fêtes. Les partenaires du secteur privé, en l’occurrence les fournisseurs, devraient aussi goûter aux délices de la Noël et de la Saint-Sylvestre. Selon Charles Koffi Diby, 15 milliards de Fcfa ont déjà été dégagés pour soulager ces créanciers intérieurs. «Nous sommes chargés de faire la mise à exécution », assure-t-il. Pour en revenir à la cotation, en effet, sur 100 titres demandés à l’achat à 100% pour une valeur nominale de 10.000 Fcfa, la valeur nette a été de 1 million de Fcfa. «C’est intéressant. Nous sommes sur un bon titre car il n’a pas baissé », explique Amadou Tidjane Bah, directeur national de la Bourse régionale des valeurs immobilières (Brvm). Cette cérémonie d’introduction en bourse, vise à assurer la liquidité des titres émis sur le marché primaire, à travers la possibilité offerte aux investisseurs de les céder ou de les acquérir sur le marché secondaire, dit marché de l’occasion. C’est aussi l’occasion pour le gouvernement d’offrir aux investisseurs, la possibilité d’acquérir ou de céder les titres sur le marché secondaire, d’appliquer la réglementation du marché financier sous-régional et de renforcer la qualité de la signature de l’Etat à travers la poursuite de l’assainissement des finances publiques et la promotion de la bonne gouvernance. «Les perspectives économiques sont très porteuses d’espoir », déclare, pour sa part, le ministre Diby. Selon lui, avec la dynamique entamée après la crise postélectorale et le vaste programme d’investissement entrepris par le gouvernement ivoirien, c’est une part importante à la poursuite du développement des infrastructures. Pour le ministre, en effet, les prévisions annoncent la reprise économique effective en 2012 avec un taux de croissance de 8,5 % contre une décroissance d’environ 5,8% enregistrée en 2011. L’essor économique en 2012, souligne-t-il, bénéficierait d’une part, de l’effet de rattrapage sur 2011 et, d’autre part, de l’impact des actions vigoureuses initiées par le gouvernement. Autrement dit, les investissements repartiraient en hausse avec un taux de 46 %, soutenus par les chantiers de l’Etat en matière d’infrastructures sociales et économiques telles que la construction du pont de Jacqueville, la réhabilitation des ponts Houphouet-Boigny et De Gaulle, la poursuite de l’autoroute du nord, la réhabilitation du bassin du Gourou, etc. «Nous formulons le vœu de la croissance et la Côte d’Ivoire n’ira plus sur le marché pour assurer son développement mais ira sur le marché pour assurer ses différents financements », a-t-il promis. Il faut noter que c’est le 29 août 2011 que le trésor public a émis sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) un emprunt obligataire d’un montant de 100 milliards de Fcfa aux taux de 6,5% sur une durée de 5 ans. Cette opération a été un succès, car la somme de 160. 235. 670. 000 de fcfa a pu être mobilisée, soit un taux de couverture de 160%. Cette performance traduit la fidélité des partenaires institutionnels du Trésor public ivoirien à travers la participation massive et leur engagement à accompagner l’Etat dans la normalisation de son économie d’une part, et d’autre part, de la qualité de la signature de l’Etat de Côte d’Ivoire sur le marché des titres de l’Uemoa.
Lanciné Bakayoko
Superbes cadeaux de fin d’année aux travailleurs. Le chef de l’Etat a décidé de payer par anticipation les salaires afin de permettre à ses concitoyens de passer les fêtes dans des conditions plutôt joyeuses. «Sur instruction du président de la République, je demande au directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Adama Koné, de lancer immédiatement les salaires des Ivoiriens. Le président souhaite qu’avant le 22 de ce mois, et pour les fêtes de fin d’année, tous les fonctionnaires et tous ceux qui bénéficient des fonds publics comme élément de salaire soient réglés, que ce soit à l’intérieur du pays ou à l’extérieur, c’est-à-dire même dans nos ambassades», annonce le ministre de l’Economie et des finances en marge de la cérémonie de lancement de la première cotation de l’emprunt émis par le trésor public. Mais les agents du public ne seront pas les seuls à faire bombance pendant ces fêtes. Les partenaires du secteur privé, en l’occurrence les fournisseurs, devraient aussi goûter aux délices de la Noël et de la Saint-Sylvestre. Selon Charles Koffi Diby, 15 milliards de Fcfa ont déjà été dégagés pour soulager ces créanciers intérieurs. «Nous sommes chargés de faire la mise à exécution », assure-t-il. Pour en revenir à la cotation, en effet, sur 100 titres demandés à l’achat à 100% pour une valeur nominale de 10.000 Fcfa, la valeur nette a été de 1 million de Fcfa. «C’est intéressant. Nous sommes sur un bon titre car il n’a pas baissé », explique Amadou Tidjane Bah, directeur national de la Bourse régionale des valeurs immobilières (Brvm). Cette cérémonie d’introduction en bourse, vise à assurer la liquidité des titres émis sur le marché primaire, à travers la possibilité offerte aux investisseurs de les céder ou de les acquérir sur le marché secondaire, dit marché de l’occasion. C’est aussi l’occasion pour le gouvernement d’offrir aux investisseurs, la possibilité d’acquérir ou de céder les titres sur le marché secondaire, d’appliquer la réglementation du marché financier sous-régional et de renforcer la qualité de la signature de l’Etat à travers la poursuite de l’assainissement des finances publiques et la promotion de la bonne gouvernance. «Les perspectives économiques sont très porteuses d’espoir », déclare, pour sa part, le ministre Diby. Selon lui, avec la dynamique entamée après la crise postélectorale et le vaste programme d’investissement entrepris par le gouvernement ivoirien, c’est une part importante à la poursuite du développement des infrastructures. Pour le ministre, en effet, les prévisions annoncent la reprise économique effective en 2012 avec un taux de croissance de 8,5 % contre une décroissance d’environ 5,8% enregistrée en 2011. L’essor économique en 2012, souligne-t-il, bénéficierait d’une part, de l’effet de rattrapage sur 2011 et, d’autre part, de l’impact des actions vigoureuses initiées par le gouvernement. Autrement dit, les investissements repartiraient en hausse avec un taux de 46 %, soutenus par les chantiers de l’Etat en matière d’infrastructures sociales et économiques telles que la construction du pont de Jacqueville, la réhabilitation des ponts Houphouet-Boigny et De Gaulle, la poursuite de l’autoroute du nord, la réhabilitation du bassin du Gourou, etc. «Nous formulons le vœu de la croissance et la Côte d’Ivoire n’ira plus sur le marché pour assurer son développement mais ira sur le marché pour assurer ses différents financements », a-t-il promis. Il faut noter que c’est le 29 août 2011 que le trésor public a émis sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) un emprunt obligataire d’un montant de 100 milliards de Fcfa aux taux de 6,5% sur une durée de 5 ans. Cette opération a été un succès, car la somme de 160. 235. 670. 000 de fcfa a pu être mobilisée, soit un taux de couverture de 160%. Cette performance traduit la fidélité des partenaires institutionnels du Trésor public ivoirien à travers la participation massive et leur engagement à accompagner l’Etat dans la normalisation de son économie d’une part, et d’autre part, de la qualité de la signature de l’Etat de Côte d’Ivoire sur le marché des titres de l’Uemoa.
Lanciné Bakayoko