Abidjan -Le financier et banquier ivoirien, Soungalo Traoré, expert en Risque du crédit bancaire, offre désormais aux professionnels de la banque et des établissements financiers et à l'activité bancaire en Côte d'Ivoire et dans l'espace Uemoa, un instrument de "gestion du risque" du crédit, crédit-bail(leasing), crédit documentaire ou le crédit découvert, en vue de repositionner leur activité.
A travers son ouvrage intitulé "Les secrets du crédit bancaire en Afrique", présenté et dédicacé, lundi, à Abidjan, à l'initiative des éditions Secom Médias, qui l'ont publié, Soungalo Traoré relance la question des crédits compromis, à la base de nombre de difficultés structurelles ou de faillite de banques ou d'établissements financiers. Devant un public composite, comprenant industriels, banquiers, hommes d'affaires, experts-comptables, de représentants de publications spécialisées, il a expliqué que ces crédits compromis ont impacté à ce point l'activité bancaire au niveau de l'espace Uemoa, que son taux moyen s'est élevé, en 2009, à 17%, alors que le seuil tolérable admis ou requis est de 5%.
Formé à l'école américaine, l'auteur ne s'embarrasse point de la langue de bois, y faisant partager, dans un style à la fois alerte et incisif, sa longue et riche expérience dans la finance et dans la banque, glanée en Côte d'Ivoire, en Afrique et en Europe. Il y souligne expressément que, plutôt que de proposer le fourre-tout générique qu'est le découvert, les mécanismes adaptés et efficaces existent, et sont à même de "donner pleinement satisfaction aux clients dans le financement de leurs activités, et qui sécurisent en même temps les remboursements à la banque.
Mais, a-t-il signalé, pour peu que l'on allie professionnalisme, rigueur et conseil technique", réitérant que "les clients ont besoin de crédit sur mesure, en lieu et place des prêts-à-porter qu’est le découvert bancaire" sollicité et servi. A la fois technique et didactique, écrit avec grand soin, M. Traoré, qu'on présente comme un expert de très grande rigueur, révèle que "le découvert bancaire est le plus grand générateur de créances douteuses du système bancaire en Afrique Subsaharienne".
"Somme de plus de 40 ans d’activité reflétant le caractère rigoureux de l’auteur qui s’en tient toujours à la rigueur de la réglementation", selon les mots du P-dg du groupe Atlantique, Koné Dossongui, qui a préfacé l'ouvrage, celui-ci pourrait être le sésame qui repositionne les banques et les établissements financiers dans l'espace Uemoa. Il propose aux banquiers la mise en place de "crédits spécialisés" dits "crédits structurés" ou de "crédits à garantie intrinsèque" ou "crédit self-liquidating"; il s’agit de crédits individualisés octroyés en fonction de la nature du client, de son activité et du projet concerné, indique-t-il.
Il y relève que ces "crédits sur mesure nécessitent un mécanisme technique et un suivi professionnel proactif". Autant de mécanismes qui permettent à la banque de réduire à la fois les risques de mauvaise utilisation des fonds et les risques de détournement des recettes, assure l’expert dans cet ouvrage qui traite spécifiquement de ces mécanismes, à côté d’explication sur les raisons culturelles faisant du crédit structuré, une exigence impérieuse dans le contexte africain.
"Je me suis permis de faire le rapprochement entre notre culture, notre culture d’entreprise et les financements structurés" s’est targué M. Traoré Soungalo qui affirme que "ces mécanismes protègent aussi bien le client que la banque. "Ouvrage constructif et interpellatif également, "Les secrets du crédit bancaire en Afrique revisite les normes et conventions requises pour faire triompher l'activité bancaire et socio-économique sur le continent.
Titulaire d’un Master en management de l'université américaine, Traoré Soungalo est actuellement consultant et concepteur de logiciels d’assistance à la gestion et à la cotation du risque de crédit. Entré au groupe BIAO-Côte d’Ivoire dans les années 70, il ya gravi tous les échelons dans la hiérarchie du crédit, de l’exploitation du crédit jusqu’à la Direction générale.
En charge de l’administration provisoire puis de la liquidation de deux banques nationales, fin 80, il fut, durant les années 90, expert-conseiller financier près le comité de privatisation, mis en place par le gouvernement ivoirien.
A travers son ouvrage intitulé "Les secrets du crédit bancaire en Afrique", présenté et dédicacé, lundi, à Abidjan, à l'initiative des éditions Secom Médias, qui l'ont publié, Soungalo Traoré relance la question des crédits compromis, à la base de nombre de difficultés structurelles ou de faillite de banques ou d'établissements financiers. Devant un public composite, comprenant industriels, banquiers, hommes d'affaires, experts-comptables, de représentants de publications spécialisées, il a expliqué que ces crédits compromis ont impacté à ce point l'activité bancaire au niveau de l'espace Uemoa, que son taux moyen s'est élevé, en 2009, à 17%, alors que le seuil tolérable admis ou requis est de 5%.
Formé à l'école américaine, l'auteur ne s'embarrasse point de la langue de bois, y faisant partager, dans un style à la fois alerte et incisif, sa longue et riche expérience dans la finance et dans la banque, glanée en Côte d'Ivoire, en Afrique et en Europe. Il y souligne expressément que, plutôt que de proposer le fourre-tout générique qu'est le découvert, les mécanismes adaptés et efficaces existent, et sont à même de "donner pleinement satisfaction aux clients dans le financement de leurs activités, et qui sécurisent en même temps les remboursements à la banque.
Mais, a-t-il signalé, pour peu que l'on allie professionnalisme, rigueur et conseil technique", réitérant que "les clients ont besoin de crédit sur mesure, en lieu et place des prêts-à-porter qu’est le découvert bancaire" sollicité et servi. A la fois technique et didactique, écrit avec grand soin, M. Traoré, qu'on présente comme un expert de très grande rigueur, révèle que "le découvert bancaire est le plus grand générateur de créances douteuses du système bancaire en Afrique Subsaharienne".
"Somme de plus de 40 ans d’activité reflétant le caractère rigoureux de l’auteur qui s’en tient toujours à la rigueur de la réglementation", selon les mots du P-dg du groupe Atlantique, Koné Dossongui, qui a préfacé l'ouvrage, celui-ci pourrait être le sésame qui repositionne les banques et les établissements financiers dans l'espace Uemoa. Il propose aux banquiers la mise en place de "crédits spécialisés" dits "crédits structurés" ou de "crédits à garantie intrinsèque" ou "crédit self-liquidating"; il s’agit de crédits individualisés octroyés en fonction de la nature du client, de son activité et du projet concerné, indique-t-il.
Il y relève que ces "crédits sur mesure nécessitent un mécanisme technique et un suivi professionnel proactif". Autant de mécanismes qui permettent à la banque de réduire à la fois les risques de mauvaise utilisation des fonds et les risques de détournement des recettes, assure l’expert dans cet ouvrage qui traite spécifiquement de ces mécanismes, à côté d’explication sur les raisons culturelles faisant du crédit structuré, une exigence impérieuse dans le contexte africain.
"Je me suis permis de faire le rapprochement entre notre culture, notre culture d’entreprise et les financements structurés" s’est targué M. Traoré Soungalo qui affirme que "ces mécanismes protègent aussi bien le client que la banque. "Ouvrage constructif et interpellatif également, "Les secrets du crédit bancaire en Afrique revisite les normes et conventions requises pour faire triompher l'activité bancaire et socio-économique sur le continent.
Titulaire d’un Master en management de l'université américaine, Traoré Soungalo est actuellement consultant et concepteur de logiciels d’assistance à la gestion et à la cotation du risque de crédit. Entré au groupe BIAO-Côte d’Ivoire dans les années 70, il ya gravi tous les échelons dans la hiérarchie du crédit, de l’exploitation du crédit jusqu’à la Direction générale.
En charge de l’administration provisoire puis de la liquidation de deux banques nationales, fin 80, il fut, durant les années 90, expert-conseiller financier près le comité de privatisation, mis en place par le gouvernement ivoirien.