Depuis le 19 décembre, les virements bancaires ont été faits pour la plus grande joie des fonctionnaires et agents de l’Etat. Cet acte fort posé par l’Etat de Côte d’Ivoire, au profit de la population, a également réjoui les tenanciers de bars, de maquis, restaurants, et propriétaires de magasins qui comptent faire de bonnes affaires cette année. Hier, nous avons fait un tour dans plusieurs communes d’Abidjan pour voir comment ces derniers s’apprêtent à célébrer les festivités de fin d’année.
A Marcory Gazoil, lieu célèbre pour son ambiance à l’ivoirienne, plusieurs maquis, déjà drapés dans les couleurs et décorations du Noël, rivalisent en matière de sonorités musicales, en vogue. Pour Djébo Privat, tenancier de maquis, tout sera mis en œuvre à leur niveau pour attirer de nombreux clients : « Pour les festivités de fin d’année, nous comptons revoir les prix des boissons à la baisse pour fidéliser nos clients », nous a-t-il révélé. Une stratégie également adoptée par Sadia Noël, tenancier de maquis à Yopougon, précisément à la rue Princesse. Pour les fêtes de fin d’années, ce tenancier de bar climatisé, va plus loin dans sa stratégie de communication, quoique la rue Princesse a perdu son lustre d’antan. « Pour faire revenir le temps des « travaillements » (Ndlr : parties de jets de billets de banque sur les danseurs) et des « attalakus » (Ndlr : séances d’apologie aux clients cossus), nous comptons créer des évènements festifs et des jeux autour des gains de voitures ». « Nous arrivions à faire jusqu’à 9 à 10 millions de bénéfice pendant les fêtes, et avant la crise. Nous allons donc tout faire pour maintenir le cap malgré la démolition des maquis à Yopougon », a dit confiant Christiano de Londres, un autre tenancier de maquis sis à Yopougon. Les restaurants huppés ne sont également pas en marge des festivités. Possédant de plus grands moyens financiers, ils n’hésitent pas à avoir recours aux media pour proposer à des prix forfaitaires leur menu qui, très souvent, prend en compte une nuitée dans un hôtel. Toutefois, presque tous reconnaissent que la situation est encore morose dans la mesure où, malgré les salaires virés, les noctambules et les « showmakers » ne se signalent pas massivement. Ils restent cependant optimistes et ne comptent pas baisser les bras. Leur objectif : rattraper les recettes perdues de l’an dernier, du fait de la crise en vue de doublement renflouer de leur caisse. Cela, à partir du vendredi 23 décembre, soit 2 jours, avant la nativité du Christ.
Sylvain Takoué
A Marcory Gazoil, lieu célèbre pour son ambiance à l’ivoirienne, plusieurs maquis, déjà drapés dans les couleurs et décorations du Noël, rivalisent en matière de sonorités musicales, en vogue. Pour Djébo Privat, tenancier de maquis, tout sera mis en œuvre à leur niveau pour attirer de nombreux clients : « Pour les festivités de fin d’année, nous comptons revoir les prix des boissons à la baisse pour fidéliser nos clients », nous a-t-il révélé. Une stratégie également adoptée par Sadia Noël, tenancier de maquis à Yopougon, précisément à la rue Princesse. Pour les fêtes de fin d’années, ce tenancier de bar climatisé, va plus loin dans sa stratégie de communication, quoique la rue Princesse a perdu son lustre d’antan. « Pour faire revenir le temps des « travaillements » (Ndlr : parties de jets de billets de banque sur les danseurs) et des « attalakus » (Ndlr : séances d’apologie aux clients cossus), nous comptons créer des évènements festifs et des jeux autour des gains de voitures ». « Nous arrivions à faire jusqu’à 9 à 10 millions de bénéfice pendant les fêtes, et avant la crise. Nous allons donc tout faire pour maintenir le cap malgré la démolition des maquis à Yopougon », a dit confiant Christiano de Londres, un autre tenancier de maquis sis à Yopougon. Les restaurants huppés ne sont également pas en marge des festivités. Possédant de plus grands moyens financiers, ils n’hésitent pas à avoir recours aux media pour proposer à des prix forfaitaires leur menu qui, très souvent, prend en compte une nuitée dans un hôtel. Toutefois, presque tous reconnaissent que la situation est encore morose dans la mesure où, malgré les salaires virés, les noctambules et les « showmakers » ne se signalent pas massivement. Ils restent cependant optimistes et ne comptent pas baisser les bras. Leur objectif : rattraper les recettes perdues de l’an dernier, du fait de la crise en vue de doublement renflouer de leur caisse. Cela, à partir du vendredi 23 décembre, soit 2 jours, avant la nativité du Christ.
Sylvain Takoué