Avant-hier, dimanche 25 décembre 2011, c’était la Noël, jour de célébration de la naissance du Christ, donc de l’enfance. A cette occasion, les petits et les tout-petits ont reçu des cadeaux et ont été au cœur de toutes les attentions. Au cours de cette fête, à moins de faire partie des pires aveugles, une dame au grand cœur s’est remarquablement signalée. L’évocation de son nom appelle à l’Amour, à la Générosité, au don de soi, au partage et à la bonté. Vous l’avez certainement reconnue. Il s’agit de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara. Depuis des lustres, à travers son organisation « Children of Africa », cette icône de la bienfaisance, apporte de la joie au cœur des enfants, sans exclusion et sans exclusive. Pas un instant ne passe sans que l’épouse du Président Ouattara ne fasse parler son cœur. Elle n’a pas attendu que son époux accède à la tête de la République pour faire des heureux. La belle histoire de cette dame qui donne sans calcul, ne date pas d’aujourd’hui. Avec le sourire qui rencontre les rires des enfants, elle partage ce que Dieu a bien voulu lui donner. Avec elle, la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens découvrent une nouvelle facette de la fonction de Première Dame, qui n’est nullement celle qui se substitue au Président de la République, qui s’invite dans la gestion des affaires de la nation, qui monte des escadrons de la mort pour assassiner les opposants, qui « gifle » même des ministres qui ont osé prendre des décisions qui arrangent la Côte d’Ivoire mais pas le clan. On a vu beaucoup de choses avec Simone Gbagbo pendant la longue décennie de la refondation. Si elle ne se réjouit pas devant le viol des femmes par des soldats aux ordres, elle lance des piques et des philippiques aux opposants. Depuis le 11 avril, une nouvelle ère se réalise en Côte d’Ivoire. Exit les discours de la haine et de la belligérance. Exit aussi les scènes de ménage et les extrémismes. Mme Dominique Ouattara véhicule et partage le sourire. Une thérapie dont a besoin notre pays sur la voie de la paix et de la réconciliation. Les Ivoiriens ne pouvaient espérer meilleur sort au lendemain de la décennie d’enfer et de palabres interminables
Société Publié le mardi 27 décembre 2011 | Le Patriote