Ce qui a tout déclenché
Le ministre Paul Koffi Koffi en pompier
Encore des morts et des blessés, hier lundi 26 décembre 2011 dans des affrontements entre des populations autochtones Abidji et allochtones Malinké, impliquant des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), à Sikensi, commune située à une soixantaine de kilomètres au Nord d'Abidjan. Au moment où nous mettions sous presse, le bilan, selon l'Agence ivoirienne de presse (Aip) et diverses sources, faisait état de 4 morts dont deux éléments Frci, et 13 blessés. Comment en est on arrivé là, alors qu'il y a seulement une semaine, on déplorait d'autres morts dans des affrontements à Vavoua ? Toujours selon l'Aip, les événements de Sikensi sont survenus à la suite d'une altercation qui a mal tourné. Les protagonistes de pugilat sont un jeune répondant au nom de Bébé Guy Martial, et un élément des Frci de la localité. Une affaire de femme serait à l'origine de l'altercation qui a eu pour cadre un Bistrot de la place. Un élément Frci aurait courtisé une jeune fille dans le bistrot. Ce qui n'aurait pas plus au dénommé Bébé Guy-M. En amitié avec ladite jeune fille. S'ensuit une altercation à la suite de laquelle le jeune Abidji a été grièvement blessé, et évacué à l'hôpital de Dabou. Informés de cette situation et pour exprimer leur colère, les jeunes autochtones se sont révoltés pour défendre leur camarade blessé par le soldat. Des sources officielles notent que deux éléments Frci ont été ensuite tués, suite à l'attaque d'un poste de contrôle par des habitants du village voisin de Katadji. Dans la ville de Sikensi, les jeunes Abidji ont dressé des barricades et brûlé des pneus sur l'axe principal menant au quartier fortement peuplé de populations malinké. Les jeunes de cette communauté, notent les témoignages, se sont dits surpris de ce blockus qui leur était imposé et ont décidé de dégager les barricades qui les empêchaient d'avoir accès à leurs domiciles. Dès lors, la tension est montée d'un cran, l'affrontement devenait imminent et n'a pas pu être évité. Bilan : 4 morts et 13 blessés. Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi s'est rendu expressément sur les lieux hier après-midi en véritable pompier pour éteindre le feu et ramener le calme. Il a eu une rencontre avec les autorités de la ville et les belligérants, afin de calmer les esprits. Selon le porte-parole du ministre de la Défense, le capitaine Alla Kouakou Léon, cité par l'Afp, le calme est revenu. « La police et la gendarmerie ont été déployées dans toute la ville et sont appuyées par l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire(Onuci), les barricades sont en train d'être levées ». Le capitaine a noté des dégâts matériels, notamment « des maisons incendiées, des commerces détruits ou incendiés ». Faut-il le noter, le ministre Koffi Koffi revient à peine d'une mission gouvernementale à Vavoua, où un autre affrontement entre populations et Frci avait causé la mort de 6 personnes. Le ministre était allé porter la compassion de l'Etat aux familles éplorées. A la suite de cet événement douloureux, le chef de l'Etat a procédé à la mise en place d'une Police Militaire (PM) en vue de traquer les brébis galeuses au sein de l'armée.
H. ZIAO
Le ministre Paul Koffi Koffi en pompier
Encore des morts et des blessés, hier lundi 26 décembre 2011 dans des affrontements entre des populations autochtones Abidji et allochtones Malinké, impliquant des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), à Sikensi, commune située à une soixantaine de kilomètres au Nord d'Abidjan. Au moment où nous mettions sous presse, le bilan, selon l'Agence ivoirienne de presse (Aip) et diverses sources, faisait état de 4 morts dont deux éléments Frci, et 13 blessés. Comment en est on arrivé là, alors qu'il y a seulement une semaine, on déplorait d'autres morts dans des affrontements à Vavoua ? Toujours selon l'Aip, les événements de Sikensi sont survenus à la suite d'une altercation qui a mal tourné. Les protagonistes de pugilat sont un jeune répondant au nom de Bébé Guy Martial, et un élément des Frci de la localité. Une affaire de femme serait à l'origine de l'altercation qui a eu pour cadre un Bistrot de la place. Un élément Frci aurait courtisé une jeune fille dans le bistrot. Ce qui n'aurait pas plus au dénommé Bébé Guy-M. En amitié avec ladite jeune fille. S'ensuit une altercation à la suite de laquelle le jeune Abidji a été grièvement blessé, et évacué à l'hôpital de Dabou. Informés de cette situation et pour exprimer leur colère, les jeunes autochtones se sont révoltés pour défendre leur camarade blessé par le soldat. Des sources officielles notent que deux éléments Frci ont été ensuite tués, suite à l'attaque d'un poste de contrôle par des habitants du village voisin de Katadji. Dans la ville de Sikensi, les jeunes Abidji ont dressé des barricades et brûlé des pneus sur l'axe principal menant au quartier fortement peuplé de populations malinké. Les jeunes de cette communauté, notent les témoignages, se sont dits surpris de ce blockus qui leur était imposé et ont décidé de dégager les barricades qui les empêchaient d'avoir accès à leurs domiciles. Dès lors, la tension est montée d'un cran, l'affrontement devenait imminent et n'a pas pu être évité. Bilan : 4 morts et 13 blessés. Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi s'est rendu expressément sur les lieux hier après-midi en véritable pompier pour éteindre le feu et ramener le calme. Il a eu une rencontre avec les autorités de la ville et les belligérants, afin de calmer les esprits. Selon le porte-parole du ministre de la Défense, le capitaine Alla Kouakou Léon, cité par l'Afp, le calme est revenu. « La police et la gendarmerie ont été déployées dans toute la ville et sont appuyées par l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire(Onuci), les barricades sont en train d'être levées ». Le capitaine a noté des dégâts matériels, notamment « des maisons incendiées, des commerces détruits ou incendiés ». Faut-il le noter, le ministre Koffi Koffi revient à peine d'une mission gouvernementale à Vavoua, où un autre affrontement entre populations et Frci avait causé la mort de 6 personnes. Le ministre était allé porter la compassion de l'Etat aux familles éplorées. A la suite de cet événement douloureux, le chef de l'Etat a procédé à la mise en place d'une Police Militaire (PM) en vue de traquer les brébis galeuses au sein de l'armée.
H. ZIAO
