l 3 janvier : les présidents Yayi Boni du Benin, Pedro Pires du cap Vert, Ernest Koroma de la Sierra Leone, mandaté par la CEDEAO accompagnés du Premier ministre kényan, Raila Odinga, envoyé par l’Union africaine, rencontrent Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Mais les négociations échouent. Le 9 janvier, l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, le 19 janvier Raila Odinga et le 25 janvier, Bingu wa Mutharika, président du Malawi et en exercice de l’UA essayent des médiations qui n’aboutissent pas.
l 28 janvier : L’Union africaine met en place un Panel de chefs d’Etat chargé de régler la crise ivoirienne. Le Panel est composé de Jacob Zuma de l’Afrique du Sud, Jakaya Kikwete de la Tanzanie, Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Idriss Deby du Tchad et Blaise Compaoré du Burkina Faso. Le Panel a jusqu’à fin février pour arrêter des « décisions contraignantes ».
l 6 au 10 février : Visite du groupe des Experts de l’Union africaine chargée d’évaluer la crise postélectorale.
l 20 février : Le Panel des chefs d’Etat de l’Union africaine se réunit pour la première fois à Nouakchott.
l 22 février : Le Panel des chefs d’Etat quitte le pays sans obtenir gain de cause. Le président Blaise Compaoré n’a pas fait le déplacement.
l 24 février : Tirs à l’arme lourde à Abobo. Le commando invisible vient de naître. La résistance contre les forces pro-Gbagbo vient de commencer.
l 3 mars : Assassinat de six femmes et d’un enfant par les forces pro-Gbagbo à Abobo. La communauté internationale condamne. Le lendemain, dans une déclaration, le président américain Barak Obama, qualifie l’acte de « faillite morale » du régime Gbagbo.
l 4 mars : Deuxième réunion du Panel des chefs d’Etat à Nouakchott avant la réunion du 10 mars à Addis Abeba.
l 6 mars : La ville de Toulépleu tombe entre les mains du commandant des FAFN, Fofana Losséni dit « Loss ».
l 10 mars : L’Union africaine reconnait Alassane Ouattara comme le seul président de la République de Côte d’Ivoire. Le Conseil de Paix et de Sécurité décide de la nomination d’un Haut représentant pour la mise en application des « décisions contraignantes ».
l 17 mars : Pluie d’obus sur le marché Siaka Koné d’Abobo. Le bilan est lourd. 25 personnes périssent dans l’attaque et plusieurs dizaines de blessés.
l 26 mars : Barack Obama, dans une vidéo, s’adresse directement aux ivoiriens et demande au peuple de Côte d’Ivoire de tourner la page de l’ère Gbagbo.
l 27 mars : Ouattara récuse M. José Brito, le Haut représentant de l’Union africaine. Dans la foulée l’ordonnance créant les Forces républicaines de Côte d’Ivoire est prise.
l 28 mars : La ville de Duékoué tombe aux mains des FRCI. Du 29 mars au 30 mars, les principales villes du pays dont Daloa, Bondoukou, Gagnoa, San Pedro et Yamoussoukro tombent à leur tour.
l 31 mars : Début de la bataille d’Abidjan. Après une percée fulgurante, les FRCI marquent le pas.
l 4 avril : Les forces de l’ONUCI et de la Licorne bombardent les positions des troupes Laurent Gbagbo. Ces bombardements essentiellement aériens visent conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’ONU, à neutraliser les armes lourdes utilisées par les troupes de Laurent Gbagbo contre la population civile.
l 11 avril : Après dix jours d’intenses combats, l’assaut est lancé contre la résidence présidentielle à Cocody. Laurent Gbagbo est capturé ainsi que son épouse Simone Gbagbo et plusieurs proches. Mais les combats ne sont pas pour autant terminés. Certains quartiers de Yopougon continuent de résister.
l 27 avril : Le sergent-chef Ibrahim Coulibaly dit « IB » est tué au cours d’échanges de tir entre ses hommes et des éléments des FRCI.
l 4 mai : les FRCI prennent finalement le contrôle de Yopougon. Le même jour, le Conseil constitutionnel proclame Alassane Ouattara, président de la République.
l 21 mai : Alassane Ouattara est investi à Yamoussoukro en présence de plusieurs chefs d’Etat dont Nicolas Sarkozy de la France.
l 15 juin : Formation du gouvernement au grand complet.
l 29 juillet : Le président Alassane Ouattara est reçu à la Maison Blanche avec les présidents de la Guinée Conakry, du Niger et du Benin.
l 22 septembre : Le président Ouattara prononce son premier discours à l’Assemblée générale des Nations unies en tant que chef d’Etat.
l 14 octobre : Visite du procureur de la Cour pénale internationale. Avant son départ, il annonce au cours d’une conférence de presse que trois à six personnes sont visées par la procédure de transfèrement à la Haye aux Pays Bas où se trouve le siège de la Cour.
l 15 octobre : Le commandant Yapi Anselme Séka dit « Séka Séka », l’un des présumés chefs des escadrons de la mort, est arrêté à l’aéroport d’Abidjan alors qu’il est en transit pour la Guinée Conakry.
l 11 décembre : Organisation des élections législatives dans le calme. Le RDR, parti au pouvoir, est assuré de la majorité absolue à la prochaine Assemblée nationale. Le FPI boycott eces élections. Le taux de participation est de 36,5%.
Réalisé par JCC
l 28 janvier : L’Union africaine met en place un Panel de chefs d’Etat chargé de régler la crise ivoirienne. Le Panel est composé de Jacob Zuma de l’Afrique du Sud, Jakaya Kikwete de la Tanzanie, Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Idriss Deby du Tchad et Blaise Compaoré du Burkina Faso. Le Panel a jusqu’à fin février pour arrêter des « décisions contraignantes ».
l 6 au 10 février : Visite du groupe des Experts de l’Union africaine chargée d’évaluer la crise postélectorale.
l 20 février : Le Panel des chefs d’Etat de l’Union africaine se réunit pour la première fois à Nouakchott.
l 22 février : Le Panel des chefs d’Etat quitte le pays sans obtenir gain de cause. Le président Blaise Compaoré n’a pas fait le déplacement.
l 24 février : Tirs à l’arme lourde à Abobo. Le commando invisible vient de naître. La résistance contre les forces pro-Gbagbo vient de commencer.
l 3 mars : Assassinat de six femmes et d’un enfant par les forces pro-Gbagbo à Abobo. La communauté internationale condamne. Le lendemain, dans une déclaration, le président américain Barak Obama, qualifie l’acte de « faillite morale » du régime Gbagbo.
l 4 mars : Deuxième réunion du Panel des chefs d’Etat à Nouakchott avant la réunion du 10 mars à Addis Abeba.
l 6 mars : La ville de Toulépleu tombe entre les mains du commandant des FAFN, Fofana Losséni dit « Loss ».
l 10 mars : L’Union africaine reconnait Alassane Ouattara comme le seul président de la République de Côte d’Ivoire. Le Conseil de Paix et de Sécurité décide de la nomination d’un Haut représentant pour la mise en application des « décisions contraignantes ».
l 17 mars : Pluie d’obus sur le marché Siaka Koné d’Abobo. Le bilan est lourd. 25 personnes périssent dans l’attaque et plusieurs dizaines de blessés.
l 26 mars : Barack Obama, dans une vidéo, s’adresse directement aux ivoiriens et demande au peuple de Côte d’Ivoire de tourner la page de l’ère Gbagbo.
l 27 mars : Ouattara récuse M. José Brito, le Haut représentant de l’Union africaine. Dans la foulée l’ordonnance créant les Forces républicaines de Côte d’Ivoire est prise.
l 28 mars : La ville de Duékoué tombe aux mains des FRCI. Du 29 mars au 30 mars, les principales villes du pays dont Daloa, Bondoukou, Gagnoa, San Pedro et Yamoussoukro tombent à leur tour.
l 31 mars : Début de la bataille d’Abidjan. Après une percée fulgurante, les FRCI marquent le pas.
l 4 avril : Les forces de l’ONUCI et de la Licorne bombardent les positions des troupes Laurent Gbagbo. Ces bombardements essentiellement aériens visent conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’ONU, à neutraliser les armes lourdes utilisées par les troupes de Laurent Gbagbo contre la population civile.
l 11 avril : Après dix jours d’intenses combats, l’assaut est lancé contre la résidence présidentielle à Cocody. Laurent Gbagbo est capturé ainsi que son épouse Simone Gbagbo et plusieurs proches. Mais les combats ne sont pas pour autant terminés. Certains quartiers de Yopougon continuent de résister.
l 27 avril : Le sergent-chef Ibrahim Coulibaly dit « IB » est tué au cours d’échanges de tir entre ses hommes et des éléments des FRCI.
l 4 mai : les FRCI prennent finalement le contrôle de Yopougon. Le même jour, le Conseil constitutionnel proclame Alassane Ouattara, président de la République.
l 21 mai : Alassane Ouattara est investi à Yamoussoukro en présence de plusieurs chefs d’Etat dont Nicolas Sarkozy de la France.
l 15 juin : Formation du gouvernement au grand complet.
l 29 juillet : Le président Alassane Ouattara est reçu à la Maison Blanche avec les présidents de la Guinée Conakry, du Niger et du Benin.
l 22 septembre : Le président Ouattara prononce son premier discours à l’Assemblée générale des Nations unies en tant que chef d’Etat.
l 14 octobre : Visite du procureur de la Cour pénale internationale. Avant son départ, il annonce au cours d’une conférence de presse que trois à six personnes sont visées par la procédure de transfèrement à la Haye aux Pays Bas où se trouve le siège de la Cour.
l 15 octobre : Le commandant Yapi Anselme Séka dit « Séka Séka », l’un des présumés chefs des escadrons de la mort, est arrêté à l’aéroport d’Abidjan alors qu’il est en transit pour la Guinée Conakry.
l 11 décembre : Organisation des élections législatives dans le calme. Le RDR, parti au pouvoir, est assuré de la majorité absolue à la prochaine Assemblée nationale. Le FPI boycott eces élections. Le taux de participation est de 36,5%.
Réalisé par JCC