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Société Publié le jeudi 29 décembre 2011 | AIP

Reportage/ Abidjan, à la veille de la fin d’année : provision en vivres et achat d’habits au programme

Les vivres d’abord

A la veille des fêtes de fin d'année, les abidjanais prennent d'assaut les grandes surfaces pour s'approvisionner en vivres et non vivres.

Cash Center, un super marché situé non loin de l’hôtel du district d’Abidjan, dans la commune du plateau. Ce jeudi (29 décembre 2011), à 10 heures, une longue file de personnes de tous âges attendent d’être servis devant la pâtisserie de la grande surface.

A l’intérieur du super marché, des rayons bien disposés contiennent des objets de tous genres. Ce sont entre autres, des vêtements, des appareils électroménagers, des jouets, des boissons, des pâtes, de l’huile, du savon, du riz et des fruits. Dans les allées, de nombreux clients vont et viennent à la recherche d’articles. Une mini-chaîne en vente, distille de la musique langoureuse pour les accompagner dans leur choix. Des vigiles vêtus de tenues de couleur jaune-gris veillent au grain.

"Je profite de cette période pour faire quelques provisions", affirme Diomandé Ibrahima, tenant un panier contenant des boissons et biscuits. "Le riz, l’huile, les boissons et les pâtes que je viens d’acheter vont servir pour la fête mais aussi pour le mois de janvier", précise Salé Fréderic, qui tient un chariot rempli.

Pour Yao Kouakou, vendeur dans les rayons frais, il ne se passe pas de jour, depuis le lundi 19 décembre où les fonctionnaires ont perçu leur salaire, que Cash Center n’enregistre une grande affluence de clients. Des clients à la recherche de vivres mais aussi de vêtements.

Les friperies comme des petits pains

Au marché de friperie près de la mosquée d’Adjamé, le même jour à 15 heures, l’on a du mal à se frayer un chemin, tant le lieu grouille de monde. Les articles prisés par les clients sont les jeans, bodys, tee-shirts et autres vêtements, étalés sur des tables et sur des plastiques ça et là à même le sol. Vendant à la criée, un jeune commerçant cherche à attirer l’attention des chalands : "Y a bon jeans. Bons, bons tricots, 1000 francs, 1000 francs. 2000 (francs), 2000 (francs)", lance t-il à répétition.

"Ayénan, Ayénan (Approchez, approchez, en langue locale Malinké), 500, 500, 600, 600", invite un autre jeune vendeur d’habits. Malgré la difficulté de se déplacer d’une table à l’autre pour les clients, les vendeurs font de bonnes affaires. Et les friperies s’achètent comme des petits pains.

"A la veille des fêtes, je préfère venir ici pour m’offrir des vêtements. Ils sont moins chers. Ça m’arrange", confie Emile. T., venu de Yopougon. "Je viens de m’acheter un pantalon de taille basse. C’est ce qui est à la mode," indique une jeune fille, tenant un sachet noir.

Les commerçants quant à eux sont visiblement joyeux. "Depuis la veille de noël, ça marche bien pour moi", se réjouit Moussa B., un vendeur de tee-shirts, ajoutant avec sourire aux lèvres: "C’est notre traite".

(aip)

ns/tm/
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