A pieds, à bord de véhicules personnels ou en convoi, en famille, en couple ou seul, les Abidjanais ont convergé en grand nombre vers les berges de la lagune Ebrié pour apprécier le spectacle de feux d’artifices offert les 30 et 31 décembre 2011. Une véritable attraction. Mais, plus de personnes s’y sont déplacées au le dernier jour de l’an 2011, pour ouvrir les bras à l’an 2012. Liesse de joie, quand arrive minuit – l’heure attendue. L’effet devient «magique» avec les feux d’artifices qui ont suivi trente (30) minutes plus tard. Sur tout le long du périmètre entre les ponts Félix Houphouët-Boigny et De Gaulle où les artificiers ont fait leur installation (du côté du Palais de la Culture), la foule a pu assister à un véritable spectacle détonnant et en couleur dans le ciel du Plateau et de Treichville qui s’est embrasé dans la joie et pendant des minutes. Chaque feu ayant un thème, selon la précision la veille – 30 décembre – de l’artificier et conseiller français Jacques, le public a apprécié par des hourras et des ovations, les configurations dans le ciel. Ambiance presque pareille de joie la veille, le vendredi 30 au même lieu en présence de la Première Dame, Dominique Ouattara. Installée au premier rang d’une tribune VIP où l’attendait Georges Ouégnin, elle a assisté aux côtés de Henriette Diabaté, Robert Beugré Mambé, Hamed Bakayoko et de plusieurs membres du gouvernement au «feu géant, très explosif et lumineux pendant 17 minutes». «Une configuration géniale de 250 mètres de haut et de 300 mètres de largeur», avait expliqué au micro de Yves Zogbo Junior l’artificier français Jacques. Qui a dit offrir une «nouvelle génération de feux d’artifices avec effet magique». Pari réussi pour lui et ses collègues (9) français qui sont, a souligné Yves Zogbo, «les meilleurs artificiers de Paris». Pendant que le silence était réclamé, les feux ont été accompagnés de musique : Emma (Touré Kunda), Mariage à Bamako (Amadou et Mariam), Africa (Ismaël Lô), etc. Après le show produit par les artificiers, la Première Dame a traduit sa joie. «Je suis très heureuse, j’ai beaucoup aimé. J’adore les feux d’artifices. Voilà pourquoi je me suis investie pour que ces feux aient lieu», a-t-elle confié avant de rejoindre son véhicule. Mais difficile sera la circulation dans les rues du Plateau et sur le pont.
Embouteillage au Plateau la nuit !
A la fin du spectacle de feux d’artifices pendant que difficilement les policiers parviennent à réguler la circulation depuis la rue du commerce en passant l’avenue Chardy jusque dans le périmètre du Stade Félix Houphouët-Boigny et le Boulevard lagunaire, c’est un autre spectacle qu’offre l’afflux des personnes dans les rues de la cité des affaires. Beaucoup opteront pour la marche pour quitter la cité des affaires et espérer emprunter un taxi sur le chemin. L’attraction, c’est aussi le décor lumineux la nuit des artères du Plateau, de certains édifices (les tours administratives, la façade de l’Assemblée nationale, l’Hôtel de ville, la place de la République, etc.), les installations (grande cloche à la Cathédrale Saint-Paul, le grand sapin sur la place de l’ancien marché en face de l’Hôtel de ville), etc. Il faut ajouter les espaces d’animation (jardin lagunaire, place de l’ancien marché du Plateau et l’ex-Sorbonne) qui égayent les visiteurs nocturnes du Plateau.
«Abidjan, la perle des lumières», c’est ainsi que l’œuvre du groupe Sunu – qui a sponsorisé l’illumination – et Castros, entreprise portugaise, a été baptisée. Résultat : le Plateau ne désemplit pas depuis le 20 décembre. Par ailleurs, pour célébrer la Saint Sylvestre, dans l’enceinte du Palais de la culture, l’établissement et le District d’Abidjan, ont installé pour la circonstance un village dédié à la Saint Sylvestre : «Le grand village de la Saint Sylvestre» où les visiteurs se partageaient entre espaces gastronomiques, maquis et concerts.
Koné Saydoo
Embouteillage au Plateau la nuit !
A la fin du spectacle de feux d’artifices pendant que difficilement les policiers parviennent à réguler la circulation depuis la rue du commerce en passant l’avenue Chardy jusque dans le périmètre du Stade Félix Houphouët-Boigny et le Boulevard lagunaire, c’est un autre spectacle qu’offre l’afflux des personnes dans les rues de la cité des affaires. Beaucoup opteront pour la marche pour quitter la cité des affaires et espérer emprunter un taxi sur le chemin. L’attraction, c’est aussi le décor lumineux la nuit des artères du Plateau, de certains édifices (les tours administratives, la façade de l’Assemblée nationale, l’Hôtel de ville, la place de la République, etc.), les installations (grande cloche à la Cathédrale Saint-Paul, le grand sapin sur la place de l’ancien marché en face de l’Hôtel de ville), etc. Il faut ajouter les espaces d’animation (jardin lagunaire, place de l’ancien marché du Plateau et l’ex-Sorbonne) qui égayent les visiteurs nocturnes du Plateau.
«Abidjan, la perle des lumières», c’est ainsi que l’œuvre du groupe Sunu – qui a sponsorisé l’illumination – et Castros, entreprise portugaise, a été baptisée. Résultat : le Plateau ne désemplit pas depuis le 20 décembre. Par ailleurs, pour célébrer la Saint Sylvestre, dans l’enceinte du Palais de la culture, l’établissement et le District d’Abidjan, ont installé pour la circonstance un village dédié à la Saint Sylvestre : «Le grand village de la Saint Sylvestre» où les visiteurs se partageaient entre espaces gastronomiques, maquis et concerts.
Koné Saydoo