Depuis le début de cette année, la presse annonce le départ du Premier ministre Guillaume Soro de la Primature. Après le départ de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, un confrère a révélé les secrets du huis clos entre elle et le président de la République, Alassane Ouattara.
Selon le site jeuneafrique.com, «Les États-Unis souhaitent que Guillaume Soro et tous les proches du pouvoir qui auraient pu commettre des crimes et exactions comparaissent devant la Cour pénale internationale (Cpi), même en qualité de simples témoins. Ce message très clair a été passé au président ivoirien ». Selon ses proches, le chef du gouvernement ivoirien « reste serein et vaque tranquillement à ses occupations. Il est très occupé par le processus de réconciliation et de la reconstruction qui reste un challenge pour le Premier ministre ». «Il est important de se retrouver et de travailler ensemble. Il ne sert à rien d`être heureux seul. Il faudrait qu`on montre que nous sommes une génération d`hommes mûrs et non de délinquants », a indiqué le conseiller technique du Premier ministre chargé de la vie associative, Félicien Sékongo, lors d’une rencontre avec les anciens de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(Fesci), la semaine dernière, à la Primature au Plateau.
Objectif immédiat : créer un cadre de concertation
A en croire son entourage, Guillaume Soro demande à ses proches d’éviter la vaine polémique sur son éventuel départ de la Primature. Actuellement, selon des sources concordantes, le Premier ministre est préoccupé par le processus de réconciliation nationale et de reconstruction de la Côte d’Ivoire. C’est ce que s’active à faire son conseiller, Félicien Sékongo. Depuis le début de la semaine, il a rencontré les syndicats du milieu scolaire, à savoir, Traoré Flavien, de la Coordination des enseignants du supérieur et chercheurs de Côte d`Ivoire (Cnec), Mesmin Komoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) et le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci), Mamadou Soro, en vue de jeter un cadre de concertation. Au cours de cette rencontre, les syndicalistes ont relevé que la paix sociale peut être préservée « si le cadre de concertation est installé et si cette concertation est permanente avec, en prime, les recherches de solutions ». Guillaume Soro a demandé à ses hommes de créer un cadre d’échanges pour favoriser la réconciliation entre les différentes parties qui se sont affrontées pendant toutes ces années de crise. Hier, le conseiller technique du Premier ministre a rencontré la chefferie traditionnelle à l’ex-Aitaci de Treichville, pour prôner la réconciliation des Ivoiriens. « Nous ne sommes pas inquiétés par tout ce qui se raconte. Le Premier ministre est à la tâche. », a confié un proche du chef du gouvernement. Avant d’ajouter que, dans les prochains jours, une organisation regroupant tous les anciens de la Fesci sera mise en place. Le retour au pays des ex-fescistes est aussi annoncé. Début février, Guillaume Soro va entamer une rencontre dans les casernes pour mettre en place un cadre de concertation entre l’armée et la population.
P. N’Guessan
Selon le site jeuneafrique.com, «Les États-Unis souhaitent que Guillaume Soro et tous les proches du pouvoir qui auraient pu commettre des crimes et exactions comparaissent devant la Cour pénale internationale (Cpi), même en qualité de simples témoins. Ce message très clair a été passé au président ivoirien ». Selon ses proches, le chef du gouvernement ivoirien « reste serein et vaque tranquillement à ses occupations. Il est très occupé par le processus de réconciliation et de la reconstruction qui reste un challenge pour le Premier ministre ». «Il est important de se retrouver et de travailler ensemble. Il ne sert à rien d`être heureux seul. Il faudrait qu`on montre que nous sommes une génération d`hommes mûrs et non de délinquants », a indiqué le conseiller technique du Premier ministre chargé de la vie associative, Félicien Sékongo, lors d’une rencontre avec les anciens de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(Fesci), la semaine dernière, à la Primature au Plateau.
Objectif immédiat : créer un cadre de concertation
A en croire son entourage, Guillaume Soro demande à ses proches d’éviter la vaine polémique sur son éventuel départ de la Primature. Actuellement, selon des sources concordantes, le Premier ministre est préoccupé par le processus de réconciliation nationale et de reconstruction de la Côte d’Ivoire. C’est ce que s’active à faire son conseiller, Félicien Sékongo. Depuis le début de la semaine, il a rencontré les syndicats du milieu scolaire, à savoir, Traoré Flavien, de la Coordination des enseignants du supérieur et chercheurs de Côte d`Ivoire (Cnec), Mesmin Komoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) et le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci), Mamadou Soro, en vue de jeter un cadre de concertation. Au cours de cette rencontre, les syndicalistes ont relevé que la paix sociale peut être préservée « si le cadre de concertation est installé et si cette concertation est permanente avec, en prime, les recherches de solutions ». Guillaume Soro a demandé à ses hommes de créer un cadre d’échanges pour favoriser la réconciliation entre les différentes parties qui se sont affrontées pendant toutes ces années de crise. Hier, le conseiller technique du Premier ministre a rencontré la chefferie traditionnelle à l’ex-Aitaci de Treichville, pour prôner la réconciliation des Ivoiriens. « Nous ne sommes pas inquiétés par tout ce qui se raconte. Le Premier ministre est à la tâche. », a confié un proche du chef du gouvernement. Avant d’ajouter que, dans les prochains jours, une organisation regroupant tous les anciens de la Fesci sera mise en place. Le retour au pays des ex-fescistes est aussi annoncé. Début février, Guillaume Soro va entamer une rencontre dans les casernes pour mettre en place un cadre de concertation entre l’armée et la population.
P. N’Guessan