Depuis hier mercredi 25 janvier 2012, les relations Franco-ivoiriennes ont pris un nouveau virage. A la faveur de la visite d’Etat de 72 heures qu’entreprend le président de la République à Paris, la France a déployé les grands moyens, tous les symboles de la grandeur et de la noblesse de la nation française ont été mobilisés, Paris elle-même et plus particulièrement les Champs Elysées, la plus belle avenue du monde est depuis hier aux couleurs de la Côte d’Ivoire. Les drapeaux orange-blanc-vert flottent dans le ciel parisien aux côtés des drapeaux bleu-blanc-rouge. C’est donc peu dire que d’affirmer que le président Alassane Ouattara a été accueilli, hier, comme un prince par la France.
C’est exactement à 15H30 minutes, heure locale, que le Boeing 727 Ivoire 001 de la présidence ivoirienne transportant le chef de l’Etat Alassane Ouattara est apparu dans le ciel au-dessus de l’aéroport d’Orly. Un aéroport entièrement sécurisé par un impressionnant dispositif de sécurité afin que rien ne vienne perturber l’accueil que la France souhaitait réserver à son hôte de marque. Une escorte motorisée de plus d’une centaine de motards de la gendarmerie et de la police, plusieurs unités de police ont été éployées dans Paris pour sécuriser le chef de l’Etat ivoirien et sa délégation. Voir ce ballet de véhicules et motos avec gyrophares s’ébranler dans les rues de la capitale française pour dégager les voies de circulation les plus prisées pour un chef d’Etat ivoirien était simplement impressionnant et un réel motif de fierté pour les Africains et les Ivoiriens. Une heure avant l’arrivée du président de la République, l’on a vu déferler sur le pavillon d’honneur de l’aéroport des personnalités politiques ivoiriennes dont le Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue et réconciliation, la grande Chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, des membres du Gouvernement, des opérateurs économiques(Billon Jean-Louis, Guy Mbengue…), mais aussi des responsables au haut niveau de l’armée ivoirienne, à savoir les Généraux Doué Mathias, Tanny Ehueni, Touré Sékou (com-ter) qui ont participé, dans le cadre de la commission mixte, aux travaux ayant enfanté du nouvel accord de défense France-Côte d’Ivoire qui sera paraphé aujourd’hui par les deux Chefs d’Etat. Et bien entendu plusieurs ambassadeurs africains en poste à Paris aux côtés de Son excellence Aly Coulibaly, ambassadeur de Côte d’Ivoire à Paris.
A ce comité d’accueil viendra s’ajouter une importante délégation d’officiels français conduits par le ministre de l’Intérieur et très proche de Nicolas Sarkozy, M. Claude Guéant. On notait également la présence au sommet des responsables de l’armée et de la police française.
D’ailleurs, c’est une armée française, dans sa tenue d’apparat, et fortement mobilisée avec une compagnie de la Garde républicaine, une compagnie de l’armée de terre, une compagnie de la Marine nationale, une compagnie de l’armée de l’air qui s’est déployée sur le tarmac de l’aéroport d’Orly pour rendre les honneurs militaires au président de la République de Côte d’Ivoire après que celui-ci eut été accueilli au bas de l’échelle de coupée par Claude Guéant et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France. Après les hymnes nationaux exécutés avec maestria par l’orchestre de la Garde républicaine, le chef de l’Etat accompagné de son illustre épouse va passer en revue les troupes et se diriger vers le salon d’honneur pour échanger de chaudes poignées de main avec le comité d’accueil très select qui l’attendait. Alassane Ouattara n’oubliera pas les quelques dizaines de ses compatriotes qui ont pu franchir les différents cordons de sécurité pour se retrouver dans le parking de l’aéroport d’Orly.
Pour rejoindre le cœur de Paris, trois hélicoptères escortés par un hélico de l’armée française ont été mis à la disposition du chef de l’Etat et sa suite. Alassane Ouattara fera une escale à l’Arc de Triomphe, aux Invalides, pour un dépôt de gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, un geste pour honorer la mémoire des soldats africains qui ont combattu aux côtés de l’armée française durant la grande guerre et qui sont tombés au champ d’honneur. Après ce geste simple mais plein de symboles qui traduit la profondeur des relations entre la France et le continent, le président de la République a pris ses quartiers dans un chic hôtel du premier arrondissement de Paris. Mais c’est incontestablement aujourd’hui que les retrouvailles franco-ivoiriennes vont être formalisées avec la signature du nouvel accord militaire de défense et le dîner à l’Elysée.
AKWABA SAINT CLAIR
Envoyé spécial à Paris
C’est exactement à 15H30 minutes, heure locale, que le Boeing 727 Ivoire 001 de la présidence ivoirienne transportant le chef de l’Etat Alassane Ouattara est apparu dans le ciel au-dessus de l’aéroport d’Orly. Un aéroport entièrement sécurisé par un impressionnant dispositif de sécurité afin que rien ne vienne perturber l’accueil que la France souhaitait réserver à son hôte de marque. Une escorte motorisée de plus d’une centaine de motards de la gendarmerie et de la police, plusieurs unités de police ont été éployées dans Paris pour sécuriser le chef de l’Etat ivoirien et sa délégation. Voir ce ballet de véhicules et motos avec gyrophares s’ébranler dans les rues de la capitale française pour dégager les voies de circulation les plus prisées pour un chef d’Etat ivoirien était simplement impressionnant et un réel motif de fierté pour les Africains et les Ivoiriens. Une heure avant l’arrivée du président de la République, l’on a vu déferler sur le pavillon d’honneur de l’aéroport des personnalités politiques ivoiriennes dont le Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue et réconciliation, la grande Chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, des membres du Gouvernement, des opérateurs économiques(Billon Jean-Louis, Guy Mbengue…), mais aussi des responsables au haut niveau de l’armée ivoirienne, à savoir les Généraux Doué Mathias, Tanny Ehueni, Touré Sékou (com-ter) qui ont participé, dans le cadre de la commission mixte, aux travaux ayant enfanté du nouvel accord de défense France-Côte d’Ivoire qui sera paraphé aujourd’hui par les deux Chefs d’Etat. Et bien entendu plusieurs ambassadeurs africains en poste à Paris aux côtés de Son excellence Aly Coulibaly, ambassadeur de Côte d’Ivoire à Paris.
A ce comité d’accueil viendra s’ajouter une importante délégation d’officiels français conduits par le ministre de l’Intérieur et très proche de Nicolas Sarkozy, M. Claude Guéant. On notait également la présence au sommet des responsables de l’armée et de la police française.
D’ailleurs, c’est une armée française, dans sa tenue d’apparat, et fortement mobilisée avec une compagnie de la Garde républicaine, une compagnie de l’armée de terre, une compagnie de la Marine nationale, une compagnie de l’armée de l’air qui s’est déployée sur le tarmac de l’aéroport d’Orly pour rendre les honneurs militaires au président de la République de Côte d’Ivoire après que celui-ci eut été accueilli au bas de l’échelle de coupée par Claude Guéant et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France. Après les hymnes nationaux exécutés avec maestria par l’orchestre de la Garde républicaine, le chef de l’Etat accompagné de son illustre épouse va passer en revue les troupes et se diriger vers le salon d’honneur pour échanger de chaudes poignées de main avec le comité d’accueil très select qui l’attendait. Alassane Ouattara n’oubliera pas les quelques dizaines de ses compatriotes qui ont pu franchir les différents cordons de sécurité pour se retrouver dans le parking de l’aéroport d’Orly.
Pour rejoindre le cœur de Paris, trois hélicoptères escortés par un hélico de l’armée française ont été mis à la disposition du chef de l’Etat et sa suite. Alassane Ouattara fera une escale à l’Arc de Triomphe, aux Invalides, pour un dépôt de gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, un geste pour honorer la mémoire des soldats africains qui ont combattu aux côtés de l’armée française durant la grande guerre et qui sont tombés au champ d’honneur. Après ce geste simple mais plein de symboles qui traduit la profondeur des relations entre la France et le continent, le président de la République a pris ses quartiers dans un chic hôtel du premier arrondissement de Paris. Mais c’est incontestablement aujourd’hui que les retrouvailles franco-ivoiriennes vont être formalisées avec la signature du nouvel accord militaire de défense et le dîner à l’Elysée.
AKWABA SAINT CLAIR
Envoyé spécial à Paris