Le sourire radieux qu’affichait, hier, le président ivoirien, Alassane Ouattara, à sa sortie de l’Elysée, laisse déviner le soutien ferme que compte lui apporter son homologue français, Nicolas Sarkozy.
Avant ses rendez-vous d’aujourd’hui avec le Premier ministre, François Fillon, et le Mouvement des entreprises de France, le chef de l’Etat ivoirien peut déjà se frotter les mains. Pour sa première visite d’Etat en France, son ami Nicolas Sarkozy lui a non seulement déroulé un long tapis rouge mais, a promis que le soutien de la France ne lui fera pas défaut. « Après tant d’années de souffrance, Alassane Ouattara est le président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire, un homme en qui la France a totalement confiance, un homme, qui représente le choix libre des Ivoiriens. Le président Ouattara peut compter sur la solidarité de la France », s’est engagé le chef de l’Etat français, lors d’échanges avec la presse. Un an après son accession à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire, il a besoin du soutien de ses partenaires pour assurer son redécollage. Et un tel engagement de Paris est plus que bienvenu. Premier symbole de ce soutien indéfectible de son ancienne métropole, la signature d’un nouvel accord de défense qui devrait permettre à la Côte d’Ivoire de se rebâtir une armée digne de son leadership en Afrique de l’Ouest.
Nouvel appui français
« Nous avons signé un nouvel accord de défense qui montre que la France est aux côtés de la Côte d’Ivoire dans sa quête de sécurité. Le dernier accord datait de 1951 et il était secret. Il n’y a plus d’accord de défense secret. La France va mettre tout en œuvre pour aider les Ivoiriens à reconstruire leur pays, à leur assurer la sécurité et à donner un avenir à tous les jeunes ivoiriens», a argumenté le président français. Le nouvel appui militaire français à la Côte d’Ivoire continuera d’emprunter les voies de la formation mais, selon l’Elysée, un accent sera également mis sur l’équipement des forces ivoiriennes. Le deuxième signe fort du soutien que devrait apporter Paris à Abidjan, porte sur la relance de l’économie ivoirienne. Et là encore, le président français n’a pas utilisé la langue de bois. Son pays pèsera de tout son poids pour l’effacement de la dette ivoirienne dans le cadre de l’Initiative Pays pauvres très endettés. « Nous demandons que la Côte d’Ivoire bénéficie de l’initiative Ppte et, compte tenu des décisions qui ont été prises par le gouvernement ivoirien, il n’y a aucune raison de mettre le pays en observation surtout qu’il a besoin qu’on annule sa dette et qu’on puisse l’aider à repartir de l’avant. C’est tout l’enjeu. Parce que la réconciliation dépend des initiatives politiques mais aussi du progrès économique », a estimé le locataire de l’Elysée. De l’avis de Nicolas Sarkozy, ce sont les premiers efforts consentis par Alassane Ouattara pour redresser son pays qui ont encouragé la France à se tenir résolument aux côtés de son ancienne colonie. « Depuis son élection, le président Ouattara n’a eu de cesse de témoigner par des gestes, sa volonté de réconcilier le peuple ivoirien », a-t-il ajouté. Selon lui, le changement notable qui ressort du nouveau traité, porte sur sa transparence dans la mesure où il sera défendu par les députés français avant d’être rendu public.
Abidjan attend ses Français
Le président Alassane Ouattara qui n’a pas fait la fine bouche devant tant d’engagements et de soutien, s’est montré reconnaissant pour les efforts de la communauté internationale qui ont permis à la Côte d’Ivoire de ne pas sombrer davantage. « Grâce à votre courage, la situation difficile dans laquelle vivait la majorité des Ivoiriens a connu un dénouement heureux. Je voudrais donc au nom de tous les Ivoiriens et du gouvernement, vous dire un grand merci », a-t-il soutenu. Puis d’annoncer que les jours à venir s’annoncent radieux pour son pays. « La Côte d’Ivoire est maintenant en paix et poursuit son développement. En 2012, nous aurons un chiffre de croissance de 8 à 9%. J’en appelle donc aux opérateurs privés français de revenir en Côte d’Ivoire parce que la France a une place particulière dans nos cœurs », a-t-il assuré.
Marc Dossa, envoyé spécial à Paris
Avant ses rendez-vous d’aujourd’hui avec le Premier ministre, François Fillon, et le Mouvement des entreprises de France, le chef de l’Etat ivoirien peut déjà se frotter les mains. Pour sa première visite d’Etat en France, son ami Nicolas Sarkozy lui a non seulement déroulé un long tapis rouge mais, a promis que le soutien de la France ne lui fera pas défaut. « Après tant d’années de souffrance, Alassane Ouattara est le président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire, un homme en qui la France a totalement confiance, un homme, qui représente le choix libre des Ivoiriens. Le président Ouattara peut compter sur la solidarité de la France », s’est engagé le chef de l’Etat français, lors d’échanges avec la presse. Un an après son accession à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire, il a besoin du soutien de ses partenaires pour assurer son redécollage. Et un tel engagement de Paris est plus que bienvenu. Premier symbole de ce soutien indéfectible de son ancienne métropole, la signature d’un nouvel accord de défense qui devrait permettre à la Côte d’Ivoire de se rebâtir une armée digne de son leadership en Afrique de l’Ouest.
Nouvel appui français
« Nous avons signé un nouvel accord de défense qui montre que la France est aux côtés de la Côte d’Ivoire dans sa quête de sécurité. Le dernier accord datait de 1951 et il était secret. Il n’y a plus d’accord de défense secret. La France va mettre tout en œuvre pour aider les Ivoiriens à reconstruire leur pays, à leur assurer la sécurité et à donner un avenir à tous les jeunes ivoiriens», a argumenté le président français. Le nouvel appui militaire français à la Côte d’Ivoire continuera d’emprunter les voies de la formation mais, selon l’Elysée, un accent sera également mis sur l’équipement des forces ivoiriennes. Le deuxième signe fort du soutien que devrait apporter Paris à Abidjan, porte sur la relance de l’économie ivoirienne. Et là encore, le président français n’a pas utilisé la langue de bois. Son pays pèsera de tout son poids pour l’effacement de la dette ivoirienne dans le cadre de l’Initiative Pays pauvres très endettés. « Nous demandons que la Côte d’Ivoire bénéficie de l’initiative Ppte et, compte tenu des décisions qui ont été prises par le gouvernement ivoirien, il n’y a aucune raison de mettre le pays en observation surtout qu’il a besoin qu’on annule sa dette et qu’on puisse l’aider à repartir de l’avant. C’est tout l’enjeu. Parce que la réconciliation dépend des initiatives politiques mais aussi du progrès économique », a estimé le locataire de l’Elysée. De l’avis de Nicolas Sarkozy, ce sont les premiers efforts consentis par Alassane Ouattara pour redresser son pays qui ont encouragé la France à se tenir résolument aux côtés de son ancienne colonie. « Depuis son élection, le président Ouattara n’a eu de cesse de témoigner par des gestes, sa volonté de réconcilier le peuple ivoirien », a-t-il ajouté. Selon lui, le changement notable qui ressort du nouveau traité, porte sur sa transparence dans la mesure où il sera défendu par les députés français avant d’être rendu public.
Abidjan attend ses Français
Le président Alassane Ouattara qui n’a pas fait la fine bouche devant tant d’engagements et de soutien, s’est montré reconnaissant pour les efforts de la communauté internationale qui ont permis à la Côte d’Ivoire de ne pas sombrer davantage. « Grâce à votre courage, la situation difficile dans laquelle vivait la majorité des Ivoiriens a connu un dénouement heureux. Je voudrais donc au nom de tous les Ivoiriens et du gouvernement, vous dire un grand merci », a-t-il soutenu. Puis d’annoncer que les jours à venir s’annoncent radieux pour son pays. « La Côte d’Ivoire est maintenant en paix et poursuit son développement. En 2012, nous aurons un chiffre de croissance de 8 à 9%. J’en appelle donc aux opérateurs privés français de revenir en Côte d’Ivoire parce que la France a une place particulière dans nos cœurs », a-t-il assuré.
Marc Dossa, envoyé spécial à Paris