M. le président, à mon tour, je voudrais vous saluer et vous remercier. Et vous dire que la démocratie, c’est le choix du peuple. Et le peuple ivoirien a choisi dans sa grande majorité, de me porter à la tête de la Côte d’Ivoire, le 28 novembre 2010. Nous connaissons la suite des événements, qui ont été durs pour la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens. La crise postélectorale a été particulièrement pénible pour nos concitoyens. Nombreux ont été assassinés, plus de 3000. Mais nous avons tenu et nous avons été comblés par tous les efforts qui ont été faits par la Communauté internationale et en particulier par la France, qui a su mobiliser la communauté internationale pour soutenir le choix du peuple ivoirien. Et, bien entendu, la situation a duré six mois. Grâce à votre courage, la majorité des Ivoiriens a connu un dénouement heureux de cette situation. Car le mandat des Nations Unies pour protéger les Ivoiriens, qui faisaient l’objet de massacres par centaines, tous les soirs, a pu dénouer cette situation. Je voudrais donc au nom du gouvernement et de tous les Ivoiriens, vous dire un grand merci. Et dire que nous admirons votre courage. Permettez-moi, M. le Président, en tant qu’ami, de dire à quel point nous sommes convergents sur nos convictions. Nous croyons à la démocratie, au choix du peuple. Nous croyons également qu’en période de difficulté, il faut tenir bon, il faut convaincre, il faut aller de l’avant. C’est essentiel pour une grande nation comme la France. La Côte d’Ivoire est maintenant en paix. Elle poursuit son chemin pour le développement, et une accélération de ce développement. En 2012, nous aurons un taux de croissance de 8 à 9%. Apres une chute de la production en 2011, nous avons de nombreux investisseurs qui viennent. J’en appelle aux opérateurs économiques privés français, de revenir en Côte d’Ivoire. Nous connaissons les difficultés qui ont été les leurs en novembre 2004. De nombreux Français ont dû être expatriés. Mais grâce à votre courage, nous avons pu éviter cela en avril 2011. C’est un élément important que je voudrais souligner, parce que si les choses avaient été faites dans la précipitation, ce sont des milliers de Français qui seraient revenus par avion, par bateau, dans des conditions de détresse totale. Maintenant que nous sommes de retour sur le chemin de la paix, et que la relance économique est totalement engagée, je voudrais saluer tous les efforts de la France. Que ce soit au plan diplomatique, au plan financier – grâce à la France, à la fin de la crise, les fonctionnaires ont pu être payés, ont pu percevoir leurs arriérés de salaire. La situation a pu être normalisée. Et surtout nous avons pu engager les efforts de reprise de normalisation de la situation en Afrique de l’ouest.
Maintenant que la diplomatie ivoirienne a pu reprendre, je peux vous dire que la France a une place particulière dans nos cœurs. Je n’ai jamais rencontré de familles françaises où tel ou tel n’a pas connu la Côte d’Ivoire dans son enfance. Et je rappelle souvent à certains de nos partenaires que notre premier Président a été membre du gouvernement français sous la IVème République. C’est dire l’étroitesse de nos liens historiques, d’amitié, de coopération. Je terminerai en saluant tous les Français pour le soutien que nous avons eu. M. le président, je voudrais vous dire, à vous et à Mme Carla Bruni Sarkozy, notre amitié, Dominique et moi-même. Je voudrais vous dire que je suis certain que cette amitié très forte entre la Côte d’Ivoire et la France, continuera de se renforcer davantage.
KE
Maintenant que la diplomatie ivoirienne a pu reprendre, je peux vous dire que la France a une place particulière dans nos cœurs. Je n’ai jamais rencontré de familles françaises où tel ou tel n’a pas connu la Côte d’Ivoire dans son enfance. Et je rappelle souvent à certains de nos partenaires que notre premier Président a été membre du gouvernement français sous la IVème République. C’est dire l’étroitesse de nos liens historiques, d’amitié, de coopération. Je terminerai en saluant tous les Français pour le soutien que nous avons eu. M. le président, je voudrais vous dire, à vous et à Mme Carla Bruni Sarkozy, notre amitié, Dominique et moi-même. Je voudrais vous dire que je suis certain que cette amitié très forte entre la Côte d’Ivoire et la France, continuera de se renforcer davantage.
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