Vendredi 27 janvier 2012 - Mesdames, Messieurs les chefs d’Entreprises, Chers amis ;
Je voudrais tout d’abord remercier les organisateurs de cette rencontre avec la prestigieuse assemblée qu’est le MEDEF.
Je me félicite de cette opportunité qui est une excellente occasion pour vous parler de la Côte d’Ivoire de demain dont le redressement a commencé depuis la formation du Gouvernement le 1er juin 2011.
Je partagerai aussi avec vous les ambitions que j’ai pour mon Pays. Je vous dirai enfin combien les investissements sont un des piliers de la nouvelle stratégie qui est entrain d’être mise en place pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergeant à l’horizon 2020.
Mesdames, Messieurs,
La Côte d’Ivoire est au travail. La déclaration du Président du Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International à l’issue des débats sur la Côte d’Ivoire le 4 novembre 2011, en est la preuve : Selon lui, « L’économie se redresse plus vite que prévu… Le secteur financier est de nouveau pleinement opérationnel… A ce jour, le programme a produit de bons résultats… L’économie devrait rebondir en 2012 et les vastes et ambitieux plans d’investissement et de reformes structurelles des autorités devraient aider à maintenir une trajectoire de croissance vigoureuse à moyen terme ».
Le FMI prévoit une croissance économique en termes réels entre 8% à 9 % en 2011. La Côte d’Ivoire se retrouve donc dans le groupe de tête des pays dont le taux de croissance est le plus élevé du monde.
Ces prévisions montrent que tous les secteurs, que ce soit le secteur primaire, secondaire ou tertiaire, contribueront à l’accélération de la croissance. Le taux d’investissement qui était resté en moyenne inferieure à 10 % du Produit Intérieur Brut durant les dix dernières années devrait augmenter de 5 points de pourcentage du PIB en 2012 et continuer à croitre sur le moyen terme. L’investissement du secteur public augmentera progressivement, financé en grande partie par l’aide extérieure, à des termes concessionnels, avec le soutien notamment de la Banque mondiale, de la BAD, de l’Union européenne et de pays amis comme la France.
Je profite de cette occasion pour remercier la France pour le soutien qu’elle a apporté à la Côte d’Ivoire durant la crise postélectorale ainsi que pour son aide financière , y compris sous la forme de Contrats de Désendettement et de Développement, qui seront conclus en 2012.
Lors de ma dernière visite à Bruxelles, nous avons signé avec la Commission Européenne, cinq programmes européens de coopération de 125 millions d’euros d’aide dans le secteur de l’éducation, de la santé et des infrastructures, y compris la réhabilitation de l’axe routier reliant le Ghana et la Côte D’Ivoire. Ce qui porte la contribution de l’Union européenne à 260 millions d’Euros, hormis les projets déjà en cours. En outre, nos discussions avec le Club de Paris indiquent que le point d’achèvement de l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) devrait être atteint dans les prochains mois. Cette conclusion permettra un allègement considérable du service de notre dette extérieure.
Mesdames, Messieurs,
Le Gouvernement est déterminé à continuer à mettre rapidement en œuvre les reformes nécessaires pour renforcer l’attrait des investissements du secteur privé.
Pour ma part, je suis convaincu que la stabilité politique et macro-économique et une meilleure lisibilité de l’action publique sont des éléments clefs pour attirer l’investissement privé. A cet égard, une politique budgétaire de rigueur et transparente est mise en œuvre. Une stratégie de développement du secteur financier, avec l’aide du FMI et de la Banque Mondiale, sera élaborée pour assurer un financement adéquat de notre économie. Nous avons entrepris de vastes réformes sectorielles notamment dans la filière café et cacao et dans le secteur énergétique.
Le plan d’action pour améliorer la bonne gouvernance est entrain d’être mis en œuvre avec détermination et vigueur. Un code d’éthique et de bonne conduite a été adopté dans l’Administration publique. Il en est de même pour les mesures prises pour renforcer l’indépendance, l’impartialité et l’efficacité du système judicaire ainsi que la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens.
Je suis également de près la mise en œuvre des mesures visant à l’amélioration rapide de l’environnement des affaires car je tiens à ce que la Côte d’Ivoire soit dans le peloton de tête dans le classement des pays de la revue annuelle « cost of doing business ». Il en sera de même pour le classement des pays dans la revue sur « la bonne gouvernance ».
Dans cette perspective, des mesures sont prises pour assurer la transparence dans la passation des marchés publics ; un guichet unique pour la création d’entreprise et un nouveau code des investissements seront adoptés par le Gouvernement en 2012 ainsi qu’une loi sur la concurrence et un projet de loi portant sur la réforme du cadastre. Les initiatives privées et le partenariat public privé (PPP) joueront un rôle majeur. L’Etat se recentrera sur ses missions régaliennes de service public. Le portefeuille de participation de l’Etat sera réduit de 25 % en 2012 sur la base d’une appréciation de l’opportunité et de la performance des actifs publics.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire est la deuxième économie de l’Afrique de l’Ouest après le Nigeria. Elle est donc d’une importance capitale pour le développement de la sous région. Elle est le premier producteur et exportateur de cacao du monde.
Elle est exportatrice, entre autres de banane, d ‘ananas, d’huile de palme, de noix de cajou, de coton, de bois, de caoutchouc, de pétrole, de gaz, d’électricité, de diamants, d’or et de nickel. Le secteur minier dispose de potentialités estimées à plus de 3 milliards de tonnes de fer, 3 milliards de tonnes de nickel, 1 milliards 200 millions de tonnes de bauxite et 100 000 carats de diamant. La Côte d’Ivoire possède la plus grande superficie à fort potentiel de minéralisation aurifère en Afrique de l’Ouest.
La Côte d’Ivoire a donc, non seulement une agriculture et un secteur minier diversifiés, mais aussi un secteur manufacturier et de services y compris touristique avec de grands potentiels. Le pays jouit d’une main d’œuvre bon marché et d’une des meilleures infrastructures portuaires du continent. Le réseau routier reste malgré le manque d’entretien de ces dernières années l’un des meilleurs de la sous-région. Un vaste programme de remise en état des infrastructures dégradées et de construction de nouvelles routes est en cours.
Nous continuerons à accroitre notre production de gaz et à relancer l’exploration de nouveaux gisements pétroliers et gazifières. Pour inciter les sociétés pétrolières à investir, des amendements seront apportées prochainement au Code des Hydrocarbures et au Contrat Type de Partage de Production des Hydrocarbures. Nous allons étendre et accroitre notre réseau d’électricité pour mieux répondre aux besoins de notre pays mais aussi à ceux de nos voisins.
Comme vous le savez, le deuxième pays fournisseur de la Côte d’Ivoire est la France alors que la France est notre premier client. La France a toujours été et restera donc un partenaire primordiale de la Côte d’Ivoire.
Je tiens également à ce que la Côte d’Ivoire redevienne un moteur de l’intégration régionale pour y créer un vaste marché régional. J’ai eu récemment des discussions très positives avec les chefs d’Etat des Pays du Conseil de l’Entente (Burkina Faso, Benin, Niger et Togo). Ainsi nous envisageons avec Le Burkina Faso de construire une autoroute entre Yamoussoukro et Ouagadougou. Il en sera de même pour la réhabilitation de la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou et son prolongement jusqu’à Niamey.
Vous savez que les deux pays possèdent dans leur sous-sol de vastes ressources minières ; ces nouveaux axes de transports permettront donc l’écoulement des ressources vers le port d’Abidjan, que nous comptons moderniser, pour en faire l’un des plus grands d’Afrique.
J’ai également eu des discussions avec d’autres pays voisins notamment avec le Ghana, et le Liberia pour améliorer nos grands axes routiers.
Nous avons commencé la réhabilitation de nos universités et de nos institutions d’enseignement technique. Nous continuerons à bâtir des écoles, des collèges et des lycées pour nos enfants et à réhabiliter nos hôpitaux, nos dispensaires et nos centres de santé. Nous bâtirons progressivement des logements sociaux pour répondre aux besoins de la population.
Nous voulons que notre développement tienne aussi compte de la préservation de l’environnement et de la lutte contre les impacts du changement climatique. Nous sommes ouverts à toutes solutions innovantes y compris dans le domaine des nouvelles technologies. Nous voulons moderniser notre agriculture pour faire de la Côte d’Ivoire le grenier de la sous-région. Nous voulons développer l’agriculture biologique et exporter des produits certifiés. Nous voulons accroitre la valeur ajoutée de nos produits de base, en les transformant en produits semi-finis et finis de haute qualité. Nous voulons mieux exploiter nos forêts tout en assurant leur préservation. Nous voulons faire de notre pays une destination touristique de haute gamme en respectant l’environnement et nos écosystèmes.
Chers Amis, avant de finir je voudrais vous dire que sans sécurité, sans la stabilité et la paix la croissance ne peut être forte et durable. Je peux vous affirmer que la paix est revenue en Côte d’Ivoire. Les élections législatives ont eu lieu le 11 décembre dernier. Elles ont été apaisées, libres et transparentes. Toutes les Institutions de la République seront bientôt en place. L’armée a été réunifiée et est en pleine restructuration avec l’adoption très prochaine de la réforme du secteur de sécurité.
De plus j’ai à cœur de panser les plaies au sein de la population et de créer un climat de paix où la sécurité règne et où les droits humains sont pleinement respectés. Je veux que toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens, quelle que soit leur origine, leur ethnie ou leur religion puissent travailler en toute sérénité et réapprendre à vivre ensemble. C’est dans ce but que nous avons aussi créé une Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation qui est déjà à pied d’œuvre.
Chers amis, la Côte d’Ivoire, est en marche pour redevenir rapidement le pays phare de la sous région et partant un exemple de réussite en Afrique et dans le monde. La Côte d’Ivoire retrouve avec cette nouvelle ère qui s’ouvre devant elle, les valeurs qui ont toujours été les siennes : celles d’une terre d’hospitalité et de paix où il fait bon vivre. Je vous invite donc à vous associer à cette renaissance et à reprendre vos investissements en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire, terre d’opportunités, a besoin de vos talents et de votre savoir faire. Vous savez tous que je suis un libéral et un démocrate. Je suis donc profondément convaincu que l’investissement privé et la création d’entreprises sont l’ossature d’une économie. Alors venez investir chez-nous ! Vous ne le regretterez pas !
Je vous remercie.
Je voudrais tout d’abord remercier les organisateurs de cette rencontre avec la prestigieuse assemblée qu’est le MEDEF.
Je me félicite de cette opportunité qui est une excellente occasion pour vous parler de la Côte d’Ivoire de demain dont le redressement a commencé depuis la formation du Gouvernement le 1er juin 2011.
Je partagerai aussi avec vous les ambitions que j’ai pour mon Pays. Je vous dirai enfin combien les investissements sont un des piliers de la nouvelle stratégie qui est entrain d’être mise en place pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergeant à l’horizon 2020.
Mesdames, Messieurs,
La Côte d’Ivoire est au travail. La déclaration du Président du Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International à l’issue des débats sur la Côte d’Ivoire le 4 novembre 2011, en est la preuve : Selon lui, « L’économie se redresse plus vite que prévu… Le secteur financier est de nouveau pleinement opérationnel… A ce jour, le programme a produit de bons résultats… L’économie devrait rebondir en 2012 et les vastes et ambitieux plans d’investissement et de reformes structurelles des autorités devraient aider à maintenir une trajectoire de croissance vigoureuse à moyen terme ».
Le FMI prévoit une croissance économique en termes réels entre 8% à 9 % en 2011. La Côte d’Ivoire se retrouve donc dans le groupe de tête des pays dont le taux de croissance est le plus élevé du monde.
Ces prévisions montrent que tous les secteurs, que ce soit le secteur primaire, secondaire ou tertiaire, contribueront à l’accélération de la croissance. Le taux d’investissement qui était resté en moyenne inferieure à 10 % du Produit Intérieur Brut durant les dix dernières années devrait augmenter de 5 points de pourcentage du PIB en 2012 et continuer à croitre sur le moyen terme. L’investissement du secteur public augmentera progressivement, financé en grande partie par l’aide extérieure, à des termes concessionnels, avec le soutien notamment de la Banque mondiale, de la BAD, de l’Union européenne et de pays amis comme la France.
Je profite de cette occasion pour remercier la France pour le soutien qu’elle a apporté à la Côte d’Ivoire durant la crise postélectorale ainsi que pour son aide financière , y compris sous la forme de Contrats de Désendettement et de Développement, qui seront conclus en 2012.
Lors de ma dernière visite à Bruxelles, nous avons signé avec la Commission Européenne, cinq programmes européens de coopération de 125 millions d’euros d’aide dans le secteur de l’éducation, de la santé et des infrastructures, y compris la réhabilitation de l’axe routier reliant le Ghana et la Côte D’Ivoire. Ce qui porte la contribution de l’Union européenne à 260 millions d’Euros, hormis les projets déjà en cours. En outre, nos discussions avec le Club de Paris indiquent que le point d’achèvement de l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) devrait être atteint dans les prochains mois. Cette conclusion permettra un allègement considérable du service de notre dette extérieure.
Mesdames, Messieurs,
Le Gouvernement est déterminé à continuer à mettre rapidement en œuvre les reformes nécessaires pour renforcer l’attrait des investissements du secteur privé.
Pour ma part, je suis convaincu que la stabilité politique et macro-économique et une meilleure lisibilité de l’action publique sont des éléments clefs pour attirer l’investissement privé. A cet égard, une politique budgétaire de rigueur et transparente est mise en œuvre. Une stratégie de développement du secteur financier, avec l’aide du FMI et de la Banque Mondiale, sera élaborée pour assurer un financement adéquat de notre économie. Nous avons entrepris de vastes réformes sectorielles notamment dans la filière café et cacao et dans le secteur énergétique.
Le plan d’action pour améliorer la bonne gouvernance est entrain d’être mis en œuvre avec détermination et vigueur. Un code d’éthique et de bonne conduite a été adopté dans l’Administration publique. Il en est de même pour les mesures prises pour renforcer l’indépendance, l’impartialité et l’efficacité du système judicaire ainsi que la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens.
Je suis également de près la mise en œuvre des mesures visant à l’amélioration rapide de l’environnement des affaires car je tiens à ce que la Côte d’Ivoire soit dans le peloton de tête dans le classement des pays de la revue annuelle « cost of doing business ». Il en sera de même pour le classement des pays dans la revue sur « la bonne gouvernance ».
Dans cette perspective, des mesures sont prises pour assurer la transparence dans la passation des marchés publics ; un guichet unique pour la création d’entreprise et un nouveau code des investissements seront adoptés par le Gouvernement en 2012 ainsi qu’une loi sur la concurrence et un projet de loi portant sur la réforme du cadastre. Les initiatives privées et le partenariat public privé (PPP) joueront un rôle majeur. L’Etat se recentrera sur ses missions régaliennes de service public. Le portefeuille de participation de l’Etat sera réduit de 25 % en 2012 sur la base d’une appréciation de l’opportunité et de la performance des actifs publics.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire est la deuxième économie de l’Afrique de l’Ouest après le Nigeria. Elle est donc d’une importance capitale pour le développement de la sous région. Elle est le premier producteur et exportateur de cacao du monde.
Elle est exportatrice, entre autres de banane, d ‘ananas, d’huile de palme, de noix de cajou, de coton, de bois, de caoutchouc, de pétrole, de gaz, d’électricité, de diamants, d’or et de nickel. Le secteur minier dispose de potentialités estimées à plus de 3 milliards de tonnes de fer, 3 milliards de tonnes de nickel, 1 milliards 200 millions de tonnes de bauxite et 100 000 carats de diamant. La Côte d’Ivoire possède la plus grande superficie à fort potentiel de minéralisation aurifère en Afrique de l’Ouest.
La Côte d’Ivoire a donc, non seulement une agriculture et un secteur minier diversifiés, mais aussi un secteur manufacturier et de services y compris touristique avec de grands potentiels. Le pays jouit d’une main d’œuvre bon marché et d’une des meilleures infrastructures portuaires du continent. Le réseau routier reste malgré le manque d’entretien de ces dernières années l’un des meilleurs de la sous-région. Un vaste programme de remise en état des infrastructures dégradées et de construction de nouvelles routes est en cours.
Nous continuerons à accroitre notre production de gaz et à relancer l’exploration de nouveaux gisements pétroliers et gazifières. Pour inciter les sociétés pétrolières à investir, des amendements seront apportées prochainement au Code des Hydrocarbures et au Contrat Type de Partage de Production des Hydrocarbures. Nous allons étendre et accroitre notre réseau d’électricité pour mieux répondre aux besoins de notre pays mais aussi à ceux de nos voisins.
Comme vous le savez, le deuxième pays fournisseur de la Côte d’Ivoire est la France alors que la France est notre premier client. La France a toujours été et restera donc un partenaire primordiale de la Côte d’Ivoire.
Je tiens également à ce que la Côte d’Ivoire redevienne un moteur de l’intégration régionale pour y créer un vaste marché régional. J’ai eu récemment des discussions très positives avec les chefs d’Etat des Pays du Conseil de l’Entente (Burkina Faso, Benin, Niger et Togo). Ainsi nous envisageons avec Le Burkina Faso de construire une autoroute entre Yamoussoukro et Ouagadougou. Il en sera de même pour la réhabilitation de la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou et son prolongement jusqu’à Niamey.
Vous savez que les deux pays possèdent dans leur sous-sol de vastes ressources minières ; ces nouveaux axes de transports permettront donc l’écoulement des ressources vers le port d’Abidjan, que nous comptons moderniser, pour en faire l’un des plus grands d’Afrique.
J’ai également eu des discussions avec d’autres pays voisins notamment avec le Ghana, et le Liberia pour améliorer nos grands axes routiers.
Nous avons commencé la réhabilitation de nos universités et de nos institutions d’enseignement technique. Nous continuerons à bâtir des écoles, des collèges et des lycées pour nos enfants et à réhabiliter nos hôpitaux, nos dispensaires et nos centres de santé. Nous bâtirons progressivement des logements sociaux pour répondre aux besoins de la population.
Nous voulons que notre développement tienne aussi compte de la préservation de l’environnement et de la lutte contre les impacts du changement climatique. Nous sommes ouverts à toutes solutions innovantes y compris dans le domaine des nouvelles technologies. Nous voulons moderniser notre agriculture pour faire de la Côte d’Ivoire le grenier de la sous-région. Nous voulons développer l’agriculture biologique et exporter des produits certifiés. Nous voulons accroitre la valeur ajoutée de nos produits de base, en les transformant en produits semi-finis et finis de haute qualité. Nous voulons mieux exploiter nos forêts tout en assurant leur préservation. Nous voulons faire de notre pays une destination touristique de haute gamme en respectant l’environnement et nos écosystèmes.
Chers Amis, avant de finir je voudrais vous dire que sans sécurité, sans la stabilité et la paix la croissance ne peut être forte et durable. Je peux vous affirmer que la paix est revenue en Côte d’Ivoire. Les élections législatives ont eu lieu le 11 décembre dernier. Elles ont été apaisées, libres et transparentes. Toutes les Institutions de la République seront bientôt en place. L’armée a été réunifiée et est en pleine restructuration avec l’adoption très prochaine de la réforme du secteur de sécurité.
De plus j’ai à cœur de panser les plaies au sein de la population et de créer un climat de paix où la sécurité règne et où les droits humains sont pleinement respectés. Je veux que toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens, quelle que soit leur origine, leur ethnie ou leur religion puissent travailler en toute sérénité et réapprendre à vivre ensemble. C’est dans ce but que nous avons aussi créé une Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation qui est déjà à pied d’œuvre.
Chers amis, la Côte d’Ivoire, est en marche pour redevenir rapidement le pays phare de la sous région et partant un exemple de réussite en Afrique et dans le monde. La Côte d’Ivoire retrouve avec cette nouvelle ère qui s’ouvre devant elle, les valeurs qui ont toujours été les siennes : celles d’une terre d’hospitalité et de paix où il fait bon vivre. Je vous invite donc à vous associer à cette renaissance et à reprendre vos investissements en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire, terre d’opportunités, a besoin de vos talents et de votre savoir faire. Vous savez tous que je suis un libéral et un démocrate. Je suis donc profondément convaincu que l’investissement privé et la création d’entreprises sont l’ossature d’une économie. Alors venez investir chez-nous ! Vous ne le regretterez pas !
Je vous remercie.
