Seuls trois cents militaires français restent sur place à Abidjan comme l’a conclu l’accord de défense entre la France et la Côte d’Ivoire.
Signatures et échanges de parapheurs, jeudi à l’Elysée, sous les feux des flashes. La France et la Côte d’Ivoire viennent de renouveler l’accord de coopération militaire qui les lie depuis 61 ans. L’un des points majeurs de ce partenariat, c’est bien le maintien d’un contingent français sur les bords de la lagune Ebrié. « La France, selon son ministre de la Coopération, a néanmoins décidé de maintenir en Côte d`Ivoire un contingent de 300 militaires français afin d`aider à former les forces de défense ivoiriennes, mais aussi afin de protéger nos ressortissants sur place en cas de nécessité et de venir en appui de l`Onuci ». Henri Raincourt, en parlant, hier, à l’Afp, semblait dire que la mesure est un palliatif à l’engagement militaire français en Côte d’Ivoire voulu par Abidjan. Autrement, dit-il, « la France est disposée à soutenir les programmes de réformes mais l`avenir des Africains dépend d`abord d`eux-mêmes, aussi bien localement qu`au niveau sous-régional ». L’option de l’ancienne colonie est sans doute de matérialiser le « partenariat gagnant-gagnant » à l’accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy. La nouvelle mission de formation des 300 militaires, qui mettrait en veilleuse celle de l’intervention en cas d’attaque extérieure, est donc la matérialisation de ce partenariat. Est-il besoin de rappeler que l’accord de coopération militaire avec la Côte d’Ivoire est le 7è du genre que la France revoie avec les pays africains que sont le Cameroun, le Togo, le Gabon, la RCA, les Comores et le Tchad. Aussi, fin 2011, l’effectif de la force Licorne a été rabaissé de 1.100 hommes à 450 personnels.
Bidi Ignace
Signatures et échanges de parapheurs, jeudi à l’Elysée, sous les feux des flashes. La France et la Côte d’Ivoire viennent de renouveler l’accord de coopération militaire qui les lie depuis 61 ans. L’un des points majeurs de ce partenariat, c’est bien le maintien d’un contingent français sur les bords de la lagune Ebrié. « La France, selon son ministre de la Coopération, a néanmoins décidé de maintenir en Côte d`Ivoire un contingent de 300 militaires français afin d`aider à former les forces de défense ivoiriennes, mais aussi afin de protéger nos ressortissants sur place en cas de nécessité et de venir en appui de l`Onuci ». Henri Raincourt, en parlant, hier, à l’Afp, semblait dire que la mesure est un palliatif à l’engagement militaire français en Côte d’Ivoire voulu par Abidjan. Autrement, dit-il, « la France est disposée à soutenir les programmes de réformes mais l`avenir des Africains dépend d`abord d`eux-mêmes, aussi bien localement qu`au niveau sous-régional ». L’option de l’ancienne colonie est sans doute de matérialiser le « partenariat gagnant-gagnant » à l’accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy. La nouvelle mission de formation des 300 militaires, qui mettrait en veilleuse celle de l’intervention en cas d’attaque extérieure, est donc la matérialisation de ce partenariat. Est-il besoin de rappeler que l’accord de coopération militaire avec la Côte d’Ivoire est le 7è du genre que la France revoie avec les pays africains que sont le Cameroun, le Togo, le Gabon, la RCA, les Comores et le Tchad. Aussi, fin 2011, l’effectif de la force Licorne a été rabaissé de 1.100 hommes à 450 personnels.
Bidi Ignace