Il a décidé de dire sa part de vérité sur la crise post-électorale en Côte d`Ivoire. Il a décidé de parler ouvertement, tout en restant dans l`ombre. Lui, c`est l`officier Samuel. L`on l`appelle ainsi, pour des questions évidentes de sécurité. Notre interlocuteur d`un jour n`ayant jamais voulu révéler son identité réelle, à part des images de lui (que vous ne verrai pas), qui ont achevé de nous convaincre de son statut de militaire et de probable sachant sur les derniers événements dans notre pays. Faut-il ou non prendre au sérieux ce qu`il a sur le cœur, à nous dire. Dans une lettre manuscrite qu`il nous fera parvenir, quelques jour plus tard, l`officier Samuel fait des révélations. Aussi bien sur les faits passés que sur les événements à venir. Ci-dessous, l`intégralité de sa déclaration. Une sorte de repentance à sa manière, à apprécier.
``Que la grâce de Dieu soit sur la Côte d’Ivoire``
«Je ne donnerai pas mon point de vue sur les supposés miliciens à Dabou sans toutefois dire merci au journaliste qui a effectué le déplacement dans le département dans le but de faire surgir la vérité. Merci à votre journal d’avoir permis aux Ivoiriens de savoir qu’il n’y a pas de miliciens à Dabou. Par contre, étant un fils de la région, je peux confirmer la présence des ex-combattants, une expression à ne pas confondre avec la milice. Nous n’avons qu’un seul pays et les Ivoiriens ont soif de la vérité et ils en ont le droit, raison pour laquelle je vais m’efforcer de leur donner des détails, voire les raisons réelles d’une crise qui n’a fait que du mal au peuple. D’abord, il faut que le peuple sache que la guerre de libération du pays est inévitable. 2012 est l’année de la liberté.
a- La mort du ministre Tagro
Il est clair que M. Désiré Tagro a été assassiné par le G 12 qui était une unité dont je faisais partie et qui avait pour commandant le chef Houstaz. Le Commandant nous a donné l’ordre de tirer sur celui qui va sortir avec l’écharpe et qu`il s`agirait de Gbagbo. Nous aussi, sans tarder, dès que nous avons vu ce dernier, nous l’avons abattu. A notre grande surprise, c’était Désiré Tagro qu’on venait de tuer et non Gbagbo. Une chose est sûre, nous répondrons devant la justice. En ce qui concerne les élections. On ne pouvait pas laisser un meilleur élève comme lui à la tête d’une classe de stupides. C’est pourquoi nous avons tout fait pour qu’il quitte, avec l’aide de l’armée française. La décision est venue de l’Elysée. Référez-vous au Nouveau Courrier n°374 du jeudi 24 novembre 2011 et vous comprendrez ce qui s’est passé du Plateau jusqu’à l’arrestation de Gbagbo. C’est le témoignage d’un vrai soldat qui, par miracle, est encore en vie: l’Officier Memel alias Mobutu. Vous me demanderez certainement, il y a eu un cessez-le-feu entre qui et qui et moi je vous répondrai qu’il y a eu un cessez-le-feu entre la force Licorne, les soldats onusiens, les Frci, les mercenaires burkinabé, maliens, nigérians d’un côté et de l’autre côté, les plus de quatre mille (4000) soldats qui sont restés fidèles à Gbagbo et plus grave, qui sont en cavale actuellement. S’il vous plaît, je pèse mes mots. Gbagbo n’est pas un saint. Il faut que, lui aussi, réponde de ses actes quand il reviendra de la CPI. Il doit nous dire pourquoi il y a eu des tueries à Vavoua et à Zuenoula (Sucrivoire).
b- Le cas Mobutu
L’Officier Memel alias Mobutu, à peine âgé de 25 ans, est devenu Officier sous le régime Gbagbo à cause de son engagement et de son courage. Déjà en formation, il tirait parfaitement avec ses deux mains. Après notre formation, il a été affecté au DGEM (Direction du Génie et des Equipements Militaires). Après quelques mois, il a déposé ses valises à la Garde Républicaine et finalement au GSPR (Groupement de Sécurité de la Présidence de la République) où il a eu le privilège d’être un garde du corps militaire du président Gbagbo. Il est resté fidèle à ce dernier jusqu’en Avril 2011. Deux mandats d’arrêt seront lancés contre lui, il quittera le pays pour se réfugier au Ghana grâce à ses professeurs après que toute sa famille ait été tuée à Yopougon, quartier résidentiel et sa petite amie âgée de 17 ans à Angré. Il était le voisin de Charles Blé Goudé. Par manque de moyen, il rentrera par la suite en Côte d’Ivoire où il est toujours en cavale. Mais comme il aimait tant à le dire:«Je conduirai avec plaisir au cimetière celui qui s’attaquera au pouvoir de Gbagbo». C’est pourquoi, bien qu’étant un vrai soldat, il doit répondre pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le quartier de Port-Bouet II et de Wassakara à Yopougon. Plus grave encore, il fait tout pour ne pas qu’on sache qu’il était parmi les soldats qui ont disparu avec des centaines de caisses d’armes pour une destination inconnue. Je peux citer:
- Les lances-grenades automatiques AGS-17
- Roquettes pour RPG-7 (PG-7, OG-7)
- Obus 120 mm
- Obus 80 mm
- Roquettes de 122 mm pour BM-21
- Cartouches 23 mm Z-U 23
- Cartouches 12,7 mm pour DSHK
- Cartouches 7,12 X 39 pour AK
- Cartouches 7,62 X 54 pour RPK, PK, RPO
- Cartouches PPI-26 Leurres anti-missiles
- Cartouches 8 mm PM
- Grenade O F
- Grenade DF
- Grenade de 30 mm VOG-17 pour AGS-17
De source sûre, nous savons qu’il est parmi ceux qui sont en train de préparer un coup pour déstabiliser le régime Ouattara. Il nous aura sur son chemin. C’était ma part de vérité dans la crise ivoirienne. C’est aussi ma repentance. Merci»
Officier Samuel
``Que la grâce de Dieu soit sur la Côte d’Ivoire``
«Je ne donnerai pas mon point de vue sur les supposés miliciens à Dabou sans toutefois dire merci au journaliste qui a effectué le déplacement dans le département dans le but de faire surgir la vérité. Merci à votre journal d’avoir permis aux Ivoiriens de savoir qu’il n’y a pas de miliciens à Dabou. Par contre, étant un fils de la région, je peux confirmer la présence des ex-combattants, une expression à ne pas confondre avec la milice. Nous n’avons qu’un seul pays et les Ivoiriens ont soif de la vérité et ils en ont le droit, raison pour laquelle je vais m’efforcer de leur donner des détails, voire les raisons réelles d’une crise qui n’a fait que du mal au peuple. D’abord, il faut que le peuple sache que la guerre de libération du pays est inévitable. 2012 est l’année de la liberté.
a- La mort du ministre Tagro
Il est clair que M. Désiré Tagro a été assassiné par le G 12 qui était une unité dont je faisais partie et qui avait pour commandant le chef Houstaz. Le Commandant nous a donné l’ordre de tirer sur celui qui va sortir avec l’écharpe et qu`il s`agirait de Gbagbo. Nous aussi, sans tarder, dès que nous avons vu ce dernier, nous l’avons abattu. A notre grande surprise, c’était Désiré Tagro qu’on venait de tuer et non Gbagbo. Une chose est sûre, nous répondrons devant la justice. En ce qui concerne les élections. On ne pouvait pas laisser un meilleur élève comme lui à la tête d’une classe de stupides. C’est pourquoi nous avons tout fait pour qu’il quitte, avec l’aide de l’armée française. La décision est venue de l’Elysée. Référez-vous au Nouveau Courrier n°374 du jeudi 24 novembre 2011 et vous comprendrez ce qui s’est passé du Plateau jusqu’à l’arrestation de Gbagbo. C’est le témoignage d’un vrai soldat qui, par miracle, est encore en vie: l’Officier Memel alias Mobutu. Vous me demanderez certainement, il y a eu un cessez-le-feu entre qui et qui et moi je vous répondrai qu’il y a eu un cessez-le-feu entre la force Licorne, les soldats onusiens, les Frci, les mercenaires burkinabé, maliens, nigérians d’un côté et de l’autre côté, les plus de quatre mille (4000) soldats qui sont restés fidèles à Gbagbo et plus grave, qui sont en cavale actuellement. S’il vous plaît, je pèse mes mots. Gbagbo n’est pas un saint. Il faut que, lui aussi, réponde de ses actes quand il reviendra de la CPI. Il doit nous dire pourquoi il y a eu des tueries à Vavoua et à Zuenoula (Sucrivoire).
b- Le cas Mobutu
L’Officier Memel alias Mobutu, à peine âgé de 25 ans, est devenu Officier sous le régime Gbagbo à cause de son engagement et de son courage. Déjà en formation, il tirait parfaitement avec ses deux mains. Après notre formation, il a été affecté au DGEM (Direction du Génie et des Equipements Militaires). Après quelques mois, il a déposé ses valises à la Garde Républicaine et finalement au GSPR (Groupement de Sécurité de la Présidence de la République) où il a eu le privilège d’être un garde du corps militaire du président Gbagbo. Il est resté fidèle à ce dernier jusqu’en Avril 2011. Deux mandats d’arrêt seront lancés contre lui, il quittera le pays pour se réfugier au Ghana grâce à ses professeurs après que toute sa famille ait été tuée à Yopougon, quartier résidentiel et sa petite amie âgée de 17 ans à Angré. Il était le voisin de Charles Blé Goudé. Par manque de moyen, il rentrera par la suite en Côte d’Ivoire où il est toujours en cavale. Mais comme il aimait tant à le dire:«Je conduirai avec plaisir au cimetière celui qui s’attaquera au pouvoir de Gbagbo». C’est pourquoi, bien qu’étant un vrai soldat, il doit répondre pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le quartier de Port-Bouet II et de Wassakara à Yopougon. Plus grave encore, il fait tout pour ne pas qu’on sache qu’il était parmi les soldats qui ont disparu avec des centaines de caisses d’armes pour une destination inconnue. Je peux citer:
- Les lances-grenades automatiques AGS-17
- Roquettes pour RPG-7 (PG-7, OG-7)
- Obus 120 mm
- Obus 80 mm
- Roquettes de 122 mm pour BM-21
- Cartouches 23 mm Z-U 23
- Cartouches 12,7 mm pour DSHK
- Cartouches 7,12 X 39 pour AK
- Cartouches 7,62 X 54 pour RPK, PK, RPO
- Cartouches PPI-26 Leurres anti-missiles
- Cartouches 8 mm PM
- Grenade O F
- Grenade DF
- Grenade de 30 mm VOG-17 pour AGS-17
De source sûre, nous savons qu’il est parmi ceux qui sont en train de préparer un coup pour déstabiliser le régime Ouattara. Il nous aura sur son chemin. C’était ma part de vérité dans la crise ivoirienne. C’est aussi ma repentance. Merci»
Officier Samuel