C`était presque une formalité pour le Premier Ministre démissionnaire du gouvernement ivoirien : Guillaume Soro est élu président de l`Assemblée nationale du pays par la majorité des députés. Il était l`unique candidat.
Si l`élection de Guillaume Soro à la présidence de l`Assemblée nationale n`était qu`une formalité, elle suscite de nombreux commentaires. Pour être président de l`Assemblée nationale il faut être âgé de quarante ans révolus. Guillaume Soro ne remplira cette condition qu`en mai prochain. Pour faire passer la pillule, les nouvelles autorités ivoiriennes ont indiqué que cette élection se déroulait sous une législation spéciale. C`est l`avis de Patrick Ngouan, coordinateur national de la société civile ivoirienne : "sa candidature s`inscrit dans le cadre de l`accord Marcoussis, c`est une disposition qui déroge au droit et à la Constitution. Après les élections nous reviendrons à la Constitution."
Protestations dans l`opposition
Dans le camp de l`ex-président Laurent Gbagbo, on parle d`une machination. Eric Anné est un proche de Pascal Affi Nguessan le président du Front populaire ivoirien actuellement en prison : "c`est une belle machination qui avance depuis 2002, ça a pris le temps qu`il fallait pour faire sortir Laurent Gbagbo. L`impression générale c`est que tout ce qui se passe n`émeut pas le peuple."
Après les élections législatives du 11 décembre dernier, c`est le Rassemblement des républicains d`Alassane Ouattara qui a obtenu la majorité des sièges. Son alliance avec les autres formations du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix RHDP risque d`empêcher l`Assemblée ivoirienne de jouer son rôle de contre-pouvoir.
Auteur : Fréjus Quenum
Si l`élection de Guillaume Soro à la présidence de l`Assemblée nationale n`était qu`une formalité, elle suscite de nombreux commentaires. Pour être président de l`Assemblée nationale il faut être âgé de quarante ans révolus. Guillaume Soro ne remplira cette condition qu`en mai prochain. Pour faire passer la pillule, les nouvelles autorités ivoiriennes ont indiqué que cette élection se déroulait sous une législation spéciale. C`est l`avis de Patrick Ngouan, coordinateur national de la société civile ivoirienne : "sa candidature s`inscrit dans le cadre de l`accord Marcoussis, c`est une disposition qui déroge au droit et à la Constitution. Après les élections nous reviendrons à la Constitution."
Protestations dans l`opposition
Dans le camp de l`ex-président Laurent Gbagbo, on parle d`une machination. Eric Anné est un proche de Pascal Affi Nguessan le président du Front populaire ivoirien actuellement en prison : "c`est une belle machination qui avance depuis 2002, ça a pris le temps qu`il fallait pour faire sortir Laurent Gbagbo. L`impression générale c`est que tout ce qui se passe n`émeut pas le peuple."
Après les élections législatives du 11 décembre dernier, c`est le Rassemblement des républicains d`Alassane Ouattara qui a obtenu la majorité des sièges. Son alliance avec les autres formations du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix RHDP risque d`empêcher l`Assemblée ivoirienne de jouer son rôle de contre-pouvoir.
Auteur : Fréjus Quenum